Le côté obscur de Zanetti

Sol et la protection des minorités

John A. Macdonald, sors de ce corps !

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Tribune libre

J'ai eu l'occasion dernièrement, de lire le numéro de février du journal Le Patriote, .
Dans ce numéro, page 5, on peut lire un article de Sol Zanetti, chef du parti Option Nationale. Le camarade Sol a intitulé son article «La montée du Front National et "le côté obscur du nationalisme"» (les guillemets sont de moi).
Il écrit :

Lorsqu'un peuple se mets à vouloir se protéger de ses minorités, il y a un problème. Ce sont les minorités qui ont besoin de protection et non l'inverse.

Il est clair, dans le contexte de l'article, qu'il est question de protéger les citoyens français des musulmans qui colonisent la France. Le Front National veut protéger la culture et le mode de vie des Français. Ce n'est pas une question de race puisque les musulmans en question sont de toutes origines, que ce soit syrienne, afghane, iranienne, irakienne, égyptienne, éthiopienne, camerounaise, etc. Et c'est sans parler des Islamistes qui commettent massacres par dessus massacres en France depuis des dizaines d'années.
Il faut donc conclure que le camarade Sol aurait été en désaccord avec le gouvernement du Canada qui, le 30 mai 1940, a arrêté et incarcéré pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale les sympathisants nazis et fascistes tel Adrien Arcand, chef du Parti National Social Chrétien. Il aurait protesté et défendu ces individus qui étaient, à n'en pas douter, une minorité au Canada et au Québec.
À n'en pas douter, il protégerait aussi les droits de la pauvre minorité anglaise au Québec, qui est continuellement menacée d'assimilation par l'inique loi 101.
À ce chapitre, il rejoint le grand aristocrate bourgeois raciste John A. Macdonald qui en 1864, déclarait à la conférence de Québec :
Nous devrions avoir un gouvernement fort et stable sous lequel nos libertés constitutionnelles seraient assurées, contrairement à une démocratie, et qui serait à même de protéger la minorité grâce à un gouvernement central puissant ».

Et Macdonald identifie clairement cette minorité menacée :
Nous devons protéger les intérêts des minorités, et les riches sont toujours moins nombreux que les pauvres.
Pauvre, pauvre, pauvre Sol !


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13 commentaires

  • Robert J. Lachance Répondre

    21 février 2016

    Pour faire toute la lumière sur le côté obscur du prénom de Sol Zanetti, en réponse à l’image de son visage en pôvre clown Sol incarné par Marc Favreau, ce prénom rare lui vient du nom d’un lieu situé au nord de l’Italie très près de Monza et je dirais à moins de 30 kilomètres au nord de Milano. J’ai vérifié dans Google : Sol Italia.
    https://www.google.ca/?gws_rd=ssl#q=Sol+Italia
    Je le tiens de ses propre yeux, pour faire un perronisme facile, un soir d’assemblée de cuisine genre.

  • @ Gilles Paquin Répondre

    18 février 2016

    La vérité sur John A Macdonald n'est pas celle de Patrimoine Canadien. Non, ce premier ministre admiré par Harper et Trudeau était un minable raciste. Lisez ce qui suit pour mieux le connaître:
    L’homme du génocide culturel des amérindiens
    Maxime LAPORTE
    Tribune libre de Vigile
    Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal Maxime Laporte dénonce les contradictions idéologiques du gouvernement fédéral, à la suite des célébrations du Jour de la Confédération.
    Il y a un mois, la Commission Vérité et réconciliation et la juge en chef de la Cour suprême Beverly McLachlin qualifiaient de « génocide culturel » les traitements odieux subis pendant plus d’un siècle par 150 000 enfants autochtones arrachés de force à leur famille pour séjourner dans de sordides pensionnats d’assimilation.
    « En ce 1er juillet, il fallait un certain culot à la ministre du Patrimoine canadien Shelly Glover et au premier ministre Stephen Harper pour souligner avec emphase et fierté le bicentenaire de John A. Macdonald », souligne Maxime Laporte, président général de la SSJB. C’est en effet ce premier Premier ministre du Canada qui est l’instigateur de cette politique d’éradication systématique et brutale des identités autochtones.
    Celui qui a été qualifié de « grand homme » lors du spectacle de la Colline parlementaire est le même qui a maintes fois exprimé ses idées racistes sur les Asiatiques, à qui il a retiré le droit de vote et imposé la tristement célèbre « head tax » destinée à barrer la route aux immigrants chinois qu’il considérait comme une menace au « caractère aryen de l’avenir de l’Amérique britannique ».
    Macdonald fut également complice des gouvernements provinciaux ayant l’un après l’autre interdit les écoles françaises, lui qui refusa d’utiliser son pouvoir de désaveu de ces lois orangistes alors que le gouvernement fédéral le fit pourtant 65 fois entre 1867 et 1896, pour des questions autrement moins fondamentales que les droits scolaires des Canadiens français.
    Il a également été à la tête de la répression sanglante des Métis du Nord-Ouest. « Comment Stephen Harper peut-il célébrer la diversité du Canada et nous inviter à chérir un John A. Macdonald ayant réprimé aussi brutalement de larges pans de la population canadienne, lesquels avaient le malheur de ne pas être d’origine anglo-protestante ? », demande Maxime Laporte.
    -
    NDLR :pour plus de détails, consultez le site sinistrejohna2015.ca

