Nouvelle formule appliquée au commentaire de Tribune libre
1 septembre 2009
Hourra !!!!
Fiducies de revenu
Référendum de 1995
Denis Vaugeois : Ex-directeur général des relations internationales (1970-1974), historien et éditeur. Sillery, le 27 décembre 2005
Guy Paiement : Pour le Collectif des journées sociales du Québec, Michel Rioux : Pour le Collectif des journées sociales du Québec
Stephen Handelman, Time International
Mathilde François, Auteuil
Nomination de Wilfrid-Guy Licari à la Délégation générale du Québec à Paris
Louise Beaudoin, Ancienne ministre des Relations internationales
Robert Comeau, Titulaire de la chaire Hector-Fabre d'histoire du Québec, Université du Québec à Montréal
Monique Gagnon-Tremblay : Ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie
Marcel Proulx, député, Hull-Aylmer
Dénonciation de la nomination de Wilfrid-Guy Licari
Benoît Bouchard, Ambassadeur en France de 1993 à 1996
Martin Ouellet
Jean-Sébastien Ranger. L'auteur étudie au baccalauréat en Science politique à l'UQAM
1 septembre 2009
Hourra !!!!
1 septembre 2009
J'approuve cette saine décision avec enthousiasme.
Elle forcera les intervenants à penser et à structurer leur pensée, suffisamment pour en exprimer l'essentiel, en une seule fois, sans s'appuyer sur celles autres.
Les débats n'en seront que plus et mieux soutenus.
Merci pour tout, cher monsieur Frappier.
Andrée Ferretti.
1 septembre 2009
M. Parent,
Comme suite à ma réplique à votre attaque à mon endroit au titre J’ai le goût du Québec - Claude G. Thompson Tribune libre de Vigile - 31 août 2009, je réplique ici à semblables assauts.
« Un certain Luc Archambault, célèbre par ses romans-fleuves insipides et ses commentaires des commentaires des commentaires ad nauseam, se permet même de mentir à répétition. »
Une attaque personnelle sans fondement. D'abord un sophistique et méprisant préambule qui se conclut par une accusation grave. Mentir. Friser n'étant que superfétatoire et effet de toge. Le mal est fait.
N'importe quoi !
« Il n’est pas vrai que je sois contre l’union des forces indépendantistes. Ça, c’est la lubie de St-Luc. Il faut être pour une union. Là où je me pose une question existentielle c’est sous quel parapluie. »
Vous supposez bien sûr que le parapluie en question est le PQ. Or cette seule supposition montre que vous êtes contre l'UNION. En effet, un UNION n'impose aucun parapluie. Ce n'est pas de ralliement dont il est question, mais bien d'UNION. ET, le parapluie en question c'est à nous d'en définir les termes, nous qui prônons l'UNION. Et c'est ce que nous voulons, définir les termes des STRATÉGIES et du PROGRAMME COMMUN capable de faire cette UNION.
« Le temps, les années et les constatations d’inaction font qu’on ne peut plus le faire sous le PQ, il n’est manifestement plus crédible, je n’y peux rien, il faut être complètement aveugle pour ne pas le voir. »
Personne n'a parlé de « faire » une UNION « sous le PQ ». Ça, ce n'est pas une UNION, c'est un RALLIEMENT. Ce n'est pas ce dont il est question s'il est question d'UNION. Et, il a toujours été question d'UNION. Et pas n'importe laquelle, il a toujours été question d'UNION des forces des TOUTES les composantes citoyennes, militantes et politiques de la mouvance souverainistes. Ce qui implique l'adhésion des véhéments, comme vous et moi. Ce qui implique la CONSTITUTION d'un PROGRAMME COMMUN qui soit autre chose que ce qui est initialement engagé pour le moment par le PQ. Ce qui implique donc des termes nouveaux dont il nous faut exposer et discuter le contenu. Ce que nous faisons dans de nombreux titres ici.
« C’est tous ensemble qu’on pourrait trouver une solution à ça, une réponse congrue. Pas en luttant obstinément pour un parti à l’éthique moribonde. »
Nous sommes d'accord donc. Et ce n'est certainement pas moi qui « lutte obstinément » pour défendre l'actuelle donne péquiste en cours d'élaboration.
