Assurance maladie : débat de cons! Alain Dubuc!

Au contraire, les plus «cons» sont ceux qui prennent nos concitoyens comme tels.

Tribune libre - 2007

L'ami «sic» Dubuc décrit le combat contre la privatisation de notre
société d'assurance maladie/hospitalisation, comme étant un [combat de «cons»->10223]
entre les tenants du privé et ceux qui veulent conserver à nos concitoyens
le droit d'être soignés , même s'ils ne possèdent pas les moyens de ses
amis/employeurs.
Faut-il vraiment appeler «cons» ceux qui s'opposent au
dangereux virage du système de santé public que nous nous sommes donnés il
y maintenant près de «40» ans, en le confiant à l'entreprise privée?
Nous avons l'impression que les «cons» dans ce dogme de la privatisation
des entreprises de l'État du Québec, ne sont pas vraiment ceux qu'il se
permet d'identifier par l'utilisation de mots «irrespectueux» pour ses
concitoyennes et ses concitoyens, même lorsqu'ils sont écrits par un savant
journaliste, «marxiste» repenti.
Tiens, nous avons l'impression que ses
ami-e-s Gagnon et Pratte, vont se porter à sa défense afin de stigmatiser
l'auteur de ce texte, pour le discréditer, mais surtout pour discréditer
son propos.
Continuons tout de même notre «savante» «!» analyse qui vaut
bien celle de ce drôle de journaliste. Afin de bien lui démontrer que
l'entreprise privée, celle à qui il s'opposait il n'y pas si longtemps,ne
possède pas les moyens de ses prétentions, même celle d'être meilleure que
les entreprises de l'État, nous l'inviterons à lire le rapport d'une
enquête de la revue
«Consumers report» de septembre 2007, Are you really Covered, (Why 4 in 10
Americans can't depend on their health insurance)
rapport, comme le titre
le démontre, qui démontre que nos «United Staters sont plutôt mal protégés?
Rapport qui en même temps nous apprend que «49% overall, and 43% of people
with insurance, (said they were "somewhat" «to completely» unprepared to
cope with a coastly medical emergency over the coming year) des
États-uniens ne sont pas bien soignés , ou ne peuvent tout simplement pas se
faire soigner.
Si cet individu qui me traite de «con» parce que je fais
partie de celles et ceux qui s'opposent à la privatisation de notre système
santé, je lui retourne le con/pliment en l'invitant, lui qui parle un
excellent anglais, du moins j'ose le croire, qui peut le lire aussi, à lire
et à analyser ce rapport qui démontre qu'un individu, possédant une police
d'assurance d'une société privée dans ce système, a dû s'endetter ( près de
$100,000!) pour faire soigner son épouse atteinte du cancer, parce que sa
société d'assurance ne couvrait pas ce genre de soins.
Dans le beau système
«privé» états-unien, Dan Dixon, 41,ans, telecommunications «manager»«!»
from Phenix, is still paying off bills that aren't covered under his
«$2,500 deductable» policy, despite the fact that «he and his wife Tarina»
a schoolteacher , earn what most standards would be considered a good
family income and one has any serious medical problem!
Continuons en
français. Cet Américain de la classe moyenne nous apprend qu'il ne peut
épargner assez d'argent pour subvenir correctement aux besoins de ses
enfants? Il ajoute qu'il souffre d'un mal de dos depuis très longtemps,
mais qu'il a dû apprendre à vivre avec ce mal, n'ayant pas les moyens
pécuniaires de se faire soigner, ce problème de santé n'étant pas «couvert»
par sa police.
Bien sûr, il me serait possible de continuer à donner des
exemples, puisque ce rapport en donne de nombreux autres. Je m'arrêterai
ici, étant certain que ce journaliste, Alain Dubuc en l'occurrence, ne
faisant pas partie des cons qu'il cite, se fera un devoir, puisqu'il est un
homme franc et honnête, de lire ce rapport afin d'être mieux
informé.
Au-dessus de tout, il serait souhaitable qu'il donne l'heure juste
à ses concitoyennes et à ses concitoyens, les miens aussi, en leur donnant
tous les renseignements qu'il aura puisés dans le rapport du «Consumers
report» sur le système d'assurance santé/hospitalisation aux USA.
Je suis
certain qu'il ne voudra pas négliger de leur dire que «6» compagnies,
parmi celles qui exercent ce «lucratif» domaine de l'assurance maladie/
hospitalisation, ont réalisé plus de 11 milliards$ ($11 billion in profit) de
profit en 2006.
J'allais oublier un point essentiel, mais je sais bien que
M. Dubuc se serait fait un point d'honneur de le citer, qu'il en coûtait en
2006, $11,480 pour une famille ( In 2006 the annual premium for family
coverage averaged $11,480) pour s'assurer, tout en n'étant pas couverte
complètement, comme on peut le voir dans ce rapport.
Celles et ceux qui pourront lire ce document, verront qu'ils ne sont pas
aussi «cons» que M. Dubuc peut le croire. Au contraire, les plus «cons» sont ceux qui prennent nos concitoyens comme tels.
Pour moi, et pour des millions de Québécois, notre système de santé est
maintes fois supérieur à celui de nos voisins du sud. Voilà pourquoi ils
ne seront pas assez «cons» pour le placer dans les mains de celles et de
ceux qui n'en n'ont que pour le profit, qu'ils soient les amis de M. Dubuc
ou ses employeurs.
Source: Consumer reports, september 2007
Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal

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