1837, les Patriotes et 1867, la Confédération

Une Confédération qui ne fait pas l’unanimité

Mais qui fait s'incliner, le clergé

Tribune libre

Le 12 juin 1867, dans sa lettre pastorale à l’occasion de la Confédération, Mgr Baillargeon, l’administrateur du diocèse de Québec, rappelle la soumission à l’ordre établi tout en soulignant les bienfaits de la nouvelle constitution. Le 1er juillet, la ville de Québec devient la capitale de la province de Québec.
L’entrée en vigueur de la « Confédération » soulève peu d’enthousiasme. Le 2 juillet, l’ancien maire de Québec, Narcisse-Fortunat Belleau, prête serment comme lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Le 5, il invite Joseph-Édouard Cauchon, de Québec, à former le premier gouvernement provincial. Ce dernier devra renoncer le 11. Le 15, Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, qui a grandi à Québec, devient le premier ministre de la province de Québec.
Il est intéressant de savoir que 30 ans auparavant, le 31 juillet 1837, il s’était tenue une grande assemblée sur l’Esplanade de Québec, qui a attiré 8 000 personnes qui a permis à Louis Fisel, Jean-François-Joseph Duval et à John Neilson de proclamer leur fidélité aux institutions démocratiques et de dénoncer ceux qui fomentent la révolution. (Les patriotes de la région de Québec préféraient les moyens constitutionnels à la rébellion préconisée par les patriotes de la région de Montréal).
Fait que, ce n’est pas d’hier que les Québécois de la région de Québec sont plus conservateurs et plus portés au fédéralisme que les Québécois de la région de Montréal.


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2009

    Bonjour M.Bousquet
    Je suis indépendantiste d'avant Bourgault et Lévesque.Je suis over dose pour dire que le Québec serait beaucoup plus heureux en se libérant de la fédération canadienne.Et ça va arriver.
    Dans mon livre vous trouverez un modèle détaillé et viable d'un projet de société québécoise indépendante .C'est un début.D'autres viendront le perfectionner.À 5 euros ce n'est pas cher,version Adobe Digital Editions,imprimable/copier-coller illimité.Gratuit à votre biblio de quartier,catalogue iris de la BAnQ.
    Je parle indépendance sur plusieurs pages web...jptellier dans Google.
    Bien à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2009

    M. Tellier, je vous trouve un peu défaitiste. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et nous ne sommes pas encore en danger de mort prochaine.
    Profitons du printemps qui arrive dans les prochains jours pour nous dire qu'on n'est pas trop mal et que l'on pourrait être encore mieux si on décidait à enlever un étage de gouvernement qui s'infiltre dans les responsabilités provinciales, le fédéral.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2009

    Bonjour!
    Avec Coderre chef du Parti Libéral du Québec,argenté et unifié,
    Avec Charest,employé de Power Co. et PDG Caisse électorale,
    Avec des indépendantistes désunis et encore Mme.Marois que la
    Presse Gesca peut salir,
    Qui va gagner la commémoration de la bataille des Plaines d'Abraham en 2013? Les Bleus ? Les Rouges?
    Ce sera les fédéralistes,laissant moins de 10 indépendantistes dans l'opposition.Du déjà vu au tant de M.René Lévesque.
    Lire mon texte «Les Québécois et la politique»

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2009

    M. Richard Gauthier, vous avez bien raison d'écrire : «ce n’est pas une confédération mais plutôt une fédération dans laquelle nous sommes enclavés.»
    Si nous avions eu une véritable confédération en 1867 "Association d'États souverains", nous n'en serions pas à nous questionner pour savoir comment en sortir, nous serions déjà souverains dans tout ce que nous trouvons important de l'être.
    C'est en 1867 que nous sommes entrés dans une cage à homard.
    En plus, les fonctionnaires de la Ville de Québec, semblent craindre pour leur ancienneté qui viendrait de la menace de fonctionnaires récupérés du fédéral, suite à la souveraineté du Québec. Faudrait les rassurer pour en faire de braves souverainistes confiants.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mars 2009

    Les québécois ayant été humiliés par les anglais, c'est à peu près la même chose qui se passe, quand on bat un chien avec un bâton. Nous n'avons qu'à lever le bâton et le chien a peur. Les québécois de la ville de Québec sont dans cet état là depuis des lunes. Un population de pleutres qui fait tort à notre rendez-vous comme peuple, hélas. En fait, ce n'est pas une confédération mais plutôt une fédération dans laquelle nous sommes enclavés.
    Richard Gauthier
    Ville de Québec