« Quelle est donc la solution ? Québec Solidaire ?... je ne sais pas, du moins pas encore. »
Voilà bien une autre assertion qui vous fait ne pas considérer l'UNION. Vous envisagez toujours la chose en termes de RALLIEMENT. Celui au PQ, vous l'écartez, et vous vous tâtez pour considérer celui à QS. Or, ce n'est aucunement de ça qu'il est question.
« Le jeu de mots « niaiseux » de Luc Archambault pour dénigrer le QS en parlant de Québec Solitaire, ne fait pas avancer le débat, au contraire, il rabaisse son auteur, il y a mieux à faire que de l’humour de bas étage, du dénigrement par le ridicule. »
C'est étonnant comment vous dénoncez le « dénigrement » en vous autorisant pire encore. Où est la congruence et la logique ?
ET, je ne dénigre pas l'auteur, je décris bien son refus de discuter de l'UNION abondamment documenté. Je dis que sa vision des choses ne pourra que faire de Québec solidaire un Québec soliTAIRE. Ce n'est pas de l'humour dénigrant, c'est une image qui décrit bien tel enfermement, que du reste n'est que le fait de Christian Montmarquette, j'ai bien dit que Québec solidaire n'abondera pas dans cet isolationnisme, d'après moi.
« Manifestement beaucoup de Québécois sont encore dans la phase d’adolescents attardés et ont beaucoup de mal à briser la coquille qui les empêche de voler de leurs propres ailes. »
Je suppose que ces insultes s'adressent encore à moi. Or, je ne suis pas un poulet. ET, si j'en étais un, je vole de mes propres ailes. Je ne prône pas ce que vous dites. Je ne prône pas un RALLIEMENT à qui que ce soit. Je suis en faveur d'une véritable UNION de TOUTES nos forces, et je plaide en cette faveur de toutes mes forces.
Je dis que pour la faire cette UNION il faut définir les termes de ce qui chacun nous apparaît être l'ESSENTIEL à mettre de l'avant sous PROGRAMME COMMUN articulé autour de STRATÉGIES endossées par une COALITION de GOUVERNEMENT MULTIPARTITE. Il n'est pas question de nous agglutiner sous quelqu'autre parapluie partisan. Il est question d'unir les différents partisans actuellement en perpétuelle querelle improductive, sur un ESSENTIEL COMMUN, et avec d'autres je participe à l'exposé et à la discussion de ses termes. Je vous invite à le faire en laissant de côté cette idée de RALLIEMENT et en endossant plutôt celle de l'UNION que vous refusez en prétendant qu'elle est une invitation au RALLIEMENT partisan. Ce qui n'a jamais été le cas.
Tout cela énoncé à titre de propositions dont on peut discuter.
Acceptez-vous ou pas cette invitation à discuter de l'UNION ?
Dans tous les cas, vos assauts contre moi sont disgracieux, insultants, déplacés et n'ont pas lieu d'être. Je vous prie de les retirer et de vous excuser. Je vous pardonnerai d'autant plus volontiers que je suis sûr que nous partageons, ou pourrons partager ce même désir d'UNIR nos forces.
Ce désir qui doit se maintenant prolonger dans un travail patient, ardu, mais nécessaire. Celui qui consiste à collectivement de nous préparer à faire FRONT COMMUN lors des prochaines élections à venir à Montréal, Ottawa et Québec, de manière tellement unie et déterminée quelles ne pourront qu'être toujours plus décisives les unes que les autres. Ce qui ne pourra que susciter qu'une croissante et toujours plus enthousiaste mobilisation.
Celle qui nous permettra enfin d'appeler ce PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC qui nous est si cher, à pour la première fois de sons histoire, nommément répudier sur son territoire national l'État illégitime et abusif du Canada pour fonder la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC, qui aura seul valide cours légal dès lors qu'il approuvera nommément la CONSTITUTION PRIMORDIALE rédigée par la Constituante qui sera réunie dans l'ASSEMBLÉE de la DÉPUTATION du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC, et votée par l'Assemblée nationale dès après l'élection d'une COALITION de GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ MULTIPARTITE, s'étant engagée à le faire en vertu de STRATÉGIES et d'un PROGRAMME COMMUN dont nous devons aujourd'hui exposer et discuter les termes pour nous entendre dans l'UNION de nos forces, et capable d'emporter l'adhésion de TOUTES les composantes citoyennes, militantes et politiques de la mouvance souverainiste, y compris la vôtre donc.
