Roxham : ce n’est pas une crise de « réfugiés »

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La submersion migratoire programmée

Disons les choses clairement : ce n’est pas une vague de réfugiés qui traverse la frontière au chemin Roxham. C’est une vague massive d’immigrants illégaux, qui détournent le droit d’asile pour s’installer de force dans une société et bénéficier des avantages socio-économiques qu’elle offre. Un réfugié ne choisit pas sa destination en fonction des meilleurs avantages qu’elle propose pour s’y refaire une vie.


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Roxham


Il se réfugie, le mot le dit, dans le pays sécuritaire le plus proche de chez lui, dans l’attente de repartir.


Si cet individu n’entend pas seulement trouver un refuge, mais changer de pays, ce qui se comprend et se respecte, évidemment, il doit respecter les procédures légales. Sans quoi, il y pénètre sans en avoir le droit et doit être refoulé à la frontière, puis retourné chez lui.


Évidemment, ce n’est pas du tout ce qui se produit en ce moment au Québec. Et Le Journal nous révélait cette semaine à quel point les autorités sont obligées de dépenser toujours plus pour ces migrants illégaux indifférents à nos lois.


Ils sont hébergés à l’hôtel. Ils seront pris en charge par les services sociaux. Ils créeront une pression de moins en moins soutenable sur les écoles et les hôpitaux. En fait, c’est déjà le cas.



Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.




On peut déjà se demander à quoi ressemblera Montréal cet été.


Verrons-nous les campements improvisés de migrants se multiplier, avec tous les problèmes sociaux qui accompagnent ces aménagements forcés de l’espace urbain?



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Montréal


Le Québec, demain, pourrait connaître des problèmes semblables à ceux des pays européens.


Devant cela, évidemment, Ottawa ne fait rien: pire encore, il a institutionnalisé cette filière migratoire. Québec, de son côté, se contente de gérer un phénomène qui lui échappe et qui fragilise la cohésion sociale.


Les Québécois sont bafoués, mais qu’ils n’osent surtout pas le dire : on les traitera alors de racistes. Comme d’habitude.