2 scénarios :
Premier : On est au lendemain d'un OUI, gagné à 51 % le 24 juin 2020. Notre Assemblée nationale déclare unilatéralement le Québec souverain, vu qu’il n’y a plus d’association requise dans le programme du PQ.
Ni le président de la France "qui ne devrait plus être M. Sarkozy" ni les pays de l'Ouest incluant nos voisins américains ne veulent le reconnaître pour ne pas déplaire à leur puissant ami, le Canada qui vient de déclarer, de son côté, qu'il ne reconnaît pas la validité de cet exercice là comme M. Chrétien n’aurait pas reconnu, pour le gouvernement fédéral, une courte victoire du OUI, au référendum de 1995, selon ses récentes mémoires.
Le Québec demande alors aux entreprises et aux individus de cesser de payer leurs impôts et taxes à Ottawa qui se dépêche de déclarer que le gouvernement provincial péquiste agit dans l'illégalité et qu'il ne peut pas demander ça. M. Harper et son autorité, le Gouverneur-général, déclarent que le PQ est inapte à gouverner SA province de Québec.
Le Canada dépêche des troupes, qui campent sur les Plaines d'Abraham, dont certains militaires montent la garde sur la colline parlementaire de Québec pour bien montrer qu'ils représentent l'autorité canadienne. L’Ouest de Montréal, Westmount et l’Outaouais et plusieurs réserves indiennes, qui ont tous voté NON, demandent d’être rattachés au ROC au cas où la séparation du Québec se réaliserait.
Les indépendantistes frustrés injurient les militaires et commencent à leur lancer des roches et de la m.....et donnent quelques coups de pieds dans le cul des militaires qui, se "sentant" menacés et en danger, ripostent et tuent 3 souverainistes agressifs, en blessent 15 et en emprisonnent 200 à la Citadelle.
Est-ce que ça serait le début de soulèvements un peu partout au Québec comme en 1837/38 ? Ou comme en Palestine, qui veut un vrai pays aussi mais qui est blâmée par notre gouvernement fédéral pour leurs lancers de roquettes et de pierres aux Israéliens, félicités par tous les pays "démocratiques".
Impossible ? Improbable ? Le Canada est trop démocrate ? Oh, yes ? !
Deuxième scénario :
Le Canada est bien tanné du Québec qu’il ne croit plus capable d’angliciser ou de mater et fait contre mauvaise fortune, bon cœur de se faire couper le pays en deux par le Québec qui veut s’en séparer. Le ROC transfère au Québec ses Parcs Nationaux et ses immeubles, incluant les Plaines d’Abraham, et le quart de la dette nationale, promet de ne pas procéder à un boycott économique et demande aux autres pays de reconnaître ce nouveau pays-ami.
C’est le premier scénario qu’il faudrait éviter en cherchant une solution plus…sécuritaire qui va rallier un plus haut pourcentage de Québécois. Voilà la raison principale de ma suggestion de CONFÉDÉRATION à la place d'une simple séparation "souveraineté pure".
Et si on gagnait un OUI à environ 51 % le 24 juin 2 020 ?
Réaction démocratique du ROC à la souveraineté ou "tough love" ?
De deux scénarios, lequel est le plus probable, selon vous ?
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21 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
9 mars 2009@ Gilles Bousquet:
Ce que j'en pense?
Eh bien, il est vrai que le «plusse méyeu' pays du monde» nous a envoyé son armée, en 1970, pour une affaire de deux personnages qui avaient été enlevés, et que la GRC s'était avérée incapable de libérer.
Il est vrai également, que le soir du référendum de l'automne 1995, le sympathique et distingué Jean Chrétien a fait décoller des hélicoptères de l'armée «canayenne» pour qu'ils se posent en différents endroits, dans les banlieues montréalaises.
L'étude de nore histoire récente nous permet de déduire, je crois, que le soir d'un référendum avec victoire du OUI, le Rest of Canada serait fidèle à lui-même, et déciderait, en urgence, de nous envoyer une partie de ses forces armées, encore une fois.
