Rapport Bouchard-Taylor

Sauver le Québec français

Bouchard-Taylor nous propose de disparaître sans faire de vagues... Il faut, au contraire, mettre le Québec en français. Totalement. Sans concessions.

Commission BT - le rapport «Fonder l’avenir - Le temps de la conciliation»

Bouchard-Taylor vient de mettre une gifle au peuple québécois et je crois
que la Commission se fiche comme d’une guigne du français au Québec. Moi
pas. Il faut repasser à l’offensive. Sans concessions.
Pour éviter tout malentendu, je précise que je ne suis pas indépendantiste
- je pense que le temps de réclamer l’indépendance est passé - mais que la
place du français au Québec me tient à coeur. Je me garde pour une autre
fois le plaisir de dire du mal de Bouchard et Taylor. Parlons plutôt
d’abord de ce qui est important : sauver le Québec français.
L’assise du Québec français, c’est la Loi 101. Il faut la revoir.
Entièrement. Présentée comme un geste audacieux, la Loi 101 exprimait en
fait notre pusillanimité collective. C’était une fuite, notre refus de
régler le véritable problème, couplé au désir de nous donner une belle
image en gagnant de petites escarmouches. Je disais, à l’époque, que le
Québec agissait comme cet ivrogne qui a perdu ses clefs dans le jardin,
mais les cherche sous le réverbère, parce qu’on y voit plus clair… La
solution de facilité est évidemment plus facile… mais ce n’est pas une
solution.
Je ne dis pas que la Loi 101 a été une abomination - elle a joué un rôle
utile, mais elle n’a rien réglé. Le cœur du problème, c’est qu’on ne
développe pas une culture nationale forte en finançant l’expansion en son
sein d’une contre-culture. Quand on parle de Québec français, on veut dire
un État dont la structure est francophone et qui rend à ses citoyens des
services en français. Exclusivement en français. Y financer l’enseignement
de l’anglais ou y rendre des services en anglais est une aberration.
Posons le principe que quiconque vit au Québec doit recevoir en français
tous les services que la société s’engage à offrir. La société ne doit à
personne d’autres services qu’en français. Quels sont ces services ?
Services administratifs au sens large incluant la gestion d’une
infrastructure, éducation, santé, justice, protection, information, un
accès à une structure mercantile et financière, a la culture et aux
loisirs.... l’État a la responsabilité de voir à ce que tout ça se fasse en
français. Et c’est ce que fait l’État qui est important.
C’est dans le domaine public que l’État doit avoir le courage de faire ce
qui doit être fait, car ce que font les citoyens entre eux ne regarde
qu’eux, est du domaine privé et l’État n’a pas à s’en mêler, sauf si les
droits des tiers sont concernés. C’est l’alpha et l’oméga. L’État doit agir
en français ou cesser de dire des fadaises et de se rendre ridicule. Selon
le vieil adage anglo-saxon bien connu, il faudrait procéder à la
satisfaction de nos besoins naturels ou passer à autre chose.
Il faut EDUQUER EN FRANÇAIS. Le projet d’un Québec français a été
condamné, lorsque le Mouvement Souveraineté Association, comme le
souhaitait René Lévesque, a résolu qu’un Québec souverain maintiendrait un
système d’éducation parallèle en anglais. François Aquin à l’époque s’y
était opposé. L’avis de René Lévesque – qui ne voulait pas l’indépendance,
mais un Québec « souverain » dans une union canadienne - a prévalu. Nous
avons eu peur d’offenser la majorité dominante.
Sage décision politique, car cette prise de position conciliante a permis
que naisse le Parti Québécois, qu’il prenne le pouvoir, qu’il fasse
indéniablement quelque bien et nous amène où nous en sommes aujourd’hui.
Marchant entre les croix à Verdun, il faut se souvenir que ce sont ceux qui
ont peur au bon moment qui survivent. Mais la vésanie d’un Québec
indépendant où l’on aurait continué à payer une éducation en anglais et à
offrir des services en anglais ne s’est heureusement jamais réalisée.
Heureusement, car ce projet n’aurait jamais atteint son objectif de créer
un pays où l’on aurait vécu en français.
L’indépendance n’était pas indispensable et ne l’est toujours pas. C’est
imposer VRAIMENT le français comme seule langue officielle au Québec qui
était une impérieuse nécessité. On ne l’a pas fait. On a eu peur de faire
ce qu’il fallait faire et l’on a fait autre chose, on a impressionné la
galerie et l’on s’est donné bonne conscience, mais ce qu’il fallait faire
pour que le Québec soit vraiment français reste à faire.
Il faut affirmer que, si on veut vivre au Québec, il faut une connaissance
minimale du français,sans laquelle il vaudrait mieux aller vivre ailleurs.
Cette connaissