Le Soleil a appris de sources non officielles qu’une attention particulière a été portée dimanche auprès de la communauté musulmane de la région de Québec, du moins en partie. Selon l’information recueillie, une autopatrouille en surplus de l’effectif régulier a été affectée à la surveillance autour d’au moins une mosquée.
Il a été impossible de confirmer si cette surveillance touchait toutes les mosquées par mesure de précaution, ou une seule, à la suite d’une menace formulée.
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La police de Québec demeure très discrète sur ce genre d’opération et ne corrobore pas l’information du Soleil. «Ça nous arrive de faire des surveillances autour de lieux précis sur le territoire à divers moments. Dans ce cas-ci, je ne peux vous confirmer qu’il y a eu une surveillance en lien avec l’événement de vendredi», indique Cindy Paré, du service des communications du service de police.
Dans son communiqué diffusé dimanche, la Fraternité des policiers et policières de la Ville de Québec (FPPVQ) soutenait qu’il ne pouvait «ignorer la possibilité que des gens se soient rassemblés pour faire subir à l’accusé le même sort qui a été réservé à son ex-conjointe» pour expliquer la présence d’un extincteur lors du transfert du présumé agresseur.
Par extension, la police pourrait craindre qu’un individu s’en prenne à tout autre membre de la communauté musulmane, étant donné l’origine ethnique de l’accusé.
Preuve vidéo
La police a réussi à obtenir une preuve vidéo partielle de l’événement survenu vendredi. Elle a saisi l’enregistrement des images captées par une caméra de l’entreprise Métallurgiste Saint-Hilaire, située rue Arago, voisin de la tragédie.
Selon l’information du Soleil, on y voit un homme arriver sur les lieux et prendre la fuite. Dans l’intervalle, l’oeil de la caméra n’a pu saisir les images de l’agression qui s’est déroulée hors champ.