La force des régions

Un espoir pour le BLOC

Tribune libre

Selon un sondage Abacus Data du 28 septembre dernier même s'ils demeurent en tête au Québec, les néo-démocrates ont perdu 17 points depuis le dernier coup de sonde réalisé par Abacus Data le 11 septembre dernier, de 47 % à 30 %. Les libéraux sont deuxièmes (24 %), suivis des conservateurs (21 %) et du Bloc québécois (20 %).
Comment doit-on interprété ces résultats ? Regardons d’abord les appuis aux Libéraux à 24%. Force est d’admettre que ce 24% lui vient en très forte majorité des appuis des comtés dans le West Island de Montréal ce qui nous laisse penser que ses appuis en régions sont seulement de l’ordre de 18 à 20%.
Il en est de même pour les Conservateurs qui obtiennent dans la grande région de Québec la majorité de leurs votes, ce qui laisse aussi présager un appui tournant autour de 15 à 17% dans les régions.
C’est donc dans les régions comme la Gaspésie, la Mauricie, l'Estrie, La Côte Nord, l'Abitibi, la Montérégie, Lanaudière que se jouera le prochain scrutin. Ce sera dans plusieurs comtés une lutte à deux si l’on prend pour acquis que les gens qui avaient voté pour le NPD en 2011 et qui aujourd’hui iront du côté libéral ou conservateur, affaibliront par ce fait les performances du NPD en régions ce qui pourrait alors permettre au BLOC de se faufiler et ravir une vingtaine de comtés.
Je me permets de rajouter que je trouve totalement inacceptable que les partis politiques présentent leur plate-forme électorale respective à dix jours du scrutin. La loi devrait obliger tous les partis politiques à présenter leur plate-forme dès le début d’une campagne électorale. D’autant plus que si nous avons un scrutin à date fixe, les partis politiques pourraient s’y préparer en conséquence. On devrait aussi prévoir dans cette loi concernant la tenue d’élections générales, que sa durée soit limitée à 40 jours maximum.

Donnons-nous la chance d’avoir le maximum de députés dévolus à la défense des intérêts des québécoises et des québécois sans avoir à se soucier de déplaire à une clientèle hors Québec. Seul le BLOC peut nous donner cette chance.

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Roger Kemp110 articles

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Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





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1 commentaire

  • Marcel Haché Répondre

    11 octobre 2015

    Une plate-forme électorale ? Vous réclamez que les partis présentent plus rapidement chacun leur plate-forme électorale ? Ah ben…
    L’électorat n’a aucun intérêt pour les plates-formes électorales. Aucun intérêt non plus pour les programmes. Je serais bien surpris par ailleurs- agréablement surpris- que seulement 50% des militants des différents partis aient déjà lu les programmes auxquels ils adhèrent. Faque…l’électorat...les plates-formes…
    S’cusez : si tous les « programmes » et toutes les plates-formes du P.Q. avaient eu la portée qu’ils étaient censés avoir, s’cusez encore, mais cela fait longtemps que l’Indépendance aurait été faite…
    Quelle utilité, je vous le demande, une « plate-forme » du Bloc s’il ne tient pas le Discours qu’il faut ?
    Par ailleurs, y a-t-il un seul électeur et une seule électrice qui ne connaît pas déjà ce qui est au cœur de tout le bataclan des « programmes » et des « plates-formes » électorales du P.Q. ?
    L’électorat n’attend plus rien des programmes politiques, péquistes ou bloquistes, pas davantage qu’il n’attend rien des programmes de la gang à Couillard, qui elle-même emprunte à la C.A.Q. et recrute à même la gang à Legault.
    Ce qu’il attend, l’électorat, c’est qu’on lui parle convenablement, "comme du monde". C’est cela le « nouveau cycle politique » dans lequel les indépendantistes seraient entrés avec l’arrivée de P.K.P. et le départ prévisible de Gilles Duceppe. On jase, là.