«Après la tragédie, il y a toujours l’espoir»

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On n'a pas fait autant de battage médiatique après l'attentat du Métropolis par un angryphone contre le Parti québécois

Des familles des victimes décédées ou gravement blessées dans la tuerie de la Grande Mosquée de Québec le 29 janvier 2017 ont vécu un fort moment d’émotion, samedi. Pour la toute première fois, ils étaient réunis pour remercier la population de son soutien et de sa solidarité envers la communauté musulmane.


À leur arrivée, on le sentait. Les membres des familles avaient puisé dans ce qui leur reste d’énergie pour se présenter devant les médias après une année éprouvante.


Idiatou Barry, veuve de Mamadou Tanou Barry, avait la lourde tâche de parler la première. Son filet de voix laissait paraître la douleur qui l’habite encore. «Ma famille et moi voulons transmettre nos sincères remerciements à tous ceux qui nous ont soutenus au cours de cette tragédie. Que la paix domine nos pensées», a-t-elle dit, non sans avoir pris un temps d’arrêt, incapable de retenir ses larmes.


L’un après l’autre, ils ont livré leur message, principalement le même.



Safia Hamoudi a aussi perdu son époux, Khaled Belkacemi, le soir du drame. Elle était accompagnée de deux de ses trois enfants, le plus jeune, encore adolescent, ne trouvant pas la force d’affronter cette épreuve. «Nous voulons remercier toutes les personnes pour leur dévouement, leur action et leur message de soutien», a-t-elle lancé.


Et des messages, il y en a. Les murs de la mosquée en sont tapissés. Des mots d’encouragement et d’amour, d’enfants comme d’adultes, venant de partout, du Québec et d’ailleurs. Et ceux qui sont affichés ne représentent qu’une fraction de l’ensemble des messages reçus, affirme un membre du Centre culturel islamique.


L’un d’eux résume bien la solidarité ressentie par les familles en deuil. «Qu’on s’appelle Mohamed ou Alexandre, on est tous concernés et victimes de cette folie. Paix et compassion», peut-on lire.


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