De crise en crise, l’ouverture…
25 septembre 2011
Mon cher Richard
Comme je l'ai écrit dans mon dernier texte sur vigile, vous visez juste et vous avez un argumentaire solide pour le prouver. Ce qui a tué notre économie, c'est un trop grand appétit vorace de nos penseurs économiques en qui nous avions donné toute notre confiance pour gérer nos deniers. Ce qu'on découvre petit à petit dans le dossier de la collusion dans la construction, n'est pas un phénomène unique à nous au Québec.
La mafia agit sur le plan mondial et fera tout pour y rester. Les pays surendettés devront faire faillite pour permettre une relance sur de nouvelles bases. Je doute fortement qu'une telle chose arrive, compte tenu de la présence de la mafia aux différents niveaux de prise de décision. À notre échelle québécoise, par contre, une relance pourrait être envisageable et ainsi permettre d'être maîtres chez-nous.
Tout comme vous, j'ai eu de nombreux commentaires désobligeants de personnes ne croyant pas que la situation économique actuelle pouvait nous mener à notre indépendance.
J'ai bien hâte de vous serrer la pince lorsque vous viendrez à Trois-Rivières donner une conférence sur le sujet. J'y serai à coup sûr.