Pour une élection conditionnelle

Un moyen de rallier les forces

Tribune libre

Suite aux résultats de la course à la chefferie du Parti Québécois, force est d’admettre que la réunification des forces indépendantistes ou souverainistes est loin d’être acquise. Tout comme mon ami Richard LeHir, le nouveau chef n’était pas mon premier choix, même que dans mon cas c’était mon dernier choix. Non pas qu’il est un mauvais parlementaire mais son option de reporter aux calandres grecs le référendum m’indique surtout qu’avec un taux d’immigration sans cesse croissant au Québec, plus on reporte dans le temps le référendum plus on s’éloigne de le faire ce référendum. Il sera très difficile d’avoir les conditions gagnantes.

Que doit-on faire pour unir les forces souverainistes? Les déclarations des dirigeants des autres partis politiques proches de notre option, Je me dis que ce n’est pas demain la veille où nous marcherons main dans la main. Pas plus que l’idée de se camper sur l’émergence d’un parti résolument tourné vers l’indépendance, pour les mêmes raisons citées dans le premier paragraphe de cet article. Les conditions gagnantes ne sont pas envisageables.

Selon moi lors de l’élection de 2018 devrait être conditionnelle, Je m’explique, le Parti Québécois devrait pour rallier le maximum de vote en sa faveur offrir aux membres des autres formations politiques la proposition suivante.

Si le suffrage exprimé en faveur du Parti Québécois est de l’ordre de 50%, le Parti Québécois s’engage à tenir un référendum durant ce premier mandat.

Cette proposition aurait l’avantage d’offrir un espoir de tenir un référendum rapidement, mais comme il y aura plusieurs sceptiques, la barre du 50% sera difficile à atteindre mais la barre du 40% elle, aura de fortes chances d’être atteinte. À 40% et plus nous nous assurons au moins d’avoir un gouvernement majoritaire. Ce serait mieux que de diriger un gouvernement minoritaire ou perdre encore aux mains des libéraux.

Et j’ose espérer que nous pouvons discuter positivement et sans agressivité de toutes propositions émanant de la base.

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Roger Kemp110 articles

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Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





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8 commentaires

  • Roger Kemp Répondre

    14 octobre 2016

    Monsieur St-Pierre
    Quelle est donc cette fâcheuse manie de vouloir tout évaluer au pied de la lettre. En droit nous parlons souvent de l'esprit de la loi. Dans mon texte et je m'excuse de l'erreur orthographique du mot "calende" à bien y penser, on devrait peut-être accepter mon mot "calendre" si l'on veut faire référence au calendrier. Donc si j'ai utilisé cette expression c'est dans le sens de reporter à une date ultérieur sans préciser cette date.
    J'essaie tout simplement d'apporter une idée pour nous assurer de gagner avec le plus haut pourcentage possible l'élection de 2018. Actuellement, rien ne nous indique et malgré que monsieur Lisée soit un redoutable adversaire à monsieur Couillard, que nous serons majoritaire. Être un gouvernement minoritaire ne feras que reporter encore une fois notre échéance à devenir un pays souverain.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 octobre 2016

    M. Binette: Que voilà une belle discussion byzantine! Vous savez que je sais que vous savez... vous avez des lettres. Et vous concluez savoir qu'il n'y aura pas de référendum à la prochaine élection... ce qui n'est toujours pas les calendes grecques... et vous tournez la conclusion en queue de poisson (ça ne vous intéresse pas!) Pourquoi perdons-nous tous notre temps à discuter de l'indépendance du Québec qui est à jamais emmuré dans le Canada? Il fait si beau dehors!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2016

    À M. Saint-Pierre
    Je connais l'expression aux calendes grecques depuis fort longtemps et les Grecs n'avaient pas de calendes: donc repoussé quand les poules auront des dents . Mais cette expression s'utilise (sans vouloir m'imposer péremptoirement) aussi lorsqu'un événement est repoussé très loin et six ans pour des indépendantistes c'est loin. Vite, vite, comme ça, l'utilisation de l'expression dans un reportage du Journal de Montréal sur les Nordiques début 2016: "Mais une impasse à Seattle pourrait aussi signifier un report aux calendes grecques du projet d’expansion." On comprend ici que calendes grecques signifie à pas mal plus tard, peut-être jamais et il n'y a pas d'ironie dans ce texte...
    Car comme le disait si justement M. Lisée, il y a une "tendance lourde" de la population contre le référendum. Comme les mots utilisés par M. Lisée ont un sens certain, vous conviendrez qu'une tendance lourde ne va pas se modifier en 6 ans: 10 ans, 15 ans peut-être, au mieux. Si c'est vraiment une tendance lourde, on va se retrouver exactement en 2020 comme en 2016. Moi, je crois tout à fait M. Lisée quand il dit qu'il n'y aura pas de référendum si le Pq est élu à la prochaine élection- que le PQ soit élu avec 48=58 ou 68% des votes- et c'est pourquoi sa proposition ne m'intéresse pas, même si j'ai beaucoup d'admiration pour le monsieur.

