Après les Palestiniens, les Québécois ?

Après un OUI


Il y a plus d’un an, le Hamas gagnait les élections en Palestine. C’était quatre jours avant celles devant porter nos conservateurs au pouvoir. Et qu’a fait Stephen Harper sitôt devenu premier ministre ? Il a coupé les vivres aux Palestiniens afin de les punir d’avoir voté pour « le mauvais parti ». Et voilà que Jean Charest nous apprend que son ami Harper s’apprêterait à couper également les vivres aux Québécois si jamais…
Le premier ministre du Québec s’est rendu indigne de se voir confier un second mandat des électeurs du fait même que, par cette évocation, il pousse Harper à suivre les conseils des faucons du ROC qui, jour après jour, dans les journaux de l’Autre Solitude, voudraient bien que l’on serve aux Québécois la même médecine que l’on a servie, il y a un an, aux Palestiniens si jamais un jour ils décident de contrôler eux-mêmes leur destin.
Il y a eu le Jean Charest, vice-président du Comité du NON qui, en 1995, s’est fermé les yeux face aux interventions fédérales illégales dans le processus référendaire. Il y a maintenant le Jean Charest suggérant aux Fédéraux de couper les vivres aux Québécois qui, tout comme les Palestiniens, ne sauraient comment « bien voter ». Non, monsieur Charest, vous n’êtes pas un vrai démocrate. Et, à cause de cela, vous ne méritez pas de devenir à nouveau mon premier ministre.


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