Des actes de sauvagerie qui ne sont jamais commis par des sauvages
15 février 2024
Les filles et les femmes autochtones sont six fois plus à risque d’être tuées que les filles et les femmes non autochtones, démontre une étude de Statistique Canada.
Entre 2009 et 2021, 490 filles et femmes autochtones ont été tuées au Canada, ce qui représente un taux de 4,27 meurtres pour 100 000 habitants. En comparaison, l’organisation a recensé 0,73 meurtre par 100 000 habitants pour les femmes non autochtones, un taux six fois moins élevé.
«À l'instar des femmes et des filles en général, la plupart des femmes et des filles autochtones victimes d'homicide ont été tuées par une personne qu'elles connaissaient (81 %). Dans la majorité des cas, l'assassin présumé était également autochtone (86 %), a détaillé Statistique Canada.
Autrement dit, on a affaire à de la violence entre autochtones qui s'entretuent les uns les autres.
Et la Justice qui craint les indiens comme la peste réduit au minimum les peines: Voici comment elle s'y prend:
Statistique Canada a aussi remarqué que les accusations déposées contre les suspects sont généralement moins graves lors des meurtres de femmes autochtones. Ainsi, seuls 27 % des suspects de meurtre se sont retrouvés avec une accusation de meurtre au premier degré, contre 54 % des suspects de meurtre impliqué une femme non autochtone.
Les dossiers impliquant des femmes autochtones assassinées débouchent majoritairement sur des accusations de meurtre au second degré, dans 60 % des cas, constate-t-on dans l’étude.
Cette distinction peut influencer grandement le temps que passera un meurtrier derrière les barreaux. Une personne trouvée coupable de meurtre prémédité sera éligible à une libération conditionnelle après 25 ans de détention, contre 10 ans pour un meurtre non prémédité.
Source: Les femmes autochtones six fois plus susceptibles d’être tuées