Scoop: les femmes disent aussi des niaiseries!

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QS est un petit parti sectaire et haineux

Mon père a l’habitude de dire que la seule chose infinie sur terre est la bêtise : les frontières sont continuellement repoussées­­­.


La bêtise n’a pas non plus de sexe : croyez-le ou non, les femmes peuvent dire autant de conneries que les hommes.


Mais il est plus délicat que jadis, pour un homme, du moins dans la sphère médiatique, de relever une bêtise féminine.


L’homme tendra à se la fermer ou la jouera à la Louis-Jean Cormier : à genoux, il demandera pardon d’avoir exprimé une pensée politiquement incorrecte.


Pardon ?


Manon Massé vient de nous faire une belle démonstration du potentiel de bêtise que recèle l’autre sexe.


Je la cite : « Depuis 30 ans, c’est la même clique qui se passe la rondelle du pouvoir. Depuis 30 ans, cette clique est majoritairement masculine. Et ces messieurs ne sont jamais trop pressés d’améliorer le sort collectif des femmes du Québec. (...). Et puis, disons-le, les plus grands gains pour la cause des femmes depuis 30 ans, ce sont les Pauline et les Louise qui nous les ont donnés, avec les CPE à tarifs réduits, l’équité salariale, le régime québécois d’assurance parentale... »


Certes, Pauline Marois et Louise Harel ont piloté les dernières grandes avancées sociales au profit des femmes du Québec.


Mais attendez que je me rappelle...


Pour autant que je me souvienne, les deux avaient pour patron, à l’époque, un certain Lucien Bouchard qui, à titre de premier ministre, avait droit de vie ou de mort sur ce qui sortait du conseil des ministres.


Je le sais, j’y étais.


Il a soutenu et mis tout son poids dans la balance parce qu’il croyait à ces mesures... tout homme qu’il ait été.


Ma mémoire me joue peut-être des tours, mais je crois que c’est Jacques Parizeau qui rendit possible­­­ l’introduction de la perception automatique des pensions alimentaires.


Appuis


Visiblement, c’est trop demander à Mme Massé de reconnaître qu’il y a, ici et là, dans les autres formations politiques, des hommes ni idiots ni bouchés qui peuvent être « progressistes » dans le meilleur sens du terme.


Mme Massé ajoute : « On est toujours mieux servi par soi-même ».


C’est largement vrai, mais en tout respect, je me demande quelles conquêtes réelles les femmes auraient faites et feront si elles ne comptaient pas sur l’appui d’au moins une fraction des hommes.


Je ne m’illusionne pas : il est inutile d’espérer qu’une certaine gauche féministe cesse de diviser le monde en bonnes et en pas bons.


C’est peut-être alors aux hommes, et même – ô horreur – aux hommes à la peau blanche, de ne pas rester muets quand une femme ou quiconque se disant opprimé dit une stupidité.