La personne qui serait, alors, premier ministre de ce «plusse méyeu' péyis du mônde», prétexterait quecela serait fait, pour protéger les édifices appartenant au fédéral; ou pour la protection de la démocratie et de la liberté, ou je ne sais quelle autre invention...
Archives de Vigile Répondre
6 mars 2009Après avoir lu les commentaires à votre question je remarque que la plupart des intervenants ont aussi peur que vous. Il faudrait mettre 3 paires de gants blancs pour inventer une question magique archi-claire faisant l'unanimité de tous les fédéralistes purs et durs, il faudrait que le ROC vienne voter OUI avec nous en disant ön vous aime¨ non comme dans sa presse lors de la visite de Sorkosy mais lors du référendum de 95, il faudrait que les 200 pays de l'ONU viennent nous supplier de nous donner un pays pour être certain d'être reconnu. Il faudrait un référendum à 60% pour que Jean Chrétien dise OUI avec Dion, Coderre, Trudeau junior, Harper, Verner et vienne voter OUI aussi. Bref notre perfectionomanie cache la peur, la gène, le scrupule démocratique maintenant que le religieux est passé et la fuite en avant avec Bourassa et Charest. Bref que des objections craintives mais qui laissent percer un désir de pays. Je vois que nous avons des croûtes à manger pour donner un pays à notre nation québécoise soit à nous nos enfants, nos petits-enfants et toute notre famille culturelle. Le ROC doit nous observer et rire de nous. You poor little thing... Lisons tous le Renvoi de la cour suprême 3 fois, avant d'en parler, pour diminuer notre peur et entrevoir les pistes de réflexion qui aideraient à prévoir un scénario respectant la jurisprudence qu'elle a établie alors. On pourrait aussi regarder le cas de l'accession à l'indépendance des USA, exception faite de la violence car le droit des peuples à disposer d'eux-même n'était pas reconnu à cette époque, en abandonnant les termes non juridiques comme séparation, souveraineté pure qu'on ne retrouve pas dans ce cas ni dans le renvoi de la cour. Sinon nous fabulons. Pour ce qui est de la clarté de la question, celle utilisée au Timor était longue comme le bras, comptant une double alternative. Personne a dit qu'elle n'était pas claire...pour des analphabètes...
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009Monsieur Bousquet,
Alors, dites-moi, pourquoi, à l'époque, le PQ s'était royalement moqué de la position de Bourassa? Le PQ riait de quoi?
Nestor Turcotte
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009M. Nestor Turcotte écrit : «M. Bourassa avait dit alors que la question soumise pourrait avoir le libellé suivant : "Voulez-vous remplacer l’ordre constitutionnel existant par deux États souverains associés dans une union économique, responsable devant un parlement commun ?". Question posée par un fédéraliste !»
M. Bourassa, quand il a dit ça, agissais comme un souverainiste "s'il n'en était pas un temporairement" qui prônait un État souverain, pas un fédéraliste qui prône de demeurer dans une province sous le pouvoir fédéral.
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009Mme Levasseur,
Disons qu'il serait plus sécuritaire que le OUI l’emporte avec un bon 60 %, la prochaine fois parce que je continue de craindre la réaction du ROC suite à une courte victoire du OUI du genre à 51 %.
Un bon chef souverainiste avec les mots qu'il faut et un solide programme qui pourrait calmer les peurs économiques d'un grand nombre de Québécois, ça ne serait pas de trop. Pour moi, ça se résume en un Québec souverain dans une confédération canadienne, clairement posée dans une question référendaire.
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009Monsieur Trépanier,
Faisant un tournée européenne en 2001, particulièrement à Bruxelles, le premier ministre Landry avait évoqué, dans une entrevue avec des journalistes, une visite de l’un de ses éminents prédécesseurs, l’ancien premier ministre Robert Bourassa.
