Le Parti Québécois deviendrait « le Parti social-démocrate québécois PSDQ». Et cela pour au moins trois raisons :
1) C'est ce qu'est le PQ en réalité, un parti fondamentalement social-démocrate, malgré quelques impairs surprenants depuis quelque temps. Enfin… le PQ se doit d’afficher fièrement et clairement son option sociale.
2) Les termes Parti Québécois et péquistes ne jouissent plus actuellement du même respect et prestige qu'avant la défaite du 7 avril 2014. Ce n'est pas très glorieux de se dire sympathique au PQ ou péquiste depuis quelques mois. Le fait d'être membre du « Parti social-démocrate québécois », et de se faire appeler « social-démocrate » ( il faut forcer les journalistes à utiliser ce terme lorsqu'ils parleront des tenants du PSDQ) au lieu de péquiste (quand ce n’est pas péquisse !), projettera une image positive de renouveau chez les tenants de l'indépendance, tout en aidant à faire oublier le PQ des derniers mois, ternit par la défaite spectaculaire du 7 avril et certains cafouillages des mois précédents.
3) De plus, et ce n'est pas banal, les tenants de ce parti ne se feraient plus appelés péquistes (on sait d'emblée que les mots se terminant par « iste» évoquent souvent des entités, mouvements, regroupements perçus négativement, consciemment ou non, par la population en général. Une certaine péjoration accompagne des mots comme : socialiste, séparatiste, communiste. capitaliste, fasciste, fédéraliste, etc... .
Nous vivons dans un monde d'images, et les mots créent des images! Il ne faut pas l'oublier!
Un nouveau nom pour aider à la relance de l'option de l'indépendance et du PQ (devenu le PSDQ ou simplement PSD dans le langage commun) etc… Pourquoi pas!
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14 commentaires
Archives de Vigile Répondre
3 août 2014Je définirais la future république du Québec comme: La république démocratique, laïc, francophone et pluriethnique du Québec.
Pour le reste, c'est le peuple qui décide lors d'une élection générale, le type de gouvernance qu'il désire pour les quatre prochaine années.
Archives de Vigile Répondre
3 août 2014Les citoyens d'un pays élisent des gouvernements de gauche, de centre ou de droite. Cela inclut les appellations libéraux, conservateurs ou sociaux-démocrates.
Les constitutions qui définissent le système politique adopté par le pays est: monarchique ou républicain.
Voilà pourquoi, une constitution dans un pays démocratique ne doit pas définir le type de gouvernement. Lorsqu'il le fait, elle brade la démocratie. Cette prérogative appartient au peuple qui définit le genre de gouvernement qu'il désire pour gérer, pour une période définie au cour d'élections générales.
La constitution du Québec ne peut être définie comme de gauche ou de droite. Elle serait alors une constitution totalitaire comme celle de l'ex-URSS, celle de la France de Pétain, celle de Franco, celle de Mussolini, celle des ex-dictatures de l'Amérique du sud dont celle de Pinochet ou celle de la Grèce des Colonels.
Corrigez-moi si j'ai tort!
C'est comme si la Coalition Avenir Québec ou Québec-Solidaire s'attelait à faire adopter par l'Assemblée nationale du Québec une constitution qui se définissait tantôt de droite pour l'un et tantôt de gauche pour l'autre.
Madame Fortin, éclairez-nous!
Claude Lalande Répondre
1 août 2014Voici quelques commentaires dans la foulée des ceux des intervenants.
À Jason Mailley : Vous soulevez des points importants, notamment celui de l'éloignement du PQ du peuple. Ce n'est pas en niant les problèmes qu'il parviendra à ses fins. Ne pensez-vous pas que le nom PQ est quelque peu amoché par le comportement et les déboires du PQ lui-même? Les deux dernières lignes de votre texte sont "terriblement" vraies. C'est ce qui expliquerait le succès des libéraux. Notre peuple serait donc si bas ?
À Guy Pruneau : le fait d'ajouter social-démocrate au nom du parti pourrait peut-être rallier quelques QS ? Et si le centre en politique était devenu social-démocrate ? Admettez que le SPQ libre a perdu quelques plumes depuis un bon bout de temps !
Ghila Sroka : Oui, nous avons besoin de renouveau. Parfaitement d'accord.
Ouhgo : Oui, tous derrières le Bloc aux prochaines élections fédérales. Une preuve à donner de notre solidarité indépendantiste. Le Bloc est le seul parti pour lequel un indépendantiste doit voter au fédéral.
Denis Julien : Je vois votre insistance sur le caractère républicain que devrait revêtir un parti politique. En gros, il existe quatre "orientations" majeures pour nos partis politiques soit : libéral, conservateur, démocrate ou social-démocrate et républicain. Selon vous le PQ deviendrait le PRQ, Parti républicain du Québec ou Parti québécois républicain. C'est à considérer !
Pablo Herrera : Oui, la vermine sait bien se cacher : gauche, droite, centre. Il faut sans cesse la pourchasser, mais je vous suggère la droite pour commencer !
Luc Merlin : merci de votre commentaire, mais j'avoue ne pas éprouver de désir incontrôlable de m'y attarder.
Pierre Schneider : Tout à fait d'accord. Il faut cesser de se diviser. Savoir se rassembler, et sous le Bloc pour les prochaines élections fédérales.
Denis Julien Répondre
1 août 2014Lorsqu'un état se définitdans sa constitution comme de droite ou de gauche; c'est un état totalitaire! L'état est républicain ou il est une monarchie constitutionnelle. C'est le peuple qui se donne des gouvernements tantôt de gauche et tantôt de droite.
QS est complètement dans le champs de vouloir définir leur futur état québécois comme de gauche. D'Ailleurs, ils ont fait le plein d'électeurs et jamais ils gouverneront le Québec. Les Québécois ne veulent ni d'un état de gauche et ni de droite et cela ils ont très bien compris cela!
L'état; ce sont tous ses citoyens!
Pierre Schneider Répondre
31 juillet 2014Si le PQ veut être le parti de l'indépendance, il doit être rassembleur. Ceux qui tiennent à la sociale démocratie avant la République logent déjà chez QS.
Le nouveau Parti québécois doit s'afficher clairement pour l'Indépendance. Ni à droite, ni à gauche, mais pour une République humaniste.
Archives de Vigile Répondre
31 juillet 2014simple enlevez le mot Parti...trop vieux jeux mais Patriote Québécois ! et en plus petit en anglais...je sais nous sommes Francophone..que voulez vous ! je connais des anglophones qui sont fier d'êre des Québécois !! et oui soyons honnete envers nous autres même...voila
Denis Julien Répondre
30 juillet 2014Dans une société saine et démocratique; il y a des débats!
On ne peut juger Marine Lepen en la rendant responsable de l'Holocauste et des exactions nazies. Pas plus que François Hollande est responsables des goulags en ex-URSS. Soyons sérieux!
Je ne veux vivre ni dans une dictature du prolétariat et ni dans un état fasciste!
Vivre en démocratie, c'est accepté qu'il y ait une alternance voulue par le peuple en fonction de la situation politique, de la conjoncture et des décisions qui doivent être envisagées.
La vérité n'en déplaise à certains n'est pas d'un seul côté.
Denis Julien Répondre
30 juillet 2014Il y a de la vermine de gauche, de centre et de droite! Personne n'a le monopole de la vertu, d'où notre vigilance constante. Méfions-nous des grandes gueules! Chavez a dénoncé le favoritisme, le népotisme, les voleurs, ceux qui ont profité du système pour s'en mettre plein les poches; on connaît la suite!
La gauche a eu ses capotés, Staline, Mao, Jim Hong- Il, Pol Pot, Ceausescu et combien d'autres et pouvons-nous juger la gauche uniquement sur ces capotés? Soyons honnête!
La droite a eu elle, ses Hitler, Mussolini, Franco, Pétain, Pinochet et nous ne pouvons pas juger la droite uniquement sur cela.
Alors, les propos simplistes sur la vermine, svp, une peu de retenu ou conservons une petite gêne!
Pablo Lugo Herrera Répondre
29 juillet 2014Pour reconstruire une maison, il faut commencer pour éliminer la vermine, sinon, on ne fait rien!
Denis Julien Répondre
29 juillet 2014Le pays n'est ni à gauche, ni au centre et ni à droite. Il est tout cela à la fois selon ce que décide le peuple à chaque élection. Je suggère plutôt un nom de parti qui fait référence à la république. La république est tout cela!
Je suggère VERS la RÉPUBLIQUE!
Il y a l'idée de mouvement. Quelqu'un pourrait nous pondre un logo accrocheur. C'est notre division qui nous perd et nous empêche de nous unir pour le pays. (QS-PQ-CAQ, ON)
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
29 juillet 2014Soyons d'abord présents aux prochaines élections du Canada en redonnant vie massivement au Bloc Québécois (nouveau).
Si les Québécois(es) y viennent dresser un mur contre les empiétements de toutes sortes qui arrivent du ROC, nous aurons alors le signe d'une volonté d'indépendance.
Alors, et alors seulement, nous serons prêts à parler République, pour le pouvoir au peuple, et par conséquent: abolition des partis politiques, grossier outil de la haute finance pour soumettre les citoyens. Les électeurs, devenus des citoyens, seront prêts à se renseigner sur le tirage au sort des représentants, au lieu de l'élection de partis sans liberté de parole. Voir les entrevues de Pierre Cloutier.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2014Je propose:
LE PARTI DU RENOUVEAU QUÉBÉCOIS.
C'est clair, c'est direct et efficace.
En même temps relancer une charte du Parti avec des propositions qui puissent être réalisables.
Guy Pruneau Répondre
28 juillet 2014Nous n'avons pas besoin d'un deuxième Québec Solidaire. S'il y a quelque chose à changer, ce serait au contraire de se débarrasser du SPQ Libre ou de le contrebalancer par un club plus à droite.
Étant plutôt au centre, je commence à en avoir tellement assez de me sentir tassé par une certaine gauche que je suis à la veille d'appeler de tous mes vœux la création d'un parti indépendantiste de droite. Qui sera vraiment indépendantiste, lui.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2014Je suis d'accord avec le principe d'intégrité sur la mission que vous voulez transmettre, mais je crois que ce serait se tirer dans les pieds.
Quand j'ai abandonné le PQ, je n'ai pas abandonné la souveraineté. J'ai abandonné ce que je considère être de la manipulation et de la kleptocratie de politiciens. Le problème n'est pas au niveau du nom, le problème n'est pas au niveau de la vocation séparatiste, le problème est que le parti s'est grandement éloigné du peuple, et a tort ou à raison, le peuple à souvent la perception que les politiciens du PQ ne sont pas nécessairement plus intègrent que ceux d'un autre parti.
La plupart des péquistes préfèrent nier le problème et continuer de couler plutôt que de considérer les idées qu'ils trouvent trop innovatrices pour faire avancer la souveraineté. Mais le statu-quo, la non-transparence et l'hyper-bureaucratisation systémique de l'état qui rend tout compliqué ne sont pas des éléments qui servent la souveraineté.
Si un parti est favorisé par les problèmes précités et le manque de progrès et de vision politique au Québec, ce sont les Libéraux.