Cela parce que vous aurez participé à la constitution du consensus à faire d'ici les prochains mois afin de mettre au point une PROPOSITION formalisant le tout à soumettre à l'attention de tous et toutes les souverainistes du Québec.
Cela, pour qu'émerge enfin de quoi susciter un espoir vrai d'avancement, un espoir irrésistible et irréductible capable de susciter une mobilisation sans précédent, capable de remobiliser toutes ces forces anciennes aujourd'hui dispersées dans le navrant paysage du pays de la démission, du découragement, de l'impuissance engendrant le si dommageable absentéisme politique et son improductif prolongement dans l'abstentionnisme électoral, capable de mobiliser toute force nouvelle actuellement dispersée ou distraite par toutes espèces de raisons déraisonnables.
Si vous acceptez cette invitation, endossez-vous les OBJECTIFS PARTAGÉS par les personnes engagées dans telle constitution de l'UNION à faire, qui n'est en aucun cas un ralliement sous quelque parti que ce soit ?
PROJET - STRATÉGIES et PROGRAMME COMMUNS de SOUVERAINETÉ
Dossier spécial de la Tribune libre
OBJECTIFS PARTAGÉS par les PARTICIPANT(E)S
- Exposer et discuter les termes de STRATÉGIES et d'un PROGRAMME COMMUNS de SOUVERAINETÉ ;
- Nous entendre sur l'ESSENTIEL de leurs termes ;
- Solliciter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
Signataires : CUMULATIF du 2009 09 13 - 16h
Luc Archambault, Raymond Poulin, Gaëtan Dostie, Ghislaine Caron, Daniel Roy C.A., Michel Gendron, Nicole Hébert, Steve Quilliam, etc..
Stratégies de convergence Programme commun de souveraineté-
Tribune libre de Vigile - Ouhgo- 2009 06 15
SI vous endossez ces OBJECTIFS, transmettez-moi vos noms dans un message public ici dans Vigile ET/ou privément...
ET privément pour ne pas échapper votre nom dans une page publique de Vigile que je n’aurais pas consultée.
Cela en me transmettant vos noms dans un {{message privé via ma page auteur de Vigile, en spécifiant que vous acceptez de le voir (ou non) publié en complément de la liste plus haut déposée.
Si vous m’avez déjà transmis votre nom et qu’il n’apparaît pas… merci de me le signaler en privé
Il me tarde de vous voir et savoir des nôtres, et j'espère lire bientôt vos propositions, énoncés, avis, ou appuis, concernant les termes de cet ESSENTIEL qui nous fait être du même côté, contre les canadianisateurs de tous ordres qui ne comptent plus que sur la division et la dispersion improductive de nos forces pour nous contrer entre autres choses par un lourd et pernicieux PQ-Bloc-Auto-Rentre-dedans. Car, c'est leur seul espoir d'assurer, un jour à la fois, la survie d'un État abusif intoxiqué par sa propre turpitude et refus de changement. Cet État du Canada usurpateur qui n'a jamais pu obtenir et qui n'obtient toujours pas le OUI qui le validerait, pour la bonne et simple raison qu'en l'état, cet État illégitime est répudié par la majorité des Québécois.
Vive la République démocratique du peuple souverain du Québec libre !
1 septembre 2009
Vous rendez-vous compte? Luc Archambault a écrit, croyez-le ou non, 4 commentaire (sur 11), longueurs hors propos, polluants, assomants sur des commentaires et continue à commenter d'autres commentaires ce qui n'a aucune raison d'être, il n'y a plus de fin. Au secours!... délivrez-nous de verbo-pollueur.
Ivan Parent
1 septembre 2009
Tout à fait d'accord avec M. Lapointe.
D'ailleurs, cela fait maintenant environ 2 ans que j'attends que la Commission d'accès à l'information traite enfin ma plainte contre Radio-Canada qui signe des ententes secrètes avec La Presse dans le dos des citoyens.
Pendant ce temps, les propagandistes gescaïens sévissent avec la toujours même régularité sur les ondes publiques de la SRC que les chroniqueurs de Vigile et les Québécois qui les lisent financent à même leurs taxes et impôts...
