Un nouveau chef le 7 octobre

Le Parti québécois opte pour un scrutin électronique de deux jours et organisera deux débats

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Heureusement que ce sera court






L’identité du nouveau chef du Parti québécois sera connue le 7 octobre prochain après un scrutin électronique de deux jours.




Les candidats Véronique Hivon, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et Jean-François Lisée devront obtenir 1500 signatures au plus tard le 30 juin pour confirmer leur participation à la course à la direction péquiste. Ils devront aussi débourser 20 000 $ pour obtenir leur ticket d’entrée. La course sera officiellement lancée le 4 juillet.




Les candidats croiseront le fer à deux reprises, «probablement en septembre»: une première fois à Montréal, puis lors d’un second débat dans une région qui sera déterminée par tirage au sort. L’annonce du résultat aura lieu à Québec.




Jusqu’à 450 000 $




La campagne pour trouver un successeur à Pierre Karl Péladeau aura un impact sur les finances du parti et pourrait coûter jusqu’à 450 000 $. Pour tenter de réduire les coûts, on a choisi un mode de scrutin préférentiel plutôt qu’un vote uninominal à deux tours qui nécessiterait sans doute un deuxième scrutin coûteux.




Avec ce système préférentiel, les militants devront opter pour leur aspirant favori, mais aussi indiquer leurs deuxième et troisième choix, par exemple.




Lors d’un premier tour, si aucun prétendant n’atteint la majorité absolue, celui ayant obtenu le moins de voix sera éliminé et les votes de deuxième choix de ceux qui l’ont appuyé seront reportés sur les candidatures toujours en lice.




Le plafond de dépenses pour les candidats sera abaissé, de 400 000 $ à 200 000 $.




Référendum au centre des débats




Les prétendants à la chefferie du PQ n’ont toutefois pas attendu le lancement officiel de la course pour commencer à débattre. La journée a débuté par un débat sur la mécanique référendaire. Alexandre Cloutier a affirmé qu’il compterait sur son flair pour déterminer si le niveau de mobilisation des Québécois est assez fort pour proposer un référendum dans le premier mandat d’un gouvernement péquiste. «Ce sont des choses qui se sentent», a-t-il dit aux journalistes.




La démarche de Véronique Hivon est semblable dans la mesure où elle se fiera elle aussi à ce critère pour décider si elle promettra ou non un référendum lors des élections générales de 2018.




Les deux favoris se sont fait critiquer par M. Lisée et Mme Ouellet qui les accusent d’entretenir le flou sur cette question.



Élection du nouveau chef 



 



Début de la course officielle 4 juillet 


 



2 débats L’un à Montréal, l’autre dans une région choisie par tirage au sort 


 



Scrutin éléctronique du 5 au 7 octobre


 



Pour être candidat 1500 signatures  20 000 $ pour financer la course


 



Candidats présumés Véronique Hivon,
Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et Jean-François Lisée


 






 



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