Trahison du gouvernement Couillard

Vaincre la méfiance et la peur

Tribune libre

La fierté par l'histoire d'hier et d'aujourd'hui

La connaissance de notre histoire est à la base de la fierté que nous devons avoir envers notre patrie, tout comme elle l'est pour expliquer et démontrer les avantages liés à la souveraineté du Québec. Depuis des décennies nous faisons la preuve de nos compétences dans beaucoup de domaines : science, technologie, culture, musique, entrepreneuriat, aérospatiale, électricité, harnachement aqueux, communications, santé, éducation, etc... Souvent nous n'avons rien à envier aux autres en ces domaines où nous affichons une saine et prometteuse innovation. Notre réussite dans autant de domaines ne peut que susciter notre fierté. Encore faut-il que la population le sache clairement. Qui sait que le Mouvement Desjardins est la deuxième institution financière la plus stable au monde? Trop peu! Les banques canadiennes, américaines et asiatiques viennent après sauf une à Hong Kong.

Alors il faut en parler avec fierté. Il faut faire savoir à notre population, qui s'agenouille trop facilement devant l'anglophonie, que ce qui parle français et se fait en français a autant, et parfois plus, de valeur que ce qui relève du monde anglophone. Les domaines de l'aérospatiale et de la construction américaines savent faire appel au génie québécois dans leurs projets les plus osés. Le sait-on suffisamment? Il faut trouver la bonne manière, la bonne stratégie pour que les nôtres n'hésitent plus à se projeter en avant sur la place publique et politique . Ce qui est francophone vaut tout autant que ce qui est anglophone!

Trahison gouvernementale

On ne peut compter sur le gouvernement québécois actuel pour faire la promotion d'une histoire objective du Québec et souligner fièrement nos réalisation nationales. Sournoisement, ce gouvernement nous rapetisse. Il souhaite la « bilinguisation » mur-à-mur du Québec (par opposition au bilinguisme fonctionnel nécessaire) sachant très bien qu'une telle option mène tout droit à l'infériorisation du français au Québec, comme c'est le cas dans les autres provinces canadiennes. Je soupçonne P. Couillard de nous souhaiter devenir un nouveau Nouveau-Brunswick. Le français y est toujours vivant et sympathique, mais soumis, secondaire et folklorique...

Beaucoup à gagner

Le projet d'indépendance n'est pas sans susciter la prudence et même la méfiance pour une nation d'individus qui a beaucoup à perdre si le projet ne réussit pas.
Il nous faut donc, au cours des prochaines années, mener une charge à fond de train contre la peur et la méfiance. Il faut s'appliquer à bien connaître les sentiments du Québécois moyen, celui qui évalue trop sommairement son avenir et qui s'en inquiète dès que les chiffres, souvent tronqués, ne sont plus aussi rassurants. Il nous faut les comprendre et les mettre en garde contre l'information incomplète et biaisée, que la peur qui assaille trop des nôtres est l'arme préférée de nos adversaires pour nous convaincre dee demeurer soumis.

L'ignorance des avantages de l'indépendance est un de nos pires ennemies. Il faut donner du relief à nos réalisations souvent hors du commun. Et les faire valoir de manière à ce qu'il suscitent l'enthousiasme et transcendent la peur et la prudence exagérée. Beaucoup d'analyses et d'études mettent en évidence les avantages de l'indépendance. Il faut savoir s'en servir, donc trouver les moyens de les faire connaître de tous et toutes. Il faut combattre toutes les peurs que, sans retenue, utilisent nos adversaires.


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6 commentaires

  • Yvon Lagacé Répondre

    11 août 2014

    Notre devise au Québec devrait être...Je me souviens...de RIEN!
    C'est notre principal problème, le Québécois moyen est totalement ignorant de son Histoire. Si nous pouvions trouver un moyen de forcer tous les électeurs de la province à visionner les vidéos de M. J-J Nantel, je suis convaincu que plusieurs Québécois réviseraient leurs opinions politique.
    Le travail colossal de M. J-J Nantel est un riche enseignement sur notre Histoire, sur les vols commis, les détournements de nos richesses collectives au profit de l'Ontario principalement, un travail détaillé basé sur des sources fiable, il nous suffit de le consulter pour apprendre énormément.
    Toutes les raisons de faire un Pays sont dans ces vidéos.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2014

    On est mal foutu au Québec.
    Il y avait en fin de semaine le congrès des jeunes libéraux, cette sorte de jeunes qui se multiplient de plus en plus rapidement au Québec.
    Toujours le même discours d'avoir davantage une éducation à l'américaine, de faire entrer plus d'immigrants.
    J'entendais les jeunes libéraux dire que la meilleure façon d'intégrer les immigrants, c'était par le marché du travail.
    Bref, une déconnexion totale de la réalité.
    Ne savent-ils pas chez les jeunes libéraux que la base industrielle du Québec a été déménagée vers l'Asie dans les 25 dernières années? Que la plupart des emplois récemment créés sont à temps partiel?
    Alors, pourquoi avons-nous encore tant besoin de 50 000 immigrants par année au Québec, des immigrants qui n'ont pas nécessairement à coeur l'avenir du français au Québec.
    Tout ça sent l'opportunisme politique. Les jeunes libéraux savent que les immigrants votent en général PLQ.
    Mais il ne faut pas se leurrer. Les jeunes Québécois de souche sont de plus en plus partagés entre le PLQ et la CAQ.
    Bref, les Québécois sont les premiers à abdiquer le combat pour la préservation de leur langue et de leur culture et c'est ça qui est déprimant pour le Québec.
    Le Système a réussi, semble-t-il, à inculquer l'identité-Système de producteur-consommateur devant répondre aux besoins du marché pour sa survie à la jeunesse québécoise.
    Bref, l'utilitarisme a triomphé de l'identité nationale, ethnique et culturelle.
    Une telle société n'a pas d'avenir.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 août 2014

    Il nous faut donc mener une charge...
    Il faut s'appliquer à bien connaître...
    Il nous faut les mettre en garde...
    Il faut donner du relief...
    Il faut savoir s'en servir...
    Il faut combattre les peurs... faut qu'on, faut qu'on...
    Un beau Zone doc de Raymond St-Pierre vient de nous mettre en présence des enseignants québécois, pas tous bien formés dans leur pratique de la langue, mais tous dépassés par les événements: "mes élèves n'ont plus le goût de mémoriser".
    La récente entrevue de "notre" astronaute Julie Payette avec Michel Lacombe la montre toute conquise à la pensée magique des exorbitants programmes d'exploration spatiale, sans aucune angoisse pour les changements climatiques qui commencent déjà à déloger des peuples hors de leurs terres inondées par la hausse du niveau des océans....
    On se glorifie de succès individuels d'avaleurs de feu de par le monde, comme de constructeurs d'avions, mais qui apprennent vite à investir hors Québec...
    On voit tout de suite la mentalité de cette population qui a congédié, à tort ou à raison, le parti de René Lévesque, qui avait, bien sûr, fait son temps. Or, les résidus de ce parti ne semblent pas avoir compris qu'il s'agirait maintenant, beaucoup plus de repenser notre régime politique que de se trouver vite un chef capable de poser des questions pièges à Couillard le rusé, à l'Assemblée.
    Vous l'exprimez bien, les raisons pour un peuple de vivre en son propre pays, elles ont été tenues cachées depuis au moins 1995, année de la grande frousse du Canada, qui nous avait envoyé Charest pour nous endormir, et maintenant Couillard pour signer la Constitution qui nous enchaînera à double tour. Et ceci, au grand plaisir des collaborateurs qui l'ont suivi dans le mensonge des "vraies affaires".
    Avant même qu'un groupe assez dynamique se soit formé pour tenir la première assemblée d'information sur la vraie démocratie pour le peuple, en dehors des partis politiques noyautés par la haute finance des riches, le Québec aura rejoint la grande famille canadienne, sans l'honneur ni l'enthousiasme que nous promettait, peut-être de bonne foi, Bryan Mulroney.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2014

    Quel papier! WOW c'est cela qu'il faut dire aux Québécois, ça commence comme ça!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2014

    Mais où est passé le ministre de l'éducation Yves Bolduc? C'est Philippe Couillard qui doit répondre à sa place. Sans doute le docteur est occupé avec ses patients la fin de semaine car il y a une prime pour les consultations.
    Les jeunes libéraux adoptent la proposition d'abolir les cégeps, Couillard dit non
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/08/09/001-congres-jeunes-liberaux-sherbrooke-plq.shtml
    A moins qu'Yves Bolduc soit sut le point d'offrir sa démission...

  • Doris Bourque Répondre

    9 août 2014

    Bonjour !M. Lalande,
    NON SEULEMENT TRAÎTRE, MAIS CE FAUX GOUVERNEMENT EST ILLÉGITIME !Vous dites « trop de retenue ».Il faudrait d'abord que la majeure partie des Québécois(ses) soient prêts « à admettre ces faits indéniables »!
    Pour ça, cela ne prend pas du courage, mais la volonté d'agir ensemble.
    https://secure.avaaz.org/fr/petition/petition_53bf11043c571/?preview=live