En effet, le chef libéral Robert Bourassa avait, en 1992, au grand dam de son entourage, évoqué la possibilité d’un référendum portant sur une souveraineté assortie d’une union économique avec le reste du Canada.
Il avait dit alors que la question soumise pourrait avoir le libellé suivant : "Voulez-vous remplacer l’ordre constitutionnel existant par deux États souverains associés dans une union économique, responsable devant un parlement commun?". Question posée par un fédéraliste !
A l’époque, le Parti québécois s’était royalement moqué de cette formule bourassienne.
En 1995, le PQ, supposément indépendantiste a demandé substantiellement au peuple québécois ce que Bourassa voulait demandé en 1992.
Je vous donne la question, au cas où vous l'auriez oublié:« Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? ».
C'est substantiellement la même chose que Bourassa.
Concluez: LE PQ n'est pas indépendantiste.
Nestor Turcotte
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009Vos scénarios ne suivent pas du tout la méthode suggérée par la cour suprême en répondant aux trois questions posée par Chrétien et Dion sur le droit du Québec et de son assemblée nationale de déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec. Vous êtes en pleine science-diction dirait Luke Luke. Relisez le Renvoi de la cour au moins trois fois puis dessinez les deux scénarios qu'elle examine avec ce que cela implique et vous recommencerez votre dissertation complètement. Vos hésitations vont diminuer alors. Après tout ce renvoi fait jurisprudence.
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009Si le Québec dit oui à 50% + 1, c'est la loi. On a rien dit quand le non est passé à 50.4 % en 1995 et ils n'étaient pas dans la légalité. Cessons d'avoir peur, affirmons nous et assumons. Quoi que le Canada tente de faire, nous serons gagnants.
Nous entreprendrons des négociations dans un premier temps, de façon pacifique et si le Canada s'entête, bien des pays s'alieront et nous offrirons leur appui, comme plusieurs l'ont fait avec le Kosovo...et pourtant ils étaient dans une situation très dangereuse dans ce coin là...
Le Président des USA, Obama, n'est pas de ceux qui se laissent manipuler. Nous devons viser l'indépendance pour la prochaine élection provinciale...surtout que Harper nous donne toutes les raisons de se séparer du Canada...profitons en.
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009M. Guy E. Trépanier, vous m’écrivez : «La règle démocratique c’est 50% + 1 pour le OUI et le NON.»
Oui, c’est la règle démocratique mais la loi du plus fort est plus forte que la règle démocratique. C’est tellement vrai que M. Jean Chrétien a clairement expliqué dans ses récentes mémoires qu’il n’aurait pas accepté, au nom de son gouvernement fédéral, le résultat du référendum de 1995, s’il avait été une courte victoire du OUI.
Alors, M. Trépanier, qu’est-ce que la Province de Québec aurait été capable de faire suite à ce refus du fédéral ? Demander aux entreprises, qui sont presque toutes fédéralistes, de payer leurs impôts et leurs taxes fédérales au nom du nouveau pays du Québec ? De déclarer unilatéralement la souveraineté du Québec ? Attaquer Ottawa avec des pierres ?
Avoir raison est une chose mais combattre un plus fort que soi en est une autre selon les Palestiniens et nos Patriotes de 1837/38.
Si le Québec n'est même pas capable de produire un(e) chef(fe) capable d'augmenter le nombre de souverainistes à 60 %, c'est parce que le désir lié aux avantages de devenir souverains ne sont pas assez clairs ou réels jusqu'à présent.
Maintenant, ce sont les souverainistes qui sont frustrés mais si le Québec se séparait du ROC, ce serait les fédéralistes qui seraient frustrés, voilà pourquoi il faudrait au moins un plan pour négocier une vraie confédération canadienne dont ferait partie l'État souverain du Québec pour qu'une grande majorité de Québécois ait une raison de se réjouir.
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009La règle démocratique c'est 50% + 1 pour le OUI et le NON.
Si la règle doit être changée pour 60% + 1...
elle doit s'appliquer au OUI et au NON.
Suggestions de question:
Accordez-vous au gouvernement du Québec le pouvoir de
proclamer la souveraineté du Québec et de proposer au
gouvernement du Canada un partenariat économique?
ou tout simplement
Accordez-vous au gouvernement du Québec le pouvoir de
proclamer la souveraineté du Québec?
Guy E. Trépanier
Archives de Vigile Répondre
5 mars 2009M. Jean-Paul Tellier, vous écrivez : «On s’en fout de l’approbation des étrangers. Pas de sièges dans les institutions internationales pour un pays Québec plus neutre que la Suisse. C’est une affaire strictement québécoise. Pas de partition du territoire. Ceux qui refusent auront toujours la solution d’émigrer ou d’être expulsés.»
M. Tellier, on ne s'en fout pas de l'approbation des étrangers parce qu'on ne peut pas facilement vivre seul dans le monde et pas question d'expulser des Québécois qui voudraient encore faire partie du Canada.
Si ce sont les idées du nouveau RIN, ça ne va pas décoller plus que le PI ou que le RIN des années 60. Ceux qui souhaitent la souveraineté pour le Québec se trompent lourdement en désertant le PQ pour lui faire concurrence aux élections. Ils se tirent dans le pied en divisant les votes.
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009Bonjour!
Il y a la solution par l'élection régulière dès 2013 du Rassemblement pour l'Indépendance Nationale;l'unification des gangs sectaires actuelles se faisant concurrence,le tout dépéquitisé.
Partout et à Ottawa la règle décisionnelle est 50 plus un.C'est la règle au Québec pour tous les sujets et ce sera celle de l'indépendance.Pas de permission à demander.On s'en fout de l'approbation des étrangers.Pas de sièges dans les institutions internationales pour un pays Québec plus neutre que la Suisse.C'est une affaire strictement québécoise.Pas de partition du territoire.Ceux qui refusent auront toujours la solution d'émigrer ou d'être expulsés.Tout sera très claire et facile à comprendre.
Avant l'élection ,il y a eu beaucoup de travail de terrain dans les cuisines,site internet modèle Obama,etc.
Pour avoir le portrait détaillé d'un modèle possible de ce que sera le Québec après sa déclaration unilatérale d'indépendance je vous invite à lire «Le pays Québec est arrivé» via numilog.com,division numérique de la maison Hachette ou par courriel avec moi ou par votre biblio de quartier via le catalogue iris dela BAnQ.
jptellier dans google «espace jptellier»
Bien à vous. À suivre si le censeur,M.Frappier, sur Vigile.net vous permet de me lire.
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009Jean-François-le-Québécois, vous m'écrivez : «Une précision, s.v.p. : pourquoi vous parlez de « réaction démocratique du ROC à la souveraineté », dans ce cas-ci ? Quelle réaction, exactement ? Le fait de nous envoyer l’armée ?»
Je doute simplement de la démocratie du ROC qui pourrait bien nous envoyer l'armée pour défendre l'unité canadienne qu'il croirait menacée. Faut pas oublier que notre gouvernement fédéral a donné l'absolution à Israël pour tous les bombardements de civils palestiniens et libanais qu'il considérait être des réactions correctes et mesurées aux petites roquettes et aux lancers de pierres.
Fait que : «Réaction démocratique du ROC à la souveraineté ou "tough love" ?» dans le titre est une question, pas une affirmation. Est-ce que le fédéral répondrait démocratiquement à une courte victoire du OUI ou s'il ferait son tough avec le Québec ?
Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
Jean-François-le-Québécois Répondre
4 mars 2009@ Gilles Bousquet:
Une précision, s.v.p.: pourquoi vous parlez de «réaction démocratique du ROC à la souveraineté», dans ce cas-ci? Quelle réaction, exactement? Le fait de nous envoyer l'armée?
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009Monsieur Bousquet,
Je suis l'anonyme. Je signe toujours mes petites interventions. Excusez-moi pour l'oubli.
