Tergiverser dans le néant référendaire ; mirage d'un parti sans conviction !

Tribune libre

Soulever le désir de libération dans le cœur de la nation, devrait être le plus ardent des fondements de ces partis qui prônent l'indépendance, la souveraineté, Mais le poids gigantesque des années passées dans ce régime imposé, a réduit ce fondement à néant dans le cœur de nos élus, côtoyer l'empire dans les dédales du cirque démocratique imposé, suppose l'accoutumance à court terme, la dépendance à moyen terme , et la négation d'un réel problème à plus long terme !
Se défaire de l'emprise d'un demi siècle, de la seule option tangible soutenue par l'élite péquiste, est le devoir à produire de tous les militants de l'indépendance !
La libération n'est pas un fondement futile, sa valeur doit prédominer sur tout autre fondement. La Libération ne peut faire l'objet d'aucun compromis référendaire, d'aucune association, pas plus que d'un partenariat quelconque.
La libération du joug de l'empire impose la vision de sa réalisation, et celle-ci ne peut-être que totale pour s'avouer viable ! Nul besoin d'une libération partielle, le statu-quo actuel démontre ce que "partiellement libéré" suppose, et dans mon cœur, j'ai l'ardent désir de voir se rallier la nation derrière l'ultime destin des nôtres ! La réalisation de cette seule République proposée aux nôtres par nos pères patriotes !
Nier la puissance du pouvoir populaire, nier le désir premier des conquis que nous sommes, c'est l'ardeur d'un labeur, fait depuis la pendaison criminelle de nos pairs!
Mais ce labeur est le leur, et ce désir n'est nul autre que le nôtre. La voie référendaire n'a produit que de la division, de la dissolution dans le fondement des aspirations de notre nation, La constitution, la République, doivent redevenir les seules aspirations du noyau toujours vigoureux, toujours vivant, pour que la chair du pourtour ne transpire plus que ce seul désir de libération, elle aussi !
Vive la République dans le cœur des miens, dans son seul légitime désir de libération !


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    Extraits fort significatifs des intentions républicaines de Daniel Johnson père dans son manifeste « Égalité ou indépendance »
    http://biblio.republiquelibre.org/%C3%89galit%C3%A9_ou_ind%C3%A9pendance
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  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    Le silence de plomb entourant l'idéal républicain dans le mouvement souverainiste-indépendantiste actuel s'explique mal pour quiconque ne s'arrête pas à l'histoire de cette « tradition cachée » dont parle le professeur Marc Chevrier. Et pourtant Daniel Johnson père, dans son manifeste « Égalité ou indépendance » en 1965, avait déjà jeté les bases d'une république pour le Canada et si Ottawa refusait, il faisait du Québec une république, s'inspirant de celles des États-Unis, de la République fédérale d'Allemagne d'alors, de la République française, de l'Irlande, etc. On peut longtemps épiloguer sur les véritables intentions indépendantistes de Daniel Johnson mais à lire ce qui s'est écrit sur ses deux années comme Premier ministre, il n'y pas de doute qu'il allait faire du Québec un État républicain. À l'époque il était déjà question de rapatrier le BNA Act et Johnson ne voulait rien entendre de cette fausse souveraineté canadian : « Qu'on la laisse mourir à Londres !» écrivait-il en lettres majuscules dans son manifeste de 1965. Fils de descendants irlandais dont le père avait comme idole Éamon De Valera, comment pouvait-il penser autrement ?
    Le Parti québécois de René Lévesque n'avait qu'à reprendre là où Johnson, par sa mort, avait laissé l'idée de république appliquée au Québec. Tel ne fut pas le cas, préférant « surfer » sur une « souveraineté-association » par référendum plutôt que de doter la nation québécoise d'une Constitution qui aurait eu comme avantage d'établir, comme autorité suprême de l'État. non plus une reine étrangère mais le peuple lui-même ! Dès lors, la rupture d'avec l'état canadian et l'empire britannique aurait été consommée. Un peuple ne peut décider de son destin que sur une ou deux questions posées à un référendum. J'ai peine à imaginer aujourd'hui ce qu'il en aurait été d'un Québec « souverain » divisé à 50/50 alors qu'une Constitution républicaine, porteuse d'émancipation, aurait l'avantage de rallier une forte majorité de la population.
    Depuis quelques années je cherche la raison pour laquelle le Pq, de René Lévesque à Pauline Marois ( SANS EXCEPTION ), a toujours refusé de s'engager sur la voie républicaine. Pour le moment, je n'en vois qu'une : ce sont les énormes avantages voire les privilèges que procurent les institutions britanniques aux élu-e-s. Ce régime qui laisse bien peu de pouvoir au peuple et tant aux législateurs et aux juges. Dans ce sens, la « souveraineté » péquiste est un mot bien commode sans que ceux et celles qui s'en réclament n'aient à rendre compte de quelle souveraineté il s'agit : celle du peuple ou celle d'une petite aristocratie formée de technocrates ?
    Pour moi la cause est entendue : qui refuse l'idéal républicain refuse une véritable libération du peuple québécois.
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  • Nestor Turcotte Répondre

    13 janvier 2012

    Le commentaire précédent est signé: Nestor Turcotte
    Pardonnez-moi cet oubli...

  • Nestor Turcotte Répondre

    13 janvier 2012

    J'ai utilisé l'expression «République libre du Québec» en 1970, dans un discours à Mont-Joli (GASPÉSIE), lors de la première campagne électorale où le Parti québécois briguait les suffrages. J'étais, à trente ans, le deuxième plus jeune candidat du PQ, après Claude Charron.
    René Lévesque était devant moi, fumant sa cigarette. Il a fait la moue...lorsque j'ai prononcé ces mots. C'était sans doute trop «Pierre Bourgault» pour lui. Je ne l'ai pas trouvé drôle.
    Depuis, personne n'a répris cette expression. Surtout pas le député de ma circonscription, celle de Matane. Celle-ci étant disparue, le député orphelin se cherche un lieu pour se faire ré-élire. Vous avez une idée?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    En 35 ans de militantisme au PQ je n'ai jamais entendu prononcer le mot République par quiconque. Avez-vous déjà entendu la cheffe actuelle parler de cela? Jamais.
    Pourtant, si on cesse de devenir une province dans un État monarchique pour devenir un État souverain, je ne vois comment que le Québec pourrait être d'autre chose qu'une République.
    Cela tombe sous le sens.
    Pourquoi n'utilise-t-on pas ce mot? Par peur d'avoir peur de faire peur. Tout simplement. Pour des raisons strictement électoralistes. On préfère la "chouveraineté ronronnante et mollassonne" qu'on répète comme un mantra la main sur le coeur mais sans mettre rien de concret dedans.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2012

    Monsieur Limoges
    Le titre de votre article résume exactement la situation politique québécoise. Le PQ nous a endormis, depuis la fondation de ce parti, en 1968; tout ce qui l'intéressait, c'était d'avoir le vote des vrais indépendantistes pour prendre le pouvoir. Les dirigeants de ce parti ne sont que des affairistes fédéralistes comme ceux du PLQ. Ça fonctionne ainsi ce copinage avec l'establishment économique et le système fédéraliste "canadian" depuis la conquête de 1759; ils les aiment nos colonisateurs. Le syndrome de Stockholm, vous connaissez? Qu'on vienne me prouver le contraire sur le site Vigile! J'ai perdu tout respect pour cette classe politique qui ne gouverne que pour ses intérêts personnels et pour ceux des oligarques; le peuple québécois on s'en fout! Et ça ne changera pas de sitôt!
    André Gignac le 13/1/12