Bonjour,
Concernant [cet extrait->4577] :
"But we know that that the world told Montenegro last May that a
minimum of 55 per cent of its citizens would have to vote in favour to
dissolve that country's union with Serbia. That is likely to become
the international benchmark — and the one applied in Quebec."
Premièrement, ce n'est pas le monde mais l'Europe qui a imposé ce seuil de 55%.
Deuxièmement, les autorités francaises ont été très claires que ce
seuil ne s'applique qu'au Monténégro, pas au Québec. C'est de bonne
guerre que le Canada anglais aille s'y référer, c'est de bonne guerre
aussi que l'on arrive avec un contre-exemple, comme les États-Unis où
une minorité a fait l'indépendance, sans même faire de référendum.
Ce n'est pas parce qu'il y a un cas isolé où on a décidé de modifier
les règles de la démocratie que nous sommes obligés de suivre.
Si tel était le cas, nous pourrions à l'inverse créer une nouvelle
marge, un nouveau "international benchmark" où seulement 45% serait
suffisant. Posé autrement, nous pourrions exiger une majorité de 55%
pour demeurer dans le Canada. Si le cas Monténégro permet de créer de nouveaux standards internationaux sur le seuil démocratique à fixer,
pourquoi pas nous? Tiens! Je propose un seuil de 33 1/3 % pour se
séparer! Une nouvelle norme internationale!
50%+1 n'est pas suffisant pour demeurer dans un pays, n'est-ce pas?
Salutations.
--
B. Ing. Dominique Beaulieu

Candidat au grade de M.Sc. en informatique

Arbeitsgruppe Mathematische Bildverarbeitung (MIA), Universität des Saarlandes