Votre question est suffisamment claire. Juridiquement? Pas certain.
Jamais le PQ ne posera une question comme celle que vous suggérez.
Concluez!
Nestor Turcotte
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009"Croyez-vous que nous, québécois, sommes assez matures pour nous diriger nous-mêmes?" Oui---
Non---
"Si oui, devons-nous le faire?" Oui---
Non---
En répondant "oui" à la première question, à laquelle il serait incroyable de répondre "non", la logique voudrait qu'on réponde également "oui" à la deuxième. Si, par malheur, la réponse devait être "non", il faudrait en conclure que le peuple québécois a perdu la confiance en lui-même et qu'il a accepté de disparaître. Et, il ne nous restera qu'à accepter cette réalité comme tout être humain a à accepter la réalité de la mort. Que ca fasse notre affaire ou pas, c'est comme ca.
Voilà une question référendaire claire à deux volets.
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009Autre suggestion de question : Est-ce que vous voulez changer la fédération actuelle "nommée faussement confédération depuis 1867" qui fait du Québec une province "un territoire conquis" en un État souverain dans une Confédération canadienne ? OUI ou NON
Une question claire peut aussi être une question plus longue avec beaucoup de détails qui clarifient.
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009Un anonyme me demande : «Donnez-nous une question claire qui permettrait au Canada anglais de négocier »
Vous voulez dire : qui « obligerait » le Canada anglais « le ROC » à négocier ?
Je ne suis pas un spécialiste ni un juriste et la clarté d'une question devrait, il me semble, être courte et directe. Les explications, qui pourraient facilement venir à part, seraient du genre : Un OUI clair permettrait de négocier une confédération ou une association ou un partenariat ou autres avec le ROC en bloc ou séparé.
Une question, genre : Est-ce que vous voulez que la Province de Québec devienne un État souverain OUI NON
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Les suggestions des lecteurs, pour d’autres formes de questions claires, sont bienvenues
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009Monsieur Bousquet,
Le Canada anglais a l'obligation de négocier si le Québec pose une question claire et donne une réponse claire à la question clairement posée.
Donnez-nous une question claire qui permettrait au Canada anglais de négocier! Les questions de 1980 et 1995 ne l'étaient pas. Alors, vous me la donnez cette sacrée question claire!
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009M. Turcotte,
Le Canada ne va pas dire OUI à la séparation ou à la souveraineté ou à l'indépendance ou à la Confédération. Pour commencer, il va dire NON, on ne veut pas de cette affaire là si une de ces solutions est gagnée avec une courte victoire du genre de 51 %.
Pour changer la fédération actuelle, faut que les Québécois choisissent une alternative que leur semble meilleure que la situation actuelle à 60 % et plus, selon moi afin de donner un mandat FORT à leur négociateur. Tout est dans le mandat fort et le seul mandat qui pourrait réussir autant, à mon avis, serait un qui conserverait des liens économiques avec le ROC et le mot qui fait moins peur est : UNE CONFÉDÉRATION CANADIENNE où l'État du Québec serait souverain.
Si je pensais que la "séparation" qui est la "souveraineté pure " ou "l'indépendance" (TOUS DES SYNONYMES) attirerait plus de OUI, je pourrais être d'accord mais je ne crois pas que ça serait le cas.
En passant, quand M. Bourassa a dit que le ROC ne voudrait pas négocier une confédération, notre Cour suprême n'avait pas statué sur l'obligation pour le ROC de négocier le désir constitutionnel clair des Québécois.
Si vous avez une meilleure solution, plus pratique, je l'attend.
Archives de Vigile Répondre
4 mars 2009Vous ne nous dites toujours pas comment va se réaliser votre nouvelle Confédération. Le Canada anglais va-t-il applaudir à ce nouveau scénario constitutionnel?
Robert Bourassa était certain que le Canada anglais dirait non. Le PQ? On ne le sait pas: il ne nous l'a jamais dit!
Nestor Turcotte