Trudeau et ses 40 potiches

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« Quarante députés libéraux au Québec, c'est quarante mimes invisibles. »

Allez, on s’enfonce! On retourne au temps d’avant Harper, à l'époque bienheureuse des déficits à refiler aux provinces : Chrétien, Martin, Trudeau, une même tradition, un même bois...


Alors enfonçons-nous dans le rouge, rouge foncé, rouge comme le sang du connard de contribuable qu’on devra saigner encore un peu plus... Au parking de l'aéroport ou au bureau des passeports...


Tel est le courageux programme du libéral gouvernement de l’inénarrable Justin Trudeau, la mascotte de l'Occident, le Youpi des temps modernes. Ti-Coune à l’ONU, Ti-Caille chez Gandhi, Ding ou Dong selon l’heure du jour...


Un plongeon, double salto arrière, dans le vide, à coups de milliards, de bons sentiments et de mains jointes comme une grenouille de bénitier. On ne le voit plus de la même manière, pas vrai? On voit de mieux en mieux à qui on a affaire, n'est-ce pas? Le roi est nu...


Roi d'un pays dérouté qui finance «l’égalité des sexes dans le monde entier» et des routes en Jordanie sans trouver un sou pour contrer la tordeuse du bourgeon d’épinette...


Pour souligner les incongruités du Leader Pathétique, il ne faut pas compter sur Ramez Ayoub ou Joel Lightbound. Ou sur Diane Lebouthillier, la Jehane Benoît du Revenu national...


Éva Nassif peut-être? Non, pas plus que Rémi Massé. Faycal El-Khoury? Non plus. Rodriguez ou Lambropoulos? Ils s’en contre-torchent des forêts dégarnies par la tordeuse...


Trudeau n’a rien à craindre de ses quarante potiches. Quarante députés libéraux au Québec, c'est quarante mimes invisibles.


De toute manière, le Canada ne va nulle part. Y a que Petit Papa Noël et sa Fée des étoiles qui se promènent avec leur suite et leur garde-robe. À côté d’eux, la famille royale britannique a l’air d’un clan petit-bourgeois habillé à l'Aubainerie.


Le Canada piétine dans la gadoue sentimentale et les préceptes rose bonbon d’un homme-enfant qui s’amuse de la réalité depuis toujours. Sa quête, ce sont les «sunny ways» de la béatitude.


Vous l’avez vu, souriant, avec sa copie du budget? Il avait l’air si faussement intéressé qu’il était impossible de ne pas voir la futilité du document dans ses mains. Ç'aurait pu être une bande dessinée ou un catalogue Canadian Tire, le sourire aurait été le même...


On sait bien tous que l’endettement accéléré du Canada n’aura jamais d’impact sur le train de vie de ce richard dynastique.


Au fond, c’est toujours un surfeur. Il n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il lâche d'insaissables pensées: «Il faut questionner le plus profond de ce qui nous entoure»... 


Ne savons-nous pas, et de façon de plus en plus nette, que ce Trudeau-là, s’il avait porté un autre nom, il aurait continué à donner des cours de théâtre entre deux escapades dans les Rocheuses...


On voit très ben que le job de PM, il l’assume à temps partiel. Entre deux voyages, entre deux allocutions pour les photos en manches roulées. Ce n'est pas un gouvernement, c'est un cinéma 3D, douze mois par année.


Ces temps-ci, on voudrait quelqu’un qui ne sourit pas devant les milliards empruntés pour la dépense courante. Un leader avec du coffre, de l’assurance et un sens du réel. Moins intéressé aux nuages et aux affres de l’âme humaine. Ce ne sera pas sans effet, cet humanisme à gogo bon marché.


Couché le long de la frontière avec les États-Unis, le Canada devient déjà peu à peu un pays inconsistant, dépersonnalisé et soi-disant post-national. Pays éthéré, théorique, quasiment immatériel et au chevet duquel Trudeau aligne des phrases sans rien dire qui vaille qu’on s’en souvienne.


Il est dommage que les partis d’opposition lui aient concédé deux mandats. Avec Sheer, Singh et le Bloc qui se transforme en Alka Seltzer, il aura la partie facile jusqu’en 2023, le Penseur Dollorama...


Si tôt revenu de sa tournée indienne, il s'est remis au théâtre comme si de rien n’était, comme si on n’avait rien vu ou tout oublié...


J’imagine que les 40 députés libéraux du Québec sont fiers de lui. Peut-être ne sont-ils, eux aussi, que des façades, hommes et femmes de paille, du genre de celles zé ceux qui se font élire sans rien dire. Et qui filent ensuite par l’égout sanitaire de l’Histoire...


Ce gouvernement ne léguera rien. Sauf la légalisation de la marijuana. Très étrange, d'ailleurs. Personne ne réclamait cela, sauf peut-être ceux qui étaient prêts à en vendre. Ceux qui étaient dans l'ombre du Parti libéral du Canada, tapis derrière Justin Trudeau, leur homme-sandwich, leur porte-affiche, leur meilleur vendeur...


Les effets secondaires seront coûteux, sur tous les plans. Mais quand l'absurdité de cette initiative s'imposera à tous, le principal responsable sera reparti faire du ski... Be-bye!