Après l’État islamique... la loi 101!

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The Gazette attise les sentiments haineux de ses lecteurs contre les obligations crées par la Loi 101






Décidément, le journal The Gazette est prêt à tout pour faire passer les Québécois francophones pour une bande de fachos.




Il y a trois jours, le chroniqueur James Mennie a écrit un article sur le débat entourant la francisation des jeunes réfugiés syriens.




Le titre de son papier?




«Syrian refugees can escape war – but not Quebec’s language politics




Le goulag québécois 




Voici comment commençait son article...




«Avertissement aux lecteurs: si vous habitez à l’extérieur du Québec, il est possible que vous pensiez que cette histoire est trop surréaliste pour être vraie.




«Mais c’est la réalité: alors que la Russie, une puissance militaire qui possède un arsenal nucléai­re, menace la Turquie pour avoir abattu un de ses avions et alors que le Parlement britannique se demande s’il ne devrait pas se joindre à la Coalition pour combattre l’État islamique, une des histoires les plus chaudes à sortir de l’Assem­blée nationale est si les 7300 réfugiés qui arriveront au Québec devront envoyer leurs enfants dans des écoles françaises...»




Pauvres, pauvres réfugiés syriens!




Non seulement ont-ils dû endurer les exactions commises par l’État islamique et le gouvernement sanguinaire de Bachar el-Assad, mais ils vont maintenant devoir envoyer leurs enfants dans des écoles françaises!




À en croire le chroniqueur de The Gazette, la loi 101 est aussi épouvantable que tout ce que les fous d’Allah et les sbires d’el-Assad ont fait endurer au peuple syrien!




On se croirait revenu au bon vieux temps où le caricaturiste de The Gazette dessinait Louise Beaudoin en louve SS.




Pas d'accodemments 




Le Québec accueille 7300 réfugiés à bras ouverts.




Mais ce n’est pas assez, non. Il faudrait en plus leur permettre d’aller à l’école anglaise, histoire de montrer à la planète entière que nous avons le cœur à la bonne place et que nous ne sommes pas intolérants.




C’est quoi, le problème, chers amis de The Gazette? C’est trop demander aux réfugiés syriens que nous accueil­lons généreusement de se plier à nos lois?




Il faudrait en plus leur accorder un passe-droit?




Voici ce que dit la loi 101: «Peuvent recevoir l’enseignement en anglais, à la demande de l’un de leurs parents:




«1 - Les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et a reçu un enseignement primaire en anglais au Canada, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l’enseignement primaire reçu au Canada.




«2 - Les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et ont reçu ou reçoivent un enseignement primaire ou secondaire en anglais au Canada, de même que leurs frères et sœurs, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l’enseignement primaire ou secondaire reçu au Canada.»




Et cette loi s’applique à tous les citoyens du Québec.




Pas question d’offrir des accommodements...




Des réfugiés privilégiés 




Les réfugiés syriens qui vont bientôt débarquer au Québec sont extrêmement chanceux: ils vont pouvoir élever leurs enfants dans une des régions les plus pacifiques et les plus accueillan­tes de la planète.




Ils jouiront des mêmes droits et auront les mêmes devoirs que tous les autres citoyens québécois.




Où est le drame?



 




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