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Le festival du faux débat

L'ennui avec cette sortie publique de Gilbert Rozon (qui n'a pas répondu à mes demandes d'entrevue), c'est qu'elle est fondée sur une fausse rumeur et qu'elle nourrit un mythe. Un mythe, bien entretenu par le gouvernement lui-même, selon lequel le mouvement étudiant, si on ne l'appelle pas à la raison, constitue une menace. Ce mythe permet de discréditer le mouvement étudiant en l'associant à la violence.


La crise, prise deux

Hier, Jean Charest a dit que le Québec allait vivre une période d'accalmie. Je crois plutôt que l'été sera chaud et bruyant. En commençant par le Grand Prix.


Qui est la majorité silencieuse?

En référant à la majorité silencieuse, non seulement on tombe dans la démagogie, mais, surtout, on risque de décrédibiliser les idées que l'on tente de défendre.


S'il fallait dénaturer toute cette énergie dépensée depuis plus de 100 jours - régler pour une baisse de 35$ des frais de scolarité -, il y aura des responsables à crucifier... Les bien-pensant verraient leur condescendance justifiée...

Un psychodrame à 50 cents

Le spectacle désolant que le Québec offre depuis plus de 100 jours à la face du monde dépasse l'entendement. Il ternit la réputation du Québec à l'étranger avec plus de 3000 reportages fracassants, dans 77 pays, sur les arrestations massives, les émeutes de Montréal et la violence, selon Influence communication.


La dernière carte de Charest

Cela dit, le gouvernement est en grande partie l'artisan de son propre malheur. S'il avait pris le mouvement étudiant au sérieux, nous n'en serions pas là.


Quand la casserole déborde

La grande diversité des participants montre, mieux que n'importe quel sondage, l'étendue de la grogne populaire.


Conflit étudiant

Parizeau «n'en revient pas»

L'homme politique croit finalement que le mouvement souverainiste récoltera un jour les retombées de cette grève étudiante historique. «On essaye d'échapper à ce débat-là, mais on n'y arrive pas. Tous les chemins mènent à Rome», a illustré Jacques Parizeau. «Toutes les discussions au Québec aboutissent invariablement à : qu'est-ce qu'on veut faire de notre Québec?»


Le mépris

Il est vrai que la une du Maclean's trompe en donnant à la lutte étudiante le visage d'un manifestant masqué aux airs de djihadiste qui ne reflète aucunement le mouvement.


Citoyens, à vos casseroles!

Ceci n’est pas un appel à la désobéissance civile, c’est un appel à la dignité, à la liberté de parole, à la démocratie, parce que des citoyens libres et égaux ont le droit de sortir dans la rue pour manifester pacifiquement. Citoyens, à vos batteries de cuisine !


Comme au référendum

Aussi divisé, aussi polarisé, aussi émotif. J'ai l'impression de revivre le référendum de 1995, où les opinions étaient tranchées au couteau.


Loi 78 : un dilemme moral

La loi 78 fait de nous des hors-la-loi. Le jugement étant laissé à la discrétion des policiers. Cela démontre l'absurdité et le fait que cette loi est inapplicable. - Le gouvernement nous a placés devant un dilemme cornélien: choisir le camp des casseroles ou celui du gaz poivre. J'ai choisi le camp des casseroles, par conscience citoyenne.


Sondage CROP-La Presse

La loi spéciale divise le Québec

Merci de nous lire et de nous faire confiance. (??! - Vigile)


Un éditorialiste sévèrement "séquellé" par le conflit étudiant, incapable de neuronner autre chose que la politique néolibérale de l'utilisateur-payeur et de l'inégalité sociale, par la matraque, s'il le faut...

Les séquelles



Changer les institutions pour sortir de la crise, dit Option nationale

Selon M. Aussant, le conflit étudiant s'est transformé en crise sociale. Une situation qu'il juge «inquiétante socialement» et «dangereuse».


la cassette GESCA...

La dernière carte

Il va de soi qu'il ne faut pas céder face aux casseurs. Mais il ne faut pas davantage céder au laisser-aller.


Couverture-choc pour Maclean's

La nouvelle une du magazine Maclean's risque de faire réagir.