C'est à faire vomir!
P.B.
1 septembre 2009
Que ce soit l’étude de l’histoire-du-temps-présent ou celle du passé, notre tradition semble confirmer notre manière d’analyser la vie politique dans une perspective événementielle. Par exemple, Stéphane Kelly dans La petite loterie (Comment la Couronne a obtenu la collaboration du Canada français après 1837, Les Éditions du Boréal, 1997) recherche surtout le rôle des acteurs dans l’histoire plutôt que celle des structures qui hypothèquent lourdement la pensée indépendantiste.
Il raconte l’histoire tragique des Étienne Parent, Louis-Hyppolite LaFontaine et Georges-Étienne Cartier qui se rangent de guerre lasse dans le camp des collaborateurs du Canada-Anglais. On sait aujourd’hui qu’ils sont légion. Pourtant, beaucoup d’entre eux étaient des révoltés au début de leur carrière. La situation n’a pas changé au XXe siècle et elle perdure en ce début du XXIe siècle. Rien ne nous annonce la fin prochaine de ce processus de démission.
Depuis l’Acte constitutionnel de 1791, les Canadiens se complaisent dans la politique-domaine-des-rivalités, de cette lutte politique qui oppose des acteurs (voir les hommes et les femmes politiques, les partis politiques, bien évidemment, les journalistes et tous les activistes du débat public qui pérorent sur notre situation de colonisés qui est, dans les faits, une situation encore plus grave soit celle de notre ANNEXION AU CANADA-ANGLAIS. Nous sommes annexés.
L’intérêt pour les Québécois-Français consisterait plutôt, aujourd’hui, à aborder la politique-programme-d’action qui concerne principalement la prise de décision. Cette transformation de notre comportement culturel nous permettrait de mettre en évidence le but à poursuivre et surtout de mettre le cap sur la finalité de l’action que sur la poussière des événements que nous vivons quotidiennement, Ce nouveau regard permettrait probablement aux indépendantistes en réserve de l’action politique partisane ou des débats stériles et répétitifs d’entrevoir le mouvement qui obligerait la société québécoise à endosser un point de vue nettement indépendantiste. Aucun changement, en ce moment, ne s’annonce dans cette direction. Nous demeurons dans le parle, parle, jase, jase…
1 septembre 2009
Votre observation est très juste concernant la proposition de constitution lorsque le parti Libéral était minoritaire.
Ce fut un rendez-vous manqué a cause de l'ADQ et cela nous a permis de connaitre le vrais visage de Mario Dumont. Nous avons beau écouter les indépendantistes et les souverainistes s'entre-déchirer entre eux, la seule façon de faire avancer la cause du Québec (pour l'instant) est de poser des gestes concrets pour faire avancer la cause,
Richard Coté
Lac Mégantic
Nouvelle-France
1 septembre 2009
@ Gilles Bousquet qui dit :
«M. Montmarquette continue son haïssable entreprise de démolition du PQ pour pouvoir mieux construire Québec solidaire. M. Montmarquette serait mieux avisé de recruter chez les fédéralistes. C’est beaucoup plus difficile mais ça serait plus utile pour la souveraineté du Québec.»
Je réponds :
De mon point de vue, je ne m'évertue fondamentalement pas à «démolir le PQ».
De mon point de vue «je lutte pour l'indépendance», faite pour les bonnes raisons et de la bonne manière.
Sachez bien que la critique acerbe que je fais du Parti québécois n'est pas «le but» mais «la conséquence».
Puisque je critique tout ce qui va à mon sens «CONTRE» le Québec et «CONTRE» l'indépendance; c'est à dire : «Les libéraux», «Les fédéraux», «Les péquistes» «Les adéquistes», et s'il le faut, même, «Québec Solidaire» (comme je l'ai déjà fait..) lorsque je le sens à côté de la plaque.
Mais heureusement, selon des informations de la direction nationale et sans doute à cause de certains de mes articles qui n'y sont pas complètement étrangers, tel que je l'avais annoncé au printemps dernier, Québec solidaire va sans doute donner à la question nationale toute l'ampleur et toute l'importance qu'elle mérite, contrairement aux sempiternelles tergiversations du PQ au sujet de l'indépendance du Québec.