  • Jean Lespérance Répondre

    13 octobre 2016

    Quand les péquistes seront-ils assez intelligents pour faire voter le monde directement sur une constitution ? Pas capables de présenter un squelette de constitution?
    Personne ne veut entendre le Révérend Dum. Le Révérend Dum ressemble au Bonhomme sept heure, tout le monde en a peur, même les péquistes. Alors moi, j'en ai soupé de cette bande d'indécis qui ne savent pas où ils s'en vont.
    Si encore, on serait assez intelligent pour se joindre à l'Islande, mais non, c'est bien trop compliqué.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 octobre 2016

    M. Binette, sans m'imposer: Wiki: "« Renvoyer aux calendes grecques » (Ad kalendas graecas) signifie « repousser indéfiniment la réalisation d'une action ». En effet, les Grecs n'ayant jamais eu de calendes, l'expression fait référence à une date inconnue. Les calendes grecques, tout comme la Saint Glinglin, évoquent de manière ironique une date qui semble fixée mais qui en fin de compte n'aura jamais lieu.
    En ce sens, l'expression, contrairement à ce que vous affirmez péremptoirement, fait injure à la proposition de M. Lisée, parle d'un retard et non d'une renonciation.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2016

    Votre proposition m'amènerait à voter PQ en 2018... je crois que les souverainistes qui n'ont pas voter en 2014 sortiraient voter... et beaucoup d'autres feraient de même... plusieurs ont voté pour la CAQ... mais ils ne feront pas la même erreur... cette proposition raflerait les votes de l'ON... PI... quant à la QS les réels souverainistes voteront pour le PQ...
    Comme vous le dites... si le PQ n'obtient pas 50 %, il sera élu comme gouvernement majoritaire et il pourra voter une déclaration unilatérale d'indépendance qui sera suivi dans le mandat suivant : Le référendum...
    Si le PLQ a voter un régime d'austérité sans que ce soit mentionner dans son programme électoral... pourquoi le PQ ne pourrait pas voter sur l'INDÉPENDANCE...

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2016

    M. Saint-Pierre, M. Kempt,
    La proposition que M. Kempt fait est intéressante, mais il me semble qu'elle est totalement hors-jeu par rapport à ce que Lisée nous dit depuis plusieurs mois: il y a une tendance lourde contre le référendum et donc nous n'en tiendrons pas dans le prochaine mandat. Il me semble que s'il commençait à embarquer dans une idée comme la vôtre, il serait en contradiction totale avec ce qu'il nous dit et ouvrirait flanc à ce qu'on l'accuse de vouloir tenir un référendum...Il se priverait d'en tenir un s'il est élu avec 48%...bien des gens diraient que non, il va en tenir un pareil, etc.... Il me semble qu'avec la proposition Lisée de tenir un référendum après 2022, il y a quelque chose qui est reporté dans le temps, peut-être pas éternellement, mais pour un 6 ans. Ça reporte à plus tard le référendum et l'Indépendance aussi à moins que M. Lisée indique un autre moyen d'y parvenir que par une consultation populaire. D'ailleurs une vérification de la signification de l'expression calendes grecques indique (trouvé sur internet) :L'expression "repousser aux calendes grecques" signifie repousser quelque chose à une date lointaine, voire qui n'existe pas. Ce n'est pas faire injure à M. Lisée que de décrire ainsi sa proposition.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 octobre 2016

    M. Kemp,
    si votre proposition peut être songée, son énoncé part sur un mauvais pied: "mais son option de reporter aux calandres(sic) grecs le référendum" ceci n'est pas conforme au plan Lisée mais aux déformations véhiculées par les adversaires et l'ennemi! On croirait entendre Emmanuelle Latraverse de l'émission Les coulisses du pouvoir: "l'indépendance sur la GLACE" mensonge qu'elle répétait ad nauseam...
    ON peut choisir de ne pas le croire, mais l'idée de ne pas aller à l'abattoir dans deux ans sert à utiliser l'Institut pour refaire l'information qui a été abandonnée depuis 1995.