  • Robert J. Lachance Répondre

    18 février 2016

    M. Bertrand,
    Je n’ai pas retrouvé ici formellement que nous étions en échange mais je veux bien en être sur deux trois aspects de mon commentaire du 18, que vous le vouliez ou non.
    J’ai utilisé une fois le mot pôvre le 18 février, on ne peu pas parler d’insistance mais de mention. C’était un clin d’oeil pour faire plaisir à Normand Paiement. Je n’avais pas prévu que je pourrais choquer.
    Il y a pôvre et pauvre. CRISCO, dictionnaire de synonymes, offre les suivants à pauvre :
    « à court d'argent, à plaindre, à sec, affligé, anémique, appauvri, aride, banal, besogneux, chemineau, chétif, chiche, clochard, commun, congru, court, crève-la-faim, décharné, déchu, défavorisé, démuni, dénué, déplorable, dépourvu, dérisoire, désargenté, détestable, disetteux, économiquement faible, faible, famélique, fauché, gêné, gueux, humble, impécunieux, improductif, indigent, infécond, infertile, infortuné, ingrat, insuffisant, jeune, juste, lamentable, lilliputien, loqueteux, maigre, malheureux, marmiteux, mauvais, méchant, médiocre, mendiant, mendigot, mesquin, meurt-de-faim, minable, mince, misérable, miséreux, miteux, modeste, modique, moyen, nécessiteux, nu, panné, parcimonieux, petit, piètre, piteux, pitoyable, plat, pouilleux, privé, prolétaire, purotin, râpé, réduit, ridicule, riquiqui, ruiné, sans-le-sou, sec, simple, squelettique, stérile, succinct, tombé, trimardeur, triste, va-nu-pieds, vagabond, vide. »
    Je comprends votre indignation. En écrivant pôvre avec o et ^, j’évitais la majorité de ces sens. Je retiendrais comme meilleur synonyme clochard en y ajoutant intellectuel. Rien à voir avec Sol Zanetti, intellectuel politique immature mais dans la force de l’âge et on ne peut demander plus apprécié par ses contemporains et quelques têtes grises ou dégarnies depuis le vote de confiance que lui ont accordé les membres en congrès national fin janvier dernier.
    CRISCO, pour Centre de Recherche Inter-langues sur la Signification en Contexte, n’a pas de synonyme pour pôvre. Je suis allé à Google et retenu ce lien, un témoignage de Georges-Hébert Germain sur Marc Favreau, Sol, un temps après sa mort :
    http://www.ledevoir.com/culture/livres/162948/la-vie-estradinaire-du-povre-petit-moa
    Si je trouve trois points communs entre Sol, Marc Favreau, et Sol Zanetti, c’est la générosité, le courage et la réussite.
    L’écart de niveau de richesse personnelle entre Sol Zanetti et Pierre Karl Péladeau les rend asymétriques, pour ne pas dire complémentaires, comme homme et femme et dans l’ordre inverse, et non méprisable et non crédible, dans l’ordre que vous préférez. Les deux ont sauf erreur obtenu un bac en philosophie ce qui leur confère un certain pied d’égalité. C’est avant ces études et ensuite que c’est moins pareil.
    J’en sais peu sur le Parti indépendantiste; j’ai cessé de suivre il y a cinq ans, incompatibilité de vision sur leur nombre faible d’immigrants à accueillir par années sans alternative ou explication pour préserver le niveau d’usage de la langue courante.
    Je ne crois pas du tout que Sol Zanetti veuille abolir la loi 101 avant qu’elle ne devienne inutile et ce n’est pas demain la veille.
    Je n’ai pas d’opinion sur la protection qu’un État doit accorder à ses minorités; je suis né, donc borné, majoritaire.
    Les privilèges constitutionnels consacrés à la minorité anglophone du Québec en 1982 seront à mon goût et à ma force, je ne suis qu’un Québécois sur 8,2 millions, à remplacer par des droits et obligations à la troisième nation fondatrice du Québec dans sa première constitution de pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2016