D’autre part, lorsque vous dites :
«M. Montmarquette serait mieux avisé de recruter chez les fédéralistes. C’est beaucoup plus difficile mais ça serait plus utile pour la souveraineté du Québec.»
Je vous réponds :
Avec l'élément programmatique et la notion que je viens d'élaborer dans mon récent article titré :
«L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas !»
Le«NATIONALISME ÉCONOMIQUE DE GAUCHE»(que vient par ailleurs d'appuyer la direction nationale de Québec Solidaire), sera un des moyens les plus puissants pour convaincre des fédéralistes, des indécis, des craintifs ou des nouveaux arrivants de voter «en faveur» de l'indépendance du Québec.
Merci de votre commentaire, qui m'aura donner la chance de livrer ces explications et de préciser ma pensée.
{«Vive un Québec libre et prospère pour tout l'monde et pas seulement une élite !»
____________________
Christian Montmarquette
Membre de Québec Solidaire
Militant pour l'éradication de la pauvreté et l'indépendance du Québec
1 septembre 2009
Monsieur Parent, j'ai moi-aussi lu ce livre formidable qui donne l'heure juste concernant cet esprit anglo-saxon que vénère tellement monsieur Gaudette et tous les lèche-bottes de son acabit.
Vous avez utilisé une bonne expression par l'annihilation de leurs conquis.
A tous ces collaborateurs patentés, je leurs suggère la lecture de PORTRAIT DU COLONISÉ d'Albert Memmi suivi de LES CANADIENS FRANCAIS SONT-ILS DES COLONISÉS? AUX Éditions l'Étincelle.
Ils en viennent à aimer leurs chaînes et à préférer la langue et la culture de leurs maîtres.Monsieur Gaudette devrait se reconnaître!
Souvenez-vous du logo de la compagnie RCA VICTOR qui montrait un jeune chien, l'oreille pointée vers le cornet du gramophone. On pouvait y lire la maxime suivante: HIS MASTER'S VOICE.
Il écoute la voix de son maître!
1 septembre 2009
J'abonde dans votre sens, M. Thompson. Et:
"Vous savez monsieur Archambault, la clarté de vos positions, la sincérité de votre démarche indépendantiste, la profondeur de votre réflexion et l’accueil généreux dont vous faites montre à l’égard des individus de toutes cultures qui immigrent au Québec suffisent largement à diffuser votre engagement envers le projet de pays qu’est le « notre »."
Là-dessus aussi, je vous seconde. Je trouve que Luc Archambault a raison de s'obstiner et de reprendre encore et encore certains arguments majeurs qu'il expose avec clarté. On peut toujours souhaiter ses démonstrations plus courtes, ce que j'ai eu l'occasion de lui exprimer et d'obtenir sa réponse que je respecte, mais ses idées cheminent. Et ses détracteurs affichent souvent la même "longueur" avec parfois moins de consistance. Et, peut-être, de saine distance.
Oui, travaillons dans le sens qu'avec d'autres il propose et nous avancerons.
Merci de souligner cela.
Nicole Hébert
31 août 2009
Cher Monsieur Claude G. Thompson
Merci d'abonder à mes invitations à la mobilisation. Merci pour vos compliments. Merci de prendre la peine et le temps de le faire ici publiquement dans Vigile.
Ce que vous dites en me faisant le reproche de la longueur de mes interventions ne semble pas tenir compte de votre propre capacité à produire des textes tout aussi étoffés et foisonnants...
Accommodements raisonnables et appartenance religieuse
Tribune libre de Vigile - 6 novembre 2007
Cela dit, je ne fais pas exprès d'être long. Et travaille à être plus brefs et concis.
Permettez-moi de commenter votre invitation...
« ... je demande en grâce de cesser de décrier l’opinion d’autrui. Y répondre ne fait qu’entretenir la division et nous fait nous perdre dans de stériles débats qui ne mènent nulle part. Argumenter est inutile, c’est créer l’enthousiasme qui importe. Un débat mature ne devrait se faire que sur ce qui compte, et ce qui compte justement, c’est le pays. »
Vous soulevez là une bonne question mais, comme vous vous en doutez, je ne partage pas la réponse que vous donner en choisissant de ne pas répondre aux opinions auxquelles nous n'adhérons pas.
