Un Climategate plane sur Copenhague
25 novembre 2009
Je me pose la question suivante. L'humanité vit dans une ère interglaciaire. Il y a à peine 10,000 ans, 2 km de glace recouvraient l'endroit où nous nous trouvons. Comme le nom l'indique, les périodes interglaciaires se situent entre deux glaciations. Si on se fie aux cycles de Milankovich, nous ne sommes pas sortis du cycle glacière-interglaciaire. Nous pourrions donc revoir les glaciers au Québec d'ici 10,000, voir 50,000 ans. Vous, moi, mes fils et mes petits fils seront tous morts. Mais dans l'histoire de l'humanité, 10,000 ans, c'est relativement peu.
Donc je reviens à ma question " L'émission de CO2 est-elle réellement nocive pour l'humanité ?" A-t'on plus peur du changement que de la température plus élevée en elle même ?
L'humanité est-elle trop ancrée dans ses petites habitudes ?
Dans le cas du Québec, une augmentation de température voudra surement dire plus d'eau évaporée des océans, donc plus de pluies. Ça voudrait dire également des températures plus clémentes. On pourrait penser voir des pêchers à Rougemont et des Vergers à Sept-Iles. Ça maximiserait, d'une certaine façon, la capacité nouricière du Québec.
Je conviens que le changement en tant que tel est dramatique. Que le Bangladesh sera innondé, tout comme des millions d'humains sur la terre. On doit cependant se poser la question s'il n'est pas normal que le climat change ? Que l'on doit s'y adapter.
Au petit age glaciaire, nos ancêtres ont vraiment du manger leurs bas. La tempête du siècle, leur paraitrait d'une insignifiance absolue. Il y a même eu en 1816 une année sans été, à cause de l'irruption du Tambora, en Indonésie. C'est pas mêlant, il est tombé 30 cm de neige entre le 8 et le 16 juin 1816 dans la région de Québec.
Qu'arriverait-il si le lac Toba, ou le parc Yellowstone entraient en irruption ? Serait-on content, alors, des degrés accumulés par l'effet de serre? L'irruption du Lac Toba a faillit anéantir l'humanité, il y a 70,000 ans. Le dome de résurgence du lac Toba s'est élevé de 450 m récemment. La baloune augmente et on ne sait pas quand elle va pêter ...
Tout ça pour dire que, quelques degrés en plus ne sont peut être pas un mal si "pire" que l'on pourrait le croire. Que la survie de l'espèce humaine passe peut-être, justement, par l'effet de serre. Que vaut peut-être mieux des degrés en plus, que des degrés en moins, considérant qu'il y a beaucoup de terres dans l'hémisphère nord.
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Votre argument sur les ressources s'applique pleinement. On ne doit pas gaspiller les ressources, afin d'en assurer la pérénité. Tôt ou tard, le jeux de l'offre et de la demande placera l'humanité devant des choix qui ne pourront s'assumer que sur le long terme.