Accord de libre-échange: Couillard parti en catimini pour la Belgique

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Parti comme... un voleur !





Sans préavis ni invitation aux médias, le premier ministre Philippe Couillard s’est envolé en catimini pour la Belgique, hier, dans l’espoir d’assister à la signature de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Europe.


Dans un communiqué diffusé vendredi après-midi, heure du Québec, le cabinet du premier ministre a fait savoir que M. Couillard venait notamment de rencontrer à Bruxelles le chef de la direction de la Fédération des entreprises de Belgique, Peter Timmermans.


«D’autres rencontres sont prévues durant la fin de semaine», précise le communiqué, notamment avec des gens d’affaires.


Lors d’une mêlée de presse à l’Assemblée nationale, jeudi matin, le premier ministre avait évoqué devant la presse parlementaire le souhait de participer à la conclusion de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne.


Relations fragiles


Contrairement à la coutume, les médias n’ont pas été avisés du départ de M. Couillard.


Dans le contexte où le gouvernement Trudeau se faisait avare de commentaires et que les trois parlements belges étaient appelés à se prononcer aujourd'hui sur l’accord, «il aurait été malvenu de commencer à dire à certains médias qu’on s’en allait à cet endroit-là, parce qu’on ne pouvait pas savoir comment cela aurait été perçu», a justifié le porte-parole du premier ministre du Québec, Harold Fortin, qui accompagne d’ailleurs M. Couillard en Belgique.


«Aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape vers la conclusion d’un partenariat historique, moderne et progressiste, a déclaré M. Couillard, par voie de communiqué. La signature de cet accord sera le point culminant de sept années de travail.»


«La diplomatie québécoise à tous les niveaux a été mobilisée pour contribuer à la conclusion de ce partenariat qui conjugue développements économique, humain et durable. Ce résultat est une nouvelle démonstration de la capacité du Québec à jouer un rôle déterminant à l’échelle internationale », a indiqué de son côté la ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre.




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