En somme cela revient à dire qu'il ne saurait y avoir de débat.
Cela dit je comprends que vous choisissiez de ne pas argumenter. C'est un choix personnel qui ne se discute pas. Par contre, le mien, contraire au vôtre se discute...
Permettez-moi d'exposer les raisons qui motivent mon implication dans de nombreux débats. De un, je crois qu'il faut considérer le contexte de l'expression citoyenne politique dans les médias en général et les médias nouveaux internautiques. De nombreux partisans tentent d'attirer à eux de nouveaux adeptes et pour ce faire développent des stratégies qui les font être très présent et obstinés. Une réplique s'impose. Sinon, l'envahissement ne peut que progresser, perdurer, convaincre.
J'aimerais bien que ce que vous dites advienne, malheureusement, dans un contexte où les pages sont envahies par le dénigrement, les appels à la divisions, le découragement ne peut que devenir communicatif.
D'aucuns aiment à penser que cela n'a pas d'impact, ou que cet impact peut être limité, parce qu'il serait marginal. J'ai peine à adhérer à cette thèse.
Il faut donc combattre la propagande par sa dénonciation.
Quant aux idées fausses, aux arguments erronés, aux avis qu'on ne partage pas, aux choix politiques ou stratégiques à faire, je pense que le mieux est d'exposer ses idées, de considérer les autres, et d'en débattre, le plus rigoureusement et courtoisement possible. Cela en ayant à coeur de chercher le compromis exempt de compromission, capable de provoquer un mutuel ralliement.
Et cela il est vrai semble accroitre la division. Mais elle ne fait plutôt que la montrer sous son vrai jour, elle préexiste. Le fait de la voir ne la fait pas plus importante qu'elle en l'est déjà. Cependant le fait de la voir peut au cours de l'exercice de discussion, survenir de vraies rencontres, de vraies et réciproques modifications d'opinions, convergeant vers un point de rencontre inconnu des parties auparavant. Ce qui provoque un commun ralliement et en susciter d'autres.
Il faut comprendre aussi que nous faisons face à des attaques hostiles, même dans Vigile. Le but est de susciter, provoquer, entretenir la division et ce de venant à la fois de l'extérieur et de l'intérieur du mouvement souverainiste pour des raisons différentes mais qui provoque le même enfoncement du mouvement.
De l'extérieur, d'aucuns se faufilent jusqu'ici et diffusent des raisonnement fallacieux des plus tordus, et je ne vois pas comment les démonter, autrement qu'en prenant le taureau par les cornes pour en un à un tirer chaque fil de cet écheveau volontairement inextricablement présenter dans cet État difficile à contrer. On pourra critiquer tout ça, mais je persiste et signe, je crois qu'il faut agir, le laisser-faire ne peut que nous diviser encore davantage.
De l'intérieur, il faut comprendre que d'aucuns pensant valablement contribuer à la cause, pensent qu'il faut mettre de l'avant qui la gauche, qui l'indépendance, qui la dénonciation de telle mouvance, pour nous faire supposément recommencer ailleurs plus vite et mieux. Je m'oppose à ce fallacieux projet. Nous devons plutôt faire l'UNION de nos forces.
Il y a donc des discussions hostiles négatives auxquelles il faut répondre et il y a des discussions positives cordiales qui permettent de débattre de tous les sujets, pour nous entendre, pour avancer.
La situation est mouvante, elle évolue, des idées nouvelles surgissent, elles doivent pouvoir s'exprimer, pour être débattues.
Discuter pour nous comprendre et nous mutuellement entendre
L'argumentaire est incontournable. Parfois il faut le décortiquer pour démêler le tien du mien et parvenir à donner aux mots, aux concepts, un sens commun partagé. Chacun ayant un vécu différent, appréhendera la situation différemment, apportant un éclairage nourrissant qui ajoute au contenu déjà connu. C'est ce qui fait évoluer le monde à tous égards.
Mais vous avez raison, ce n'est pas tout
Il faut aussi avoir accès à des communications qui hors le débat, ou après le débat parce qu'il permet justement d'y parvenir, permettent de nous donner le goût du Québec, le plaisir de l'action, la force de la cohésion. ET cela doit être de plus en plus présent, doit émerger de nos discussions et débats, de plus en plus. Car, après cette période actuelle de préparation aux prochains et décisifs rendez-vous électoraux, il faudra cesser et agir de manière solidaire, cohérente pour combattre nos adversaires dans l'UNION de nos forces. Celle que nous tentons de faire naître ici et ailleurs.
Et il n'y a pas de plus forte UNION que celle qui a pris le temps qu'il faut pour la faire non pas superficielle mais profonde et étendue à toutes ses composantes.
Nous avons beaucoup de ménage à faire, dans les vieilles idées inutiles, les jeunes idées prometteuses et les anciennes toujours jeunes et productives. Il faut démêler tout ça, en profondeur. Plus nous irons au fond des choses, plus notre ménage se sera fait dans les moindres recoins de notre maison militante, plus tout cela sera largement partagé par le plus grand nombre de personnes ou de composantes, plus nous pourrons affronter nos adversaires et déjouer rapidement et efficacement leurs enfarges, leur propagande, leur arguments fallacieux, leurs menaces de représailles, leurs odieux trafics, leur habiles sophismes, leurs vicieux mais attrayants chantages.
Il nous faut développer des réseaux actifs capables d'agir sur tous les fronts. La combattivité qui vous parait nuisible, une fois tourné non plus à l'intérieur mais à l'extérieur sera une arme des plus efficaces. Si nous savons faire l'UNION de nos forces sur les termes d'un ESSENTIEL irréductible, tout ça n'aura que mieux construit, structuré nos énergies, nos forces, nos habiletés, nos capacités à lutter, à nous mobiliser, à nous appuyer.
Un peu comme font les lionceaux en se querellant, ils deviennent ainsi de redoutables chasseurs. Certes il faut apprendre à n'être pas que des lionceaux qui jouent à la guerre... Mais il y a de ça et plus nous saurons dépasser ce stade du jeu querelleur pour en faire une stratégie de la synergie, de l'action commune, du débat constructif, plus nous préparons utilement la lutte à mener pour vaincre les canadianisateurs qui n'ont d'autres objectifs que de nuire à notre UNION et cohésion.
Plus des gens comme vous prendront, oseront prendre la parole pour nous inviter à l'UNION de nos forces, dans l'exposé de propositions mobilisatrice, plus les diviseurs canadianisateurs seront isolés dans leur vindicte et plus elle apparaîtra improductive. Plus elle sera marginalisée.
Sans réplique, on pourrait la croire majoritaire. Elle est comme la grenouille de la fable qui se grossissant parvient à se croire aussi grosse que le boeuf. Le hic, c'est que dans l'intervalle, nous y croyons plus qu'on ne le devrait.
PRÉPARER les prochaines élections.
Le mieux c'est de tout de suite et le plus efficacement possible, crever la bulle. Plus nous serons en mesure de le faire efficacement, systématiquement, plus nous serons efficaces en périodes de crises cruciales.
De leur côté, les activistes aussi testent leurs moyens et leurs chances de nous intimider, influencer. Les laisser faire ne fait qu'accroitre leur combativité, que nous livrer impuissants à leurs assauts.
Ce pourquoi je comprends bien votre demande, mais choisit de ne pas y souscrire. Il nous faut à la fois combattre et débattre. L'important est de savoir faire la différence entre discussion hostiles et débat cordial.
Je pense la faire, mais bien sûr, tout ça est perfectibles et merci d'avoir pris la peine de nous rappeler que tout cela n'a de sens que dans la mesure où nous parvenons à faire l'UNION de nos forces pour être en mesure de donner à tout un peuple le goût de se mobiliser pour le Québec, afin qu'il invalide l'État actuel illégitime d'un Canada usurpateur afin de fonder un État valide et légitime...
La RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC.
31 août 2009
Je suis tout à fait d'accord avec vous mais.. je préfère le mot nation à peuple. Le mot nation est selon moi plus inclusif :
<< Nous entendons par nation une société matériellement et moralement intégrée, à pouvoir central stable, permanent, à frontières déterminées, à relative unité morale, mentale et culturelle des habitants qui adhèrent consciemment à l’État et à ses lois. >>
MAUSS, Marcel
Sociologue et ethnologue français (1873-1950)
Source : La Nation
Salutations et merci pour votre texte.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!