Le dur réveil de la gauche

Les méfaits du prêt-à-penser gauchisant





Je ne sais pas si vous avez eu la même réaction que moi, mais je ne cessais de me poser une question en regardant l’hommage émouvant que les Français ont rendu aux victimes des attentats du 13 novembre.


Comment se sentent les idiots utiles de l’islamisme, aujourd’hui?


Ont-ils honte? Éprouvent-ils des regrets?


Se sentent-ils coupables? Niaiseux?


LE DOIGT DANS L’ŒIL


Par «idiots utiles», je veux dire: tous ceux qui traitaient d’islamophobes les sonneurs d’alarme.


Vous savez, ceux qui, pendant des années, criaient au racisme dès que quelqu’un osait dire que l’islamisme représentait un grave danger pour la France.


Ceux qui répétaient sur toutes les tribunes que c’était discriminatoire et xénophobe de surveiller ce qui se disait dans les mosquées?


Je suis sûr que ces gens-là n’avoueront jamais publiquement s’être trompés.


Mais dans le fond d’eux-mêmes... Comment se sentent-ils?


Sont-ils fiers d’avoir traité Alain Finkielkraut de raciste? Michel Houellebecq de vieux réac? Michel Onfray d’allié du Front National? Éric Zemmour de nazi?


Il ne s’agit pas de faire du capital idéologique, politique ou intellectuel sur les corps encore chauds de


130 victimes innocentes, mais...


Qui a raison, aujourd’hui? Et qui s’est trompé sur toute la ligne?


Qui a mis le doigt sur le bobo avant tout le monde? Et qui s’est fourré le doigt dans l’œil jusqu’au coude?


LES AMIS DES BARBUS


Comme l’a écrit l’écrivain et avocat Gilles-William Goldnadel dans Le Figaro­: «Jamais l’islam radical ne se serait implanté aussi insidieusement, profondément, irrésistiblement sur le sol et dans les esprits français, sans l’assistance du prêt-à-penser gauchisant...»


C’est malheureusement vrai.


En banalisant la menace islamiste, en criant à l’amalgame dès que quelqu’un osait mettre les mots «islam» et «radical» dans la même phrase, en refusant de dénoncer le double discours des imams intégristes, en jetant l’anathème sur tous ceux qui «avaient des yeux pour voir», cette gauche naïve­­ a permis aux barbus d’avancer.


Car il n’y a qu’une façon d’agir envers les intégristes musulmans: les dénoncer haut et fort et leur barrer le chemin.


Si vous ne faites pas ça, vous leur permettez d’avancer.


RIEN À VOIR AVEC L’ISLAM


Il y a quelques jours, le magazine Le Point a demandé à plusieurs écrivains de rédiger un court texte sur les attentats­­ de Paris.


Voici celui d’Olivier Rolin, l’auteur du Météorologue, l’émouvant récit de la descente aux enfers d’une victime du stalinisme, arrêtée pour rien et envoyée au goulag.


«“Ça n’a rien à voir avec l’islam”. Mais non, bien sûr. Des tueurs qui mitraillent au cri d’Allah Akhbar, ça n’a rien à voir avec l’islam. L’État islamique n’a rien à voir avec l’islam. Ce doit être une erreur de traduction.


«Les abominations commises chaque jour, dans le monde entier, au nom d’Allah, les égorgements, les décapitations­­, les crimes contre les femmes, ça n’a rien à voir avec l’islam­­.


«Soyons sérieux. Le djihadisme est sans doute une maladie de l’islam, mais il entretient précisément avec cette religion le rapport incontestable qu’a une maladie au corps qu’elle dévore­­.»


Qui traiterait Olivier Rolin de raciste, aujourd’hui?




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