    Monsieur Dion, si vous craignez que la présence de candidat(e)s "carriéristes" d'ON aux élections divise le vote au point de faire perdre des comtés au PQ au profit de partis fédéralistes, rassurez-vous. De toute l'histoire du parti, un seul candidat - Jean-Martin Aussant, dans Nicolet-Yamaska, le 4 septembre 2012 - a récolté suffisamment de votes pour pouvoir espérer remporter un comté. Le fondateur d'Option nationale avait été élu sous la bannière péquiste en 2008, ce qui lui avait procuré un avantage indéniable par rapport aux autres candidat(e)s onistes. À part lui, de mémoire, seule Catherine Dorion (dans Taschereau, en 2012) a réussi à franchir la barre du 5% dans une élection générale. Seulement lors de l'élection générale de 2012 ON a remporté suffisamment de voix pour causer la défaite du PQ dans deux ou trois comtés.
    Je peux vous assurer qu'aucun(e) des candidat(e)s d'ON croyait sérieusement avoir des chances de l'emporter dans son comté lors de l'élection de 2014. Il était déjà clair, dans l'esprit de tou(te)s, que le parti, avec le départ de "JMA", était disparu de l'écran-radar des électeurs. Tou(te)s n'étaient là que dans un seul but: convaincre les Québécois(e)s de la nécessité de faire du Québec un pays.
    Et je peux vous assurer que vous ne trouverez jamais un membre ou candidat(e) d'Option nationale qui voterait NON à un référendum sur l'indépendance, aussi complexe la question puisse-t-elle être!
    Salutations patriotes!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2016

    Monsieur Lachance, je tiens à terminer notre échange en critiquant deux aspects de votre article.
    À part la réplique célèbre de Marc Favreau, qui personnifiait le monologuiste Sol, je questionne votre insistance à accoler toujours le terme "pôvre" (pauvre) au nom du chef d'ON en opposition à la richesse personnelle du chef du PQ. En quoi le niveau de richesse personnelle de l'un ou l'autre viendrait influencer leur argumentaire ou le rendre plus crédible? J'y perçois un dédain de monsieur Zanetti, pourtant professeur de philosophie de son métier, comme si le fait de ne pas posséder la fortune de monsieur Péladeau le rendrait méprisable ou non crédible.
    Votre comparaison de Sol Zanetti à John A. Macdonald ne me permet toujours pas de comprendre comment le premier partagerait l'opinion du second quant à l'interprétation à faire de la minorité à protéger. Croyez-vous sérieusement que Sol Zanetti veut abolir la Loi 101? Je reconnais qu'il ne va pas aussi loin - et le fondateur du parti, Jean-Martin Aussant non plus - que le Parti indépendantiste, qui entend imposer l'unilinguisme français à toutes les institutions publiques, incluant le réseau public d'écoles et d'hôpitaux anglophones ainsi que tout l'appareil judiciaire qui permet d'utiliser l'anglais, mais il est parfaitement conscient que ce sont les privilèges constitutionnels accordés à la minorité anglophone du Québec qui incitent les immigrants à s'y intégrer plutôt qu'à la majorité francophone.

