Un armateur finlandais déplore les discussions avec la Davie sans appel d'offres

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Chantier de la Davie : le traité de libre-échange Canada-UE compliquera l'attribution de contrats publics

Un armateur finlandais remet en question la décision du gouvernement fédéral d'amorcer immédiatement les négociations pour la location de quatre brise-glaces du chantier maritime Davie, sans passer par un appel d'offres.


La compagnie Arctia, d'Helsinki, s'attendait à un appel d'offres lorsque le gouvernement canadien a demandé à des armateurs intéressés, à la fin de 2016, de fournir des informations sur leurs brise-glaces disponibles pour la location.


De passage à Québec jeudi, le premier ministre Justin Trudeau a plutôt annoncé que les négociations pour la location de quatre brise-glaces à la Davie débuteraient dès vendredi.


Le chantier maritime de Lévis a exercé une option d'achat sur quatre brise-glaces commerciaux, qu'elle propose de convertir et de louer ensuite à la Garde côtière canadienne. Trois de ces quatre brise-glaces se trouvent en Europe, tandis que le quatrième est en Floride.


Le président d'Arctia, Tero Vauraste, soutient que six de ses brise-glaces pourraient être loués rapidement à la Garde côtière, et qu'un appel d'offres permettrait aux contribuables canadiens d'obtenir le meilleur prix sur le marché.


M. Vauraste estime qu'il est encore trop tôt pour conclure qu'une entente commerciale entre Ottawa et Davie violerait les lois qui régissent l'approvisionnement gouvernemental. Il rappelle par ailleurs que le nouvel accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne comporte des dispositions sur l'approvisionnement public.