Souveraineté dans l'Arctique

Veillée d'armes sur l'Arctique

La stratégie canadienne doit-elle privilégier le recours aux forces armées ou aux organisations civiles, comme la Garde côtière ou la Gendarmerie royale du Canada?


Mario Roy a probablement raison d'intituler son éditorial du 10 août ["La bataille de l'Arctique"->8121]. De nombreux éléments semblent contribuer à nourrir une logique de conflit entre les principaux gouvernements de la région (le Canada, les États-Unis, le Danemark, la Russie et l'Union européenne), sans parler de ceux qui, comme le Japon ou la Chine, ne cachent pas leur intérêt. L'incertitude quant aux trac...

L'Arctique pour tous

L'Arctique, ou comment le réchauffement climatique débouche sur un refroidissement des relations diplomatiques.


Pour toutes ces raisons, l'Arctique mériterait une réflexion collective au-delà des seuls pays riverains. Le moins que l'on puisse dire est que l'on n'en prend pas le chemin.

Arctique Power

Voilà pourquoi Russes, Danois et Canadiens capotent sur la calotte.


Les Russes ont planté un drapeau au fond de l'eau pour réclamer leur droit de propriété sur l'Arctique. Les Danois envoient une expédition de savants pour prouver que l'Arctique est relié au Groenland et appartient donc au Danemark. Le premier ministre Stephen Harper, ne voulant se faire prendre la calotte baissée, s'est rendu sur place cette semaine pour y installer une base militaire. La bataille de l'Arctiq...

Il faut démilitariser l'Arctique



Le 8 juillet dernier, le premier ministre Stephen Harper, qui visite présentement l'Arctique canadien, annonçait l'intention de son gouvernement de commander entre six et huit navires militaires pour patrouiller et assurer la souveraineté du Canada sur sa frontière nord. Rien de plus louable pour un pays que de garantir à ses citoyens la sécurité à ses frontières et le respect de son territoire. Pourtant, il y a...

La bataille de l'Arctique



L'affaire concerne la limite des eaux territoriales, bien sûr. Mais elle concerne au moins autant la limite des moyens que l'un et l'autre pays a à sa disposition pour les faire respecter. Et une autre limite encore: celle des traités internationaux et de la bonne foi nécessaire à leur application Au bout de cette charade, on aura évidemment reconnu les éléments en cause dans ce qu'on pourrait appeler la bataille ...

La "méthode" Harper au Nord

S'il voulait prouver que son déplacement n'était que façade, M. Harper n'aurait pas agi autrement.


Stephen Harper a débuté hier sa seconde virée dans le Grand Nord canadien en peaufinant encore plus sa traditionnelle "méthode" de travail on ne peut plus contre-productive. Pour sensibiliser les citoyens à l'importance de la zone arctique et convaincre les contribuables qu'il y a effectivement des coûts élevés pour s'y maintenir, le premier ministre devait se présenter à la fois en pédagogue et en visionnaire....

Harper's golden opportunity in the Great White North



The Prime Minister's trek through the Arctic this week could hardly have been more splendidly timed. The Russians provided the perfect political prelude, planting their flag in the Arctic seabed and posting a direct challenge to Canadian sovereignty. Their act sets the stakes high for the Great White North. Exterior challenges to sovereignty come rarely to our country. When they do, they provide the governing p...

Touché, coulé



C’est une instance internationale qui déterminera à qui appartiennent les eaux de l’Arctique. Au cours des prochaines années, la Commission de l’ONU sur le droit de la mer aura à déterminer jusqu’où s’étend la souveraineté des uns et des autres. Et jusqu’où, par conséquent, des pays comme le Canada, les États-Unis, la Russie, la Norvège et le Danemark pourront un jour exploiter les hydrocarbures enfouis dans le riche sous-sol océanique arctique.

L'or noir du pôle Nord



Si bien que l'Arctique est, à bien des égards, déjà russe, s'agissant de décrire le monde sous l'angle des drapeaux. Mais à qui, au-delà de ces considérations nationales, appartiendra demain le pôle Nord? Aux compagnies pétrolières.

Pour ne pas perdre le Nord



Le soi-disant débat sur la souveraineté de l'Arctique porte en fait sur plus de neuf milliards de tonnes de gaz naturel et de pétrole. Voilà ce qui intéresse les pays revendicateurs de l'Arctique. Le sort des Inuits ou les menaces pesant sur la biodiversité de ce territoire fragile ne pèsent pas lourd dans la balance. Encore une fois, quand il s'agit de choisir entre la vie, la nature ou l'économie, c'est le vert des billets qui l'emporte.

Souveraineté canadienne dans l'Arctique et béatitude des souverainistes

L'intérêt québécois est qu'un passage international soit la solution définitive au problème


La souveraineté canadienne dans l'Arctique défraie (et défraiera) la chronique toujours plus abondamment. Pourtant, l'ensemble de la classe politique souverainiste demeure muette sur le sujet. Il faut allier les prétentions souverainistes à une philosophie qui permet de se pencher sur tous les thèmes et surtout, accompagner le tout de gestes. Or, le mutisme actuel témoigne du malaise des souverainistes québécois e...