Les contraintes du quotidien et les manoeuvres des médias à la solde nous empêchent de voir les événements dans leur perspective et d’identifier la dynamique dans laquelle ils s’inscrivent. Ainsi, la personne qui suit l’actualité au jour le jour et s’indigne à juste titre des révélations scandaleuses de la Commission Charbonneau perd facilement de vue la séquence de maturation de l’opinion qui nous y a conduit, et où elle mène.
Pour faire court, et au risque d’échapper quelques éléments pertinents au passage, le but étant ici de comprendre ce qui se passe et ce qui nous attend, la Commission Charbonneau tire son origine des conclusions que les Québécois ont tiré de la Commission Bastarache, chargée de faire la lumière sur le processus de nomination des juges par le Gouvernement Charest.
À cette occasion, ils ont découvert un Jean Charest retors et finasseur en qui ils ne pouvaient pas faire confiance, et l’existence d’un système parallèle occulte dont les amis du régime étaient les grands profiteurs, au détriment de l’intérêt collectif et du bien commun.
Charest n’allait pas se remettre des accusations portées par son ancien ministre de la justice, Marc Bellemare, jugé par la population infiniment plus crédible que lui, à l’effet que son gouvernement, atteint de magouillite aiguë, était le plus corrompu que le Québec ait connu depuis des décennies.
À partir de ce moment-là, les sondages se mettent à coller, avec un taux d’insatisfaction de plus de 70 % sur une longue période. Lorsque Jean Charest tente de réduire la pression en annonçant la tenue d’une enquête sur l’industrie de la construction, il obtient le contraire du résultat recherché. Sa tentative de limiter les pouvoirs et la portée de l’enquête se retourne contre lui, et il doit céder sur toute la ligne.
C’est dans ce contexte que survient le Printemps érable lorsque l’annonce de la hausse des droits de scolarité cumulée à une mauvaise gestion de la situation jettent pêle-mêle étudiants et population générale dans la rue pendant plusieurs semaines, à une échelle sans précédent au Québec. On ne parle plus de manifestations, mais d’un véritable soulèvement populaire qui ne prendra fin qu’à l’annonce des élections générales. C’est la Phase 2 du processus qui aboutit à la défaite du Gouvernement Charest le 4 septembre 2012.
Ce n’est pas une défaite ordinaire. C’est le rejet d’un régime devenu si impopulaire que ses partisans en sont réduits à cacher leur intention de vote dans les sondages, ce qui se traduira par quelques surprises au fil d’arrivée.
La tension sociale est si grande que la victoire du PQ est assombrie par un attentat terroriste contre la première ministre élue qui fait un mort, à l’incrédulité générale. Un militant extrémiste anglophone est rapidement maîtrisé dans une opération qui recèle encore de troublantes zones d’ombre.
Les médias à la solde s’efforcent par tous les moyens de minimiser la portée de l’incident, allant même jusqu’à ne pas évoquer l’hypothèse d’un attentat terroriste, par crainte d’un embrasement social qui menacerait l’emprise des « élites de pouvoir » sur la population.
Dans les jours qui suivent l’élection du PQ, la Phase 3 du processus s’enclenche avec le début des audiences publiques de la Commission Charbonneau et deux témoignages sur le crime organisé et la mafia, dont un du célèbre policier agent double Joe Pistone, héros de la production hollywoodienne « Donnie Brasco ». Pistone décrit le quotidien de la mafia. L’autre témoin, une universitaire italienne, racontera comment la mafia s’infiltre par la corruption dans le système politique et dans l’économie, et finit par tout gangrener.
Puis on passe à la réalité avec une suite étourdissante de témoins qui viendront confirmer les dires des deux premiers, dans une série d’épisodes colorés frisant presque la caricature. On se souviendra longtemps des scènes tournées dans le cadre de l’enquête Colisée qui nous montrent le patriarche Nicolo Rizzutto en train de se bourrer les chaussettes de liasses de billets de banque. À ce stade, nous sommes encore dans le folklore et les pantalonnades* (le jeu de mots était irrésistible).
Les choses se corsent avec le début des témoignages de hauts fonctionnaires de la ville de Montréal qui viennent expliquer comment tout le processus d’attribution des contrats était faussé au bénéfice des firmes d’ingénieurs et des entreprises de construction organisées en cartel. On découvre alors que les dirigeants des plus grosses firmes de génie-conseil du Québec sont mouillés jusqu’au trognon dans des combines de rétro- commissions et de financement des partis politiques dont le principal bénéficiaire semble toujours être le PLQ.
Puis, en cours de route, surprise ! On apprend que Guy Chevrette, ancien ministre du PQ, serait lui aussi impliqué dans un tel stratagème. Exigeant de la Commission Charbonneau le droit d’être entendu séance tenante, il se fait rabrouer vertement, signe que le dossier à son sujet est très étoffé. Ce développement nous ramène à l’esprit la curieuse intervention de l’avocate du PQ au début des travaux de la Commission Charbonneau, jugée intempestive par plusieurs observateurs. Anguille sous roche ?
Et plus les travaux de la Commission avancent, plus on découvre que nos élites du monde des affaires se soucient comme d’une guigne des principes de l’éthique. Ce diagnostique ne se limite pas au secteur de la construction, comme je l’ai démontré dans les deux ouvrages que j’ai écrits récemment, « Desmarais : La Dépossession tranquille » et « Charles Sirois, l’homme derrière François Legault », que vous pourrez trouver chez tout bon libraire si vous ne les avez pas encore lus.
Avec les accusations de gangstérisme récemment portées par l’Unité permanente anticorruption contre Gilles Vaillancourt, ci-devant maire de Laval, et tous ses acolytes dont le célèbre entrepreneur Tony Accurso, on commence à comprendre que la suite va être à l’avenant, et que nous n’avons encore entraperçu qu’une petite partie de la pointe émergée de l’iceberg.
Ce matin encore, La Presse nous dévoile les dessous de l’affaire des milieux humides à Laval où l’on découvre les liens entre un entrepreneur italo-québécois de premier plan et la mafia, un développement que je vous annonçais le mois dernier dans un article intitulé GRANDS ET PETITS SECRETS DU PLQ - Laval : une île, une ville, un Gilles - Les dessous sulfureux de la démission de Thomas Mulcair et la prochaine bombe.
Ces accointances mafieuses de l’un des plus importants chefs de file de la communauté des affaires italo-québécoise sont extrêmement préoccupantes en raison de son accès bien connu aux dirigeants libéraux, tant provinciaux que fédéraux. Et pour que le contentieux de La Presse ait donné son aval à la publication d’un article l’associant aussi étroitement à la mafia, il faut que la preuve soit « béton » (le jeu de mots est fortuit). Les journalistes de La Presse ont sûrement tout un tiroir de dossiers en réserve sur lesquels ils poursuivent leurs enquêtes ou attendent le feu vert du contentieux.
Et puis, l’affaire des milieux humides est-elle un cas isolé, ou bien le PLQ se dépêchait-il d’obtempérer à chaque fois que des « personnes d’influence » issues de divers milieux lui demandaient une faveur dont on se doute bien qu’elle était assortie d’une contrepartie ? De l’argent ? Des avantages en nature ? Pour quelle valeur ? Au pays ou à l’étranger ? Des dizaines de millions comme dans le cas du CUSM ? Et qui en a bénéficié ?
Et la Commission Charbonneau n’a même pas encore abordé le volet syndical de la corruption dans l’industrie de la construction.
On découvre donc dans cette séquence comment tous les centres de pouvoir de notre société se retrouvent ébranlés et discrédités à une échelle sans précédent : le pouvoir politique, les pouvoirs de l’argent, le pouvoir syndical. Même les pouvoirs occultes (la mafia) sont menacés par le grand déballage en cours. Leur emprise n’existe qu’à l’abri des regards indiscrets. À partir du moment où les feux se tournent sur eux, cette emprise s’évanouit instantanément. Notons enfin qu’il existait autrefois un autre pouvoir, le pouvoir religieux, qui a lui aussi sombré dans le discrédit, au point d’être en voie de disparition.
Or qu’arrive-t-il à une société qui voit ainsi tous ses centres de pouvoir sombrer dans le discrédit ? L’indignation fait rapidement place à la révolte, puis à la révolution, au fur et à mesure que la situation s’enlise et s’aggrave.
À la faveur de cette révolution survient un renversement de l'ordre établi, étape dont nous avons cru pouvoir faire l'économie dans les années 1960 et 1970. Éventuellement, cette société trouve en elle les germes d’une renaissance, ou alors elle s’étiole et s’éteint tout doucement, ou dans un dernier spasme de survie.
Pour déterminer le sort qui nous guette, il faut regarder ce qui se passe autour de nous et à quelles forces nous sommes soumis.
La première chose qu’on observe, c’est que le Québec n’est pas la seule société en crise dans le monde occidental. La plupart le sont, à des degrés et des stades d’avancement divers, mais qui pointent tous dans la même direction. Jamais de mon vivant (je vais avoir 66 ans et je suis attentivement la scène internationale depuis l’âge de 13 ans) n’ai-je vécu une telle période de questionnement et de confrontations aussi généralisée sur nos grandes orientations et nos valeurs de société.
Il existe également une perception de plus en plus répandue que notre monde est arrivé à un point charnière et que nous sommes sur le bord d’un réalignement majeur, notamment sur le plan économique. Et comme personne n’est en mesure de définir quelle forme il va prendre et qui va en faire les frais, le degré d’appréhension sur l’avenir est très élevé, donc paralysant, alors qu’en d’autres temps pas si lointains, optimisme et dynamisme étaient au rendez-vous.
Pour rester sur notre continent et à nos références usuelles, les États-Unis et le Canada n’échapperont pas à ce réalignement, et la question qui se pose est celle de savoir si les forces actuellement à l’oeuvre vont favoriser la consolidation ou la dislocation des structures sociales et politiques en place.
Or il est déjà très apparent que nous nous orientons dans le sens d’une dislocation, si l’on en juge par le nombre et la fréquence de plus en rapprochée de ses signes annonciateurs. Sur Vigile, nous avons commencé à documenter déjà depuis quelque temps ce phénomène clairement identifié et reconnu en géopolitique. Ce mouvement de dislocation a pris de la vitesse en l’absence de croissance économique significative depuis 2008, et rien ne laisse présager un renversement de tendance à court et à moyen terme, tout au contraire.
C’est justement cette dimension économique de la problématique qui rend plausible l’hypothèse d’un basculement définitif dans la révolution au fur et à mesure que les effets de la crise se feront sentir, et s’il fallait qu’un choc financier brutal survienne comme en 2008, mais à une échelle amplifiée par les masses de liquidités injectées depuis pour tenter de neutraliser ses effets, le résultat serait catastrophique et jetterait des millions de gens à la rue. Le Québec n’y échapperait pas.
Pour survivre, quatre exigences : concentration géographique, richesse du territoire, solidarité économique, et cohésion sociale et culturelle. Et c’est uniquement sur une base comparative que l’on découvre que le Québec a d’excellentes chances de survie, car c’est exactement ce qu’il fait depuis 1608 sur le même territoire, avec les mêmes atouts.
En effet, rares sont les régions d’Amérique du Nord qui ont un tel profil. Au fil des siècles, nous nous sommes moulés dans notre territoire au point de ne faire qu'un avec lui, ce qui explique cette difficulté que nous avons, unique chez les Nord-Américains, de le quitter.
Par ailleurs, notre cohésion sociale et culturelle, qui constitue justement un des traits les plus forts de notre identité en raison de notre fidélité à la langue française, nous assure d'un avantage important dans un contexte d'adversité.
Cette cohésion ne fait cependant pas l'affaire de tout le monde, et notamment de ceux qui s'imaginent qu'ils pourraient mieux tirer leur épingle du jeu dans un environnement moins homogène. Le Québec est cependant engagé dans une dynamique d'ouverture à la fois pleine de promesses et de menaces.
La conjoncture devrait cependant se charger de régler quelques problèmes. En effet, quand tout va bien, rien de plus facile que de partager la prospérité avec tout le monde, mais on ne partage pas les épreuves avec n’importe qui. Le multiculturalisme débridé réserve à ses partisans de très mauvaises surprises, comme on le découvre chaque jour un peu plus en Europe.
Il ne s’agit pas de se replier sur un soi ethnique frileux, mais de reconnaître tout simplement qu’il est toujours plus facile de composer avec des personnes de mêmes affinités. Et plus les circonstances sont difficiles, plus l’exigence des affinités partagées est grande.
Pour ceux qui aspirent à l’indépendance du Québec, la période qui s’ouvre va présenter des occasions exceptionnelles. Jamais les forces qui s’y opposent n’auront été aussi faibles, ébranlées qu’elles seront dans leurs propres fondements, et absorbées à assurer leur survie sur tous les plans où elles se déploient.
L’occasion est belle de faire surgir de la crise actuelle le projet d’État québécois doté de ses pleins pouvoirs lancé en 1960, et abandonné dans le découragement de la défaite référendaire de 1980. Le pays, nous l’avons. C’est d’État qu’il nous manque.
L’expérience des dernières années nous montre que ce projet n’a fait que gagner en pertinence. Il ne reste plus qu’aux hommes et aux femmes de bonne volonté de s’arracher à la morosité ambiante et à l’emprise du quotidien pour le mener à bon port. Pas question de laisser nos adversaires nous imposer leur lecture de la situation et nous dicter ce qui est bon pour nous.
* De Pantalone, personnage de la Commedia dell'arte.
Signifie en français bouffonerie, pitrerie
Commission Charbonneau : Phase 3 d’un processus réamorcé il y a trois ans
Une révolution moins tranquille
Tous nos centres de pouvoir en voie d’effondrement
Le pays, nous l’avons. C’est d’État qu'il nous manque.
Richard Le Hir673 articles
Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95)
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24 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 juin 2013@ Peter,
Et vous avez raison d'évoquer les catastrophes naturelles.
C'est par des catastrophes naturelles que finissent en général les contre-civilisations comme la nôtre.
D'ailleurs, il est remarquable de constater qu'il y a de plus en plus de tremblements de terre, de volcans en éruption etc...
Archives de Vigile Répondre
11 juin 2013@ Peter,
Je partage votre point de vue.
C'est comme le type aux États-Unis qui a révélé que le gouvernement surveillait tout le monde. Il s'est grandement trompé s'il pensait que les citoyens américains seraient scandalisés de cela.
Ce que ce type a l'air d'ignorer, c'est que la population américaine est tout à fait d'accord avec l'idée d'être surveillé sans cesse... en autant que cela contribue à maintenir le Système.
Un peu comme pour les Québécois, c'est au Système que les Américains sont attachés.
Le Système, c'est le chacun pour soi, le "au plus fort la poche", l'incomparable plaisir de pouvoir "varloper" d'aplomb le pauvre, l'assisté social, le "syndicaleux"; pour les moins nantis, le rêve de pouvoir un jour être riche pour pouvoir faire chi.. son voisin...
Et ces "plaisirs" de la vie, ni les Québécois, ni les Américains veulent les voir disparaître...
Archives de Vigile Répondre
11 juin 2013@ Michel Bélisle
Ceux qui détiennent le pouvoir actuellement, devant la situation économique, sociale et politique d’aujourd’hui, qui se désagrège exponentiellement vers son implosion inévitable, sont en conflit d’intérêts ! Ils bénéficient de privilèges que leurs postes leur concert en tant que groupe adulé, porté par les masses abusés à travers une démocratie travestit, qui ne savent plus où donner de la tête, ni vers qui ou quoi se tourner pour trouver des gens honnêtes et non-intéressés à leur petite personne afin qu’ils s’occupent véritablement de leurs intérêts communs en tant que société ! Ils sont pour le moins très déçus des résultats obtenus avec un tel système !
Jamais ces gens ne remettront en question, fondamentalement, systématique, en profondeur, le système qui les nourrit actuellement ! Il faudra que les remises en question leurs soient imposées de force de l’extérieur, et qu’ils n’aillent plus le choix vraiment de les mettre en place, par obligation, devant l’urgence de la situation environnementale, solaire et élémentaire !
De plus, même le peuple, insécurisé, apeuré devant l’inconnu, ne voudra risquer d’envisager l’inconnu, un autre système qu’ils ne connaissent pas, de peur de perdre, ce qu’ils croient encore pour l’instant, que ce qu’ils vivent, est la vraie vie, et que leurs avantages, dépassent, les inconvénients du système de prédation. Il faudra donc, dans ce cas là aussi, que la nature les oblige en quelque sorte à faire le pas vers la nouveauté, et à envisager autres choses de différents, qui pourra les servir plutôt que de les asservir.
Seuls, les éléments de la nature, vents solaires, tempêtes géomagnétiques, rayonnements solaires, provoquant des pannes électriques majeures, généralisées, complètes, partout autour de la terre, effaçant conséquemment toutes les données informatiques à travers le monde, neutralisant toutes les armes nucléaires, mettant hors-circuit tout appareillage électrique, pourra actualiser une réforme véritable, voir, une transmutation réelle de notre monde, de ce système de prédation, qui fait qu’aujourd’hui, l’homme n’est pas libre, mais qu’il n’est devenu qu’un esclave, qui vit un semblant de vie, un ersatz de vie, un succédané de vie, qui survit plutôt, dans un système qui se nourrit de lui, à la place que celui-ci le serve bien.
Archives de Vigile Répondre
11 juin 2013Il faut cependant admettre que le statu quo politique, économique et fédéraliste est ce à quoi une grande majorité de la population du Québec tient.
Les dernières élections provinciales nous l'ont démontré.
L'attachement des Québécois au Système est proverbial, commission Charbonneau ou pas.
Pensez-y. Le Système ne permet-il pas de faire du BS bashing, de parler sans gêne contre les plus faibles de la société et toute cette sorte de choses?
Ôtez aux Québécois ce "piquant" de la vie et la vie n'est plus aussi belle...
Jean-Pierre Plourde Répondre
10 juin 2013M. Chevrette fut utilisé par M. Charest dans le protocole d'entente du traité dit de l'approche commune.
La personne responsable des négociations du transfert de nos biens et droits vers les Amérindiens était M. Yves Fortier, un président d'Alcan et un membre important du groupe Option Canada lors du référendum de 1995.
Les accommodements raisonnables étaient une manipulation médiatique pour nous convaincre d'abandonner nos droits collectifs.
Voir mon nouveau texte ici,
http://saglacweb.blogspot.ca/2013/06/lasservissement-des-citoyens-par-le.html
Merci d'être là.
Jean-Pierre Plourde,
Archives de Vigile Répondre
9 juin 2013Cher Mr Le Hir vous ecrivez:
Puis, en cours de route, surprise ! On apprend que Guy Chevrette, ancien ministre du PQ, serait lui aussi impliqué dans un tel stratagème. Exigeant de la Commission Charbonneau le droit d’être entendu séance tenante, il se fait rabrouer vertement, signe que le dossier à son sujet est très étoffé
Cet épisode avec Mr Chevrette serait-il encore un coup fourré du parti Libéral du québec,quand j'écoute la commission je me demande quand on entendera parler des vrais criminels , ceux qui dirigent les petits en bas de la liste.
Archives de Vigile Répondre
9 juin 2013M. Le Hir c'est votre texte le plus intéressant à ce jour.
Excellente vue d'ensemble d'une situation globale et de la place du Québec dans cette situation.
Merci d'avoir pris le temps.
Nous partageons généreusement.
Archives de Vigile Répondre
9 juin 2013Notre contre-civilisation va probablement connaître le sort des autres contre-civilisations qui ont existé dans l'histoire.
Un peu comme pour l'Atlantide ou comme à l'époque de Noé, notre contre-civilisation risque d'être elle aussi emportée par une série de cataclysmes naturels.
Marcel Haché Répondre
9 juin 2013@ S Sauvé
Lorsque je suis venu à Vigile, j’avais souhaité en néophyte que Vigile prenne son envol, qu’il le méritait. Je suis encore un néophyte en cette matière- un vrai féfan- que vous souhaitez à Vigile en 2.0. Je le souhaite avec vous. Au moment où les médias papiers se retirent doucement du marché, tous les médias n’ont pas chance égale sur le net, évidemment, certainement que certains sont plus égaux et même beaucoup plus égaux que d’autres… mais il me semble que Vigile, aussi peu conformiste et même irrévérencieux, pourrait trouver une niche plus redoutable encore que celle qu’il a acquise. Cela dit, j’assume mon féfanisme et je reste convaincu que Vigile doit pouvoir s’occuper de bien des sujets, d’Histoire et d’histoires, de la Mafia, des québécois de souche, des anti-québécois de souche aussi, de la presse sportive amnésique, victime de commotion cérébrale, « et bien d’autres sujets » comme il était dit à une célèbre émission de radio.
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013Bonjour M. Le Hir,
Merci pour cette analyse. Votre article est très dense.
D’abord, je crois que nous nous dirigeons vers une période très inflationniste en Amérique. Possiblement hyper-inflationniste. L’establishment américain a, je crois, déjà
prévu l’abandon du dollar US (monnaie PRIVÉE de la FED, une banque privée) a moyen terme.
Le dollar canadien ne pourra survivre a ce tsunami financier. Une monnaie nord-américaine (Canada-USA-Mexique) sera imposée. L’alliance économique et politique nord-américaine sera-t-elle centralisée ou décentralisée ? Dieu seul le sait .
Une décentralisation des pouvoirs aux USA (en faveur des États) entrainerait, a mon sens, un mouvement similaire au Canada. Cette décentralisation des pouvoirs serait bénéfique pour le Québec mais aussi pour nos amis canadiens.
Quant aux révélations de la commission Charbonneau, elles sont, a mon sens, dans l’intérêt du Québec et aussi du Canada. Ces révélations entraineront la mort de plusieurs partis politiques municipaux et possiblement du PLQ. Comme le chef de gang Vaillancourt, le parrain John James Charest
sera inculpé et arrêté. (L’écriture de cette dernière phrase a provoqué un immense sourire sur mon visage !)
John James Charest sera inculpé , comme Vaillancourt, grâce aux délateurs et aussi grâce aux interceptions des communications du réseau Blackberry, entre autres.
Ces interceptions électroniques de la C.S.T. (sous le parapluie de la N.S.A.) ont, depuis plusieurs mois, été transmis a la GRC et a la SQ. Rappelez-vous que le parrain Raynald Desjardins en a fait les frais. Le chef de gang, John James Charest tombera de la même façon.
Les agences de renseignements canadiennes avaient tout intérêts a collaborer avec la SQ. Ils souhaitent, avant tout, mettre fin a ces réseaux MAFIEUX-FEDERALISTES qui nuisent tant a l’image du Canada auprès des Québécois. L’establishment du renseignement considère que le scandale des commandites , impliquant des fédéralistes,
a considérablement et suffisamment nuis a cette image.
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013La dislocation est en train d’avoir lieu!
À partir de là, on fait quoi ?
Se préparer!
Comment ?
OLIVIER DELAMARCHE - SORTEZ VOTRE ARGENT DES BANQUES !
http://www.youtube.com/watch?v=XBeMtdhomEI
Olivier Delamarche: "La Chine nous enfume" dans Intégrale
Placements - 7 mai 2013
http://www.youtube.com/watch?v=WjaIzYVNVgw
Olivier Delamarche: Le G7 est sous hallucinogènes, dans Intégrale Placements…
Publiée le 2013-05-14
http://www.youtube.com/watch?v=8ICuwTxYRjM
Olivier Delamarche : "On assiste en direct à la mort du Japon" - 21 Mai 2013
http://www.youtube.com/watch?v=cyRia8smmKQ
Olivier Delamarche : "La crise est loin d'être finie" - 28 Mai 2013
http://www.youtube.com/watch?v=fsDAH1fKSTo
Olivier Delamarche BFM Business mardi 4 juin 2013
http://www.youtube.com/watch?v=5Nl6rkDcXIc
Stéphane Sauvé Répondre
8 juin 2013Deuxième prise.
La dislocation est en train d'avoir lieu. Elle se manifestera au grand jour à travers la tombée de la devise.
A partir de là, on fait quoi ?
Se préparer.
Comment ?
Rassembler nos troupes.
Connaitre et pairer nos forces, faiblesses, projets, etc.
Un commentateur a parlé de Vigile et son importance dans le contexte. Il a tout à fait raison.
Mais la formule actuelle de Vigile n'est pas suffisament efficace pour véritablement contribuer à ce rassemblement des troupes.
Vigile 2.0 est requis et une plénière digne de ce nom est requise pour rassembler les idées, les bénévoles et se lancer dans ce nouveau chantier.
Comment se fait-il que ce type de commentaire fait-il si peu écho au sein de la communauté vigilienne ?
A l'équipe de Vigile, je vous offres mon expérience dans le financement si jamais l'aventure d'un renforcement de cette heureuse initiative de Monsieur Frappier vous interpelle.
Jean Lespérance Répondre
8 juin 2013Désolé M.Barberis-Gervais, le vrai nom est Nicolo Milioto.
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013Bonjour M. Le Hir. comment allez-vous?
Je ne voudrais pas que ma rectification soit mal interprétée. C'est pourquoi je ne cacherai pas le plaisir que j'ai eu à vous lire.
Mais comme vous êtes un lecteur du livre: Mafia inc. : grandeur et misère du clan sicilien au Québec de André Cédilot et André Noël, vous apprécierez mon rectificatif.
L'histoire de l'argent dans les bas du café Constanza qui a été filmée et vue à la télévision de multiples fois ne concerne pas Nick Rizzuto mais bien Nick Miloto:
robert barberis-gervais, 13 juin 2013
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013Je ne crois pas qu’il y aura un réalignement économique, social et politique, sous les formes actuelles. Non plus sous la forme projetée par ceux qui franc-maçonnent dans l’ombre! Ce sera plutôt un désalignement total à tout ce qui est en place actuellement, et à toutes ses formes d’asservissement, de contrôle et de domination. Il y aura rupture définitive et irréversible avec le passé. Si les pouvoirs en placent s’aviseraient de provoquer la dislocation de ce qui reste debout encore, dans le but d’avancer ce qu’ils ont derrière la tête, ils se verraient dévoilés immédiatement à la lumière de la nouvelle conscience qui émerge de partout actuellement, et ceci mettraient fin définitivement à leurs plans.
S’il y a un peuple sur la terre, imprévisible, pour ceux qui franc-maçonnent, c’est bien le peuple Québécois ! Autant ils ont été attachés à leur histoire par le passé, autant ils peuvent se détacher rapidement de l’emprise, que leurs maîtres ont forgée depuis des siècles sur leurs esprits. On ne peut cataloguer le peuple du Québec, on ne peut dire qu’il ira par-là, ou par ici, il est imprévisible, et pour leurs pseudo-maîtres, c’est une inconnue et une énigme. Les Québécois refuseront toutes formes de dominations, de maîtres, de dieux, de grands culs, en ce sens, ce sont de bons anarchistes, lorsqu’ils refusent de remettre leurs destinées et leurs pouvoirs entre les mains de d’autres, d’où qu’ils viennent.
Même si tous les autres peuples de la terre iraient dans un sens, le Québec pourrait bien décider d'aller à contre-sens, au grand désarroi de ceux qui franc-maçonnent.
Les québécois ne se contenteront plus de survivre, ce qui les intéressera c’est la Vie, c’est de vivre librement la Vie ! En cela, ce sera une forme de révolution, mais uniquement au niveau de la conscience.
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013/...La question qui se pose est celle de savoir si les forces actuellement à l’œuvre vont favoriser la consolidation ou la dislocation des structures sociales et politiques en place ?
Or il est déjà très apparent que nous nous orientons dans le sens d’une dislocation, si l’on en juge par le nombre et la fréquence de plus en rapprochée de ses signes annonciateurs.
C’est justement cette dimension économique de la problématique qui rend plausible l’hypothèse d’un basculement définitif dans la révolution s’il fallait qu’un choc financier brutal survienne à une échelle amplifiée par les masses de liquidités injectées depuis pour tenter de neutraliser ses effets, le résultat serait catastrophique et jetterait des millions de gens à la rue. Le Québec n’y échapperait pas.
Pour survivre, quatre exigences : concentration géographique, richesse du territoire, solidarité économique, et cohésion sociale et culturelle.
Cette cohésion ne fait cependant pas l’affaire de tout le monde, et notamment de ceux qui s’imaginent qu’ils pourraient mieux tirer leur épingle du jeu dans un environnement moins homogène. Le Québec est cependant engagé dans une dynamique d’ouverture à la fois pleine de promesses et de menaces.
Jamais les forces qui s’y opposent n’auront été aussi faibles, ébranlées qu’elles seront dans leurs propres fondements, et absorbées à assurer leur survie sur tous les plans où elles se déploient.
Pas question de laisser nos adversaires nous imposer leur lecture de la situation et nous dicter ce qui est bon pour nous…/
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013Merci à vous !
Je retiens ceci de vos propos…
/…Le but étant ici de comprendre ce qui se passe et ce qui nous attend?
L’existence d’un système parallèle occulte dont les amis du régime étaient les grands profiteurs, au détriment de l’intérêt collectif et du bien commun.
C’est le rejet d’un régime devenu si impopulaire.
Les médias à la solde s’efforcent par tous les moyens de minimiser la portée de l’incident, par crainte d’un embrasement social qui menacerait l’emprise des « élites de pouvoir » sur la population.
On découvre donc dans cette séquence comment tous les centres de pouvoir de notre société se retrouvent ébranlés et discrédités à une échelle sans précédent…
Or qu’arrive-t-il à une société qui voit ainsi tous ses centres de pouvoir sombrer dans le discrédit ?
L’indignation fait rapidement place à la révolte, puis à la révolution, au fur et à mesure que la situation s’enlise et s’aggrave.
Éventuellement, cette société trouve en elle les germes d’une renaissance, ou alors elle s’étiole et s’éteint tout doucement, ou dans un dernier spasme de survie.
Pour déterminer le sort qui nous guette, il faut regarder ce qui se passe autour de nous et à quelles forces nous sommes soumis.
La première chose qu’on observe, c’est que le Québec n’est pas la seule société en crise dans le monde occidental.
Jamais de mon vivant n’ai-je vécu une telle période de questionnement et de confrontations aussi généralisée sur nos grandes orientations et nos valeurs de société.
Il existe également une perception de plus en plus répandue que notre monde est arrivé à un point charnière et que nous sommes sur le bord d’un réalignement majeur, notamment sur le plan économique.
Pierre Cloutier Répondre
8 juin 2013Quand on veut un pays, on devrait avoir le courage minimal, je dis MINIMAL, de le mettre sur la table lors d'une élection, en présentant un "projet de pays", en en faisant le thème de l'élection - comme le PLQLesage l'a fait en 1952 pour la nationalisation de l'électricité - d'organiser un référendum rapide avec une question claire et connue de tous le plus vite possible et de faire suivre le tout par une constituante citoyenne pour fixer les règles du jeu du futur pays.
C'est ce que nous avions voté à l'unanimité lors du congrès de juin 2005 du PQ alors dirigé par Bernard Landry, avant qu'il démissionne et que ses successeurs André Boisclair (2007) et Pauline Marois (2008) mettent le "projet de pays" aux poubelles, illégalement, c'est-à-dire contrairement au programme et aux statuts du parti. Cela a été la plus grosse arnaque de l'histoire de ce parti.
Nous avons alors perdu du temps précieux en refusant de faire de l'accession à l'indépendance l'enjeu politique le plus important pour se rabattre sur le petite gouvernance provinciale, par la "feuille de route provinciale" de Boisclair (2007) et la gouvernance dite souverainiste de Pauline Marois (2008-2011).
Le refus obstiné des dirigeants actuel du PQ de mettre l'indépendance comme priorité no 1 avant la gouvernance provinciale est la principale cause de la démobilisation et du découragement actuels.
La problème ne vient pas des fédéralistes. Nous les connaissons et nous savons de quoi ils sont capables. Non, le problème vient de nous, du mouvement indépendantiste et principalement du leadership actuel de son navire amiral, le PQMarois. C'est là que le changement est nécessaire et c'est par là qu'il faut commencer avant qu'il ne soit trop tard.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013Il est urgent de mettre un frein à l'immobilisme. (Raymond Barre)
En optant pour le statu quo, le confort et l'indifférence, les québécois ont laissé entrer les voleurs par la grande porte et ça, depuis le scandale des commandites entre autre. De plus, les rampants politiciens comme François Legault pour ne nommer que lui n'ont qu'à marteler aux québécois à l'unisson qu'une remise en question du statu quo des québécois favoriserait le retour des vielles chicanes dans les familles et le pire, c'est que ça fonctionne à merveille. Je vous prédit que ça ne peut aller qu'en empirant quand on constate le degré d'ignorance des québécois devant les manœuvres de propagande d'Ottawa en faveur de l'unité canadienne.
Lorsque le bûcheron pénétra dans la forêt avec sa hache, les arbres se dirent : ne nous inquiétons pas, le manche est des nôtres. (Pierre Marchand)
http://cf.groups.yahoo.com/group/avant-garde_quebec/message/20464
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013C'est ce genre d'article qui démontre l'absolue nécessité de Vigile. Où pourrions-nous trouver cette pertinence, cet éclairage original, cette indépendance rédactionnelle ?
Je m'empresse de faire ma modeste contribution.
Archives de Vigile Répondre
8 juin 2013Bon article M. LeHir.
Vous écrivez :
Un aspect important de ce réalignement connsiste en la perte de la prédominance économique du bloc américano-européen sur le monde. Je donnerai un exemple, un seul, congruent avec les statistiques de l'évolution de l'économie mondiale.
En 20012, la France, pour satisfaire des intérêts qui ne sont pas les siens a amené le groupe PSA (Peugeot) a cessé son commerce lucratif avec l'Iran. Il en est résulté la perte de 8000 emplois en France. Inversement, on apprenait tout récemment que grâce à un partenariat négocié avec l'Iran, le Vénézuéla innovait en procédant à la vente en ligne - oui en ligne - à prix modeste de voitures produites localement grâce à ce partenariat. Bref, je pourrais continuer, mais il suffit de savoir que les sanctions contre l'Iran ne marchent pas car ce pays continue à développer intelligemment son économie avec d'autres partenaires. L'Europe souffre au premier chef des sanctions imposées à l'Iran.
Si je semble m'éloigner un peu du sujet, c'est uniquement pour illustrer le déclin économique, politique, culturel et moral de l'Occident dans le monde et le Québec n'y échappe pas mais il a des atouts qui sont les siens et le malheur c'est l'incapacité du Québec à faire jouer ses atouts.
Des politiciens qui se sentent peu assurés ont délaissé la grande gouverne faite de politiques nationales structurantes pour la petite gouvernance. Au lieu de défendre vigoureusement une politique nationale de l'énergie audacieuse fondée sur notre puissance hydro électrique, on hésite et on suit sans courage les politiques et les pressions des autres. En revanche, la gouvernance tatillonne et bureaucratique s'immisce de plus en plus dans la vie des particuliers et des petites entreprises, grugeant pour ces dernières les marges de productivité que les investissements dans des technogies modernes nous permettraient de gagner. Bref, l'Etat du Québec ne fait pas sa job et on recule.
La corruption, le laissez-faire, le manque de défis et de projets emballants couronnent le tout. Il est temps aue ça change, il faut que ça change.
M. LeHir, il est important de remettre la Commission Charbonneau dans son contexte québécois et de comprendre la position du Québec dans le contexte mondial. Votre article y contribue.
Gilles Verrier
Marcel Haché Répondre
8 juin 2013M. Le Hir.
Je crois que c’est après qu’il aurait reçu une confiance majoritaire de l’électorat qu’un gouvernement P.Q. pourrait ouvrir et élargir considérablement l’entrée de faucons au conseil des ministres. Créer un conseil des ministres élargi, presque pléthorique. Un conseil des ministres composé de bien plus que des élus. Cela serait tout à fait légal de constituer un gouvernement d’union nationale et de salut public, qui serait en fait un conseil des ministres militants…
À cette fin, je l’écris sans forfanterie, pourquoi pas un ou deux ministres provenant de Vigile, des faucons plutôt que des colombes ? Une vieille marotte à moi sur Vigile, depuis 2008…
Un plaisir de vous lire.
Christian Sébenne Répondre
8 juin 2013Monsieur Le Hir,
Dans cette révolution moins tranquille que traverse le pays, la mafia qui se voyait adjugée la part du lion, s'éclipse à la lumière des projecteurs, qu'en est-il du rôle de la Franc Maçonnerie dans tout cet eco-système, lorsque l'on voit les ravages... carnages serait le mot le plus approprié fait par les différentes Loges en Europe et en Afrique. On ne peut que se poser des questions.
Christian Sébenne
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
7 juin 2013Je soumettais récemment, en pure perte, sous le billet d'un participant rancunier, cette réflexion:
"L’actuel gouvernement morose, Denis Lessard de La Presse http://www.vigile.net/L-heure-est-a... le voit s’effriter de lui-même. Et les indépendantistes qui ont survécu depuis la Révolution tranquille ont bien des cheveux blancs. Ils n’ont pas le temps de rafistoler un PQ qui n’a pas réalisé son programme en 50 ans."
Il n'a même pas l'autorité morale pour encourager le peuple à célébrer en français la Fête nationale qui arrive. Beaucoup plus excité par le Grand Prix qui monte les prix sur la rue Crescent. Avant que les moins de 40 ans se décident à aller voter aux élections municipales et que les vieux réalisent qui ils avaient mis à l'Hôtel de Ville, pas sûr que la lie mafieuse ne remonte à la surface sous les apparences de nouveaux partis. Et les autres paliers de gouvernement seront à l'avenant: y'a qu'à voir qui grenouille dans l'antichambre de "nos amis d'en face".