  • Michel J. Dion Répondre

    18 février 2016

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    En réponse à Luc Bertrand
    _______________________________________________________________
    Bonjour Luc, je me suis possiblement fait mal comprendre, en ce sens que je ne traite pas Sol Zanetti de carriériste. Quand je nomme QS et ON (ou autres), et que j'utilise le terme «carrièriste», je pense à ceux et celles qui se sont accroché-es à un rêve de devenir député, avant celui de réaliser notre projet de pays. Et malheureusement, il y en aura toujours partout. J'étais au congrès de fondation de ON, moi aussi j'ai suivi et appuyé JMA lorsqu'il a quitté le PQ. Et pour avoir été membre et près de ON jusqu'au départ de JMA, j'ai connu certains militants de ON qui avaient une seule chose en tête : devenir député.
    Je sais que ce n'est pas le cas de Sol. Mais ce genre d'individu - carriériste - il y en a malheureusement partout, et ce sont eux qui sont capables de diviser et de voter NON à un référendum gagnant (par exemple). Je pense sincèrement que 97-98% des militants de ON sont de sincères indépendantistes, et que l'option de pays passe avant tout (ce qui est loin d'être le cas chez QS). Je sais pertinemment qu'il y a aucune comparaison à faire entre QS et ON, et je partage votre avis lorsque vous prenez le terme «renégat» pour qualifier QS.
    Ceci dit, oui il faut une coalition des forces souverainistes, et je sais que ON et ses militants l'ont bien compris, contrairement à QS qui ne cesse de mettre des conditions à ce projet, mais qui en fait, se font collaborateurs (volontaires ou involontaires) du fédéralisme canadien.
    Et pour ceux qui ne l'ont pas lu, voir ce texte :
    http://vigile.net/Nouvel-article-No-73649

  • Robert J. Lachance Répondre

    17 février 2016

    John A. Macdonald était de son temps et de l’autre bord. J’aurais aimé qu’il joue pour notre équipe mais ce ne fut pas le cas.
    D’après Francis Dupuis-Déri, Démocratie : Histoire politique d’un mot aux États-Unis et en France, 2013, en 1864 au Canada le mot démocratie signifiait quelque chose comme le mot anarchie ici maintenant. Ce mot a acquit son utilité au Canada quand il fut question d’envoyer des nôtres la défendre au risque de leur vie lors de la première guerre mondiale.
    … le renversement de sens a été effectué consciemment par les élites aux États-Unis vers 1830 et en France vers 1848, parce que les références positives à la démocratie permettraient d’accroître leur pouvoir de séduction en période électorale. Plus tard, l’élite politique d’un pays qui n’a connu aucune révolution, comme le Canada, commencera à s’identifier à la démocratie lors de la Première Guerre mondiale, pour accroître sa capacité à mobiliser la population et ses ressources. Page 13.
    Macdonald m’apparaît tout simplement dire que le Canada en 1864 doit s’orienter vers une monarchie constitutionnelle comme régime politique plutôt qu’une république comme en France ou aux États-Unis. Le contraire aurait exigé une révolution.
    Vous faites honneur à Sol Zanetti en le comparant à ce précurseur et distingué chef de file de 1867.
    Vous ajoutez à l’hommage et appui que les membres d’Option nationale en Congrès national récemment lui ont accordé par un vote de confiance sans précédent à ma connaissance à 99,1 %. Une centaine de membres étaient présents. Je soupçonne qu’une seule personne à eu l'humilité de s’abstenir de s’appuyer.
    Sol Zanetti est de notre temps et de notre bord. J’en suis heureux. Le projet pour le Québec de graduer de province à pays peut s'enorgueillir d'avoir de son bord deux diplômés en philosophie, pôvre Sol et riche PKP.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2016

    Monsieur Dion, merci pour cette intervention très pertinente et bienvenue pour sonner le rappel de la nécessité de la convergence des forces indépendantistes d'ici l'élection du 1er octobre 2018. Il me semble qu'au-delà des personnalités des chefs des partis se disant "indépendantistes", il devrait y avoir moyen d'arriver à un programme commun qui permette à ces partis de conclure des ententes tactiques pour empêcher l'élection de député(e)s fédéralistes, à défaut d'avoir une composante de proportionnelle à la prochaine élection.
    Cependant, quand vous associez aussi bien ON à QS pour parler de "carriéristes", je ne pense pas que les résultats électoraux, la représentation des partis à l'Assemblée nationale et même les sondages depuis la création d'ON permettent de qualifier ce parti, son chef, ses têtes d'affiche et ses candidat(e)s comme des "carriéristes". Au contraire, je dirais que c'est plutôt leur persévérance à marteler le même message de la nécessité de l'indépendance du Québec, peu importe la popularité de la cause dans les sondages, qui explique qu'ON reste marginale, même chez les électeurs indépendantistes!
    Ne reconnaissez-vous pas que ce seraient plutôt les chefs, les député(e)s et candidat(e)s du Parti québécois qui, entre le départ de Jacques Parizeau et l'élection de Pierre Karl Péladeau comme chef du parti, ont contribué à induire les Québécois(e)s en erreur en leur faisant croire que le PQ était un parti vraiment "indépendantiste"?
    Selon le Larousse, le carriériste est défini comme une personne qui mène une carrière seulement par ambition personnelle, souvent sans s'embarrasser de scrupules.
    Traduite en termes politiques, la définition de "carriériste" signifierait davantage les personnes faisant de la politique pour aspirer à des fonctions de pouvoir, de prestige ou d'influence, comme un poste de ministre, au mépris de ses valeurs ou convictions personnelles.
    Dans le cas d'Option nationale, son seul député a plutôt préféré claquer la porte du parti (PQ) qui aurait pu lui confier un poste de ministre plutôt que renoncer à ses convictions de la nécessité de faire la pédagogie de l'indépendance.
    Tout comme Jean-Claude St-André, qui s'est fait priver par la même chef de parti, Pauline Marois, du droit de représenter le PQ, lors de l'élection de 2008, parce qu'il s'était objecté à sa décision d'évacuer l'indépendance du programme électoral du parti. Cette fidélité à ses convictions lui avait d'ailleurs déjà coûté la considération de ses chefs (Lucien Bouchard, Bernard Landry, André Boisclair et Pauline Marois) pour un éventuel poste de ministre.
    À ce que je sache, ON est bien loin des contorsions ou compromissions en faveur des libéraux que se sont livrées les Françoise David, Amir Khadir et Manon Massé depuis leur entrée à l'Assemblée nationale!
    Je veux bien me montrer solidaire du nouveau chef du PQ qui a eu le courage, depuis son élection, de faire face aux attaques sauvages et malhonnêtes de ses ennemis politiques, mais je n'accepterai pas de laisser ON, le parti qui a repris le premier le bâton du pèlerin depuis 1995 pour remettre l'indépendance au centre de l'actualité politique, rabaissé au même niveau de renégat que Québec solidaire!

  • Michel J. Dion Répondre

    17 février 2016

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    Pourquoi tenter de diviser en publiant un tel texte ?
    Nous sommes rendus à l'ère de l'union, et non de la division. Nous travaillons à unir les forces souverainistes, et non à les diviser. Malheureusement, il y aura toujours des intrus parmi nous, et je ne parle pas de Sol Zanetti, mais de ces supposés indépendantistes. Car ces gens, qui mettent de l'énergie pour écrire de telles critiques, même s'ils ont travaillé en faveur de notre cause durant des décennies, n'ont rien compris à la réalité actuelle, et surtout, s'enferment dans leur étroitesse d'esprit. Ces gens devraient simplement se taire... ou se mettre à jour, et renouveler leurs discours, en se disant que tous évoluent et que leur vision n'est peut-être pas ce qu'on en retient.
    Car en attaquant et cherchant des poux dans les autres partis indépendantistes, ils sont plus nuisibles, eux-mêmes, que les gens qu'ils tentent de dénoncer. Car ce sont de tels arguments, venant de certains supposés péquistes, qui alimentent les carriéristes de QS ou ON, et font grandir cette haine entre les militants souverainistes du Québec tout entier.
    Mon commentaire peut paraître cru, mais il faut évoluer et travailler pour atteindre notre projet de libération nationale. Ensuite, on aura tout notre temps pour régler tous ces petits problèmes «accessoires»... Il y aura toujours une différence de vision entre les jeunes et les moins jeunes, mais nous avons besoin de tous pour réaliser notre projet.
    Cordialement;
    MD

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2016

    En passant, monsieur Beauchesne, vous et tou(te)s les sceptiques êtes cordialement invité(e)s à la conférence que prononcera, demain, Sol Zanetti, à l'UQÀM, de 12h45 à 13h45, dans la salle R-M160 des Sciences de la gestion, au 315, rue Ste-Catherine Est, à Montréal. Vous pourrez y confronter le principal intéressé!
    Au plaisir de vous y rencontrer!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2016

    Monsieur Beauchesne, il faut vraiment très mal connaître Sol Zanetti et l'enseignant en lui pour oser faire un parallèle entre sa critique du nationalisme du Front national, en France, et celle du nationalisme québécois. Bien au contraire de ce que vous prétendez, si monsieur Zanetti avait été vivant en 1940, il aurait critiqué l'intolérance du Parti national social chrétien d'Adrien Arcand, qui s'inspirait des "chemises brunes" du Parti fasciste de Mussolini et du NSDAP d'Adolf Hitler, et aurait applaudi les gouvernements Taschereau et Mackenzie King pour l'avoir arrêté.
    D'ailleurs, voici ce que dit Sol Zanetti, dans la conclusion du "Livre qui fait dire OUI", au sujet des anglophones et immigrants du Québec:
    «C'est en faisant du Québec un pays que les rapports entre francophones et anglophones s'assainiront. De la même façon, fonder un pays avec nous donnera envie aux immigrants de se métisser à notre peuple.»
    Et votre projection sur les paroles de John A. Macdonald est encore plus malhonnête, car Sol Zanetti connaît très bien la dynamique d'anglicisation de Montréal grâce au soutien du gouvernement d'Ottawa, de sa charte des droits et libertés de la personne et de ses tribunaux protégeant la minorité anglophone du Québec.
    Comment pourrait-il, comme il le fait dans l'introduction du même livre, se dire en faveur de l'indépendance du Québec et de la liberté du peuple québécois face à la centralisation d'Ottawa? Lisez ces quelques extraits pour vous en convaincre:
    «Non seulement le régime canadien réduit énormément le pouvoir que nous avons sur des secteurs clés de notre vie collective, mais sa structure même favorise une concentration croissante des pouvoirs à Ottawa.»
    «Choisir l'indépendance, c'est vouloir se gouverner soi-même. S'y opposer, c'est accepter d'être gouverné par la majorité canadienne. Tel est l'enjeu. La liberté d'un peuple, comme celle d'un individu, a une valeur en soi.»
    Comme vous et la plupart des indépendantistes, je condamne les attaques sournoises de Radio-Canada et de nos ennemis fédéralistes à l'endroit de Pierre Karl Péladeau. J'espère que ce texte n'est pas une tentative de votre part afin de discréditer le chef d'Option nationale par pure vengeance du traitement odieux réservé par nos ennemis communs au chef du Parti québécois!

  • Gaston Carmichael Répondre

    17 février 2016

    Manifestement, il y en a qui veulent s'assurer que la convergence des forces indépendantistes ne se réalise pas.

  • Normand Paiement Répondre

    17 février 2016

    Monsieur Beauchesne,
    Je vous trouve bien méchant avec ce «pôvre» petit Sol, qui fait pourtant de gros efforts pour établir une distinction entre nationalisme et... nationalisme!
    Son texte est certes truffé de généralités, de bon sentiments, de grands principes humanistes, comme en témoigne la conclusion: «Le nationalisme des peuples sans État, comme celui du Québec [...], lorsqu’il vise la dignité et la liberté, est un nationalisme qui fait avancer l’humanité. On peut aimer son peuple sans rejeter les autres. C’est d’ailleurs la seule façon de donner à ces autres l’envie d’en faire partie (http://www.ledevoir.com/international/europe/457508/montee-du-fn-en-france-le-cote-obscur-du-nationalisme).»
    Bref, rien de bien concret dans tout ça. En tout cas, rien qui puisse vraiment servir la Cause. Oeuvre de jeunesse, sans doute, et qui explique probablement pourquoi Option nationale ne "lève" pas dans les sondages.
    N'empêche, il est bien gentil, notre Sol national, alors, SVP, ne l'abîmons pas trop. Laissons-lui le temps de mûrir, de manger ses croûtes et de faire ses griffes au lieu de casser du sucre sur son do, ré, mi, fa...
    Cordialement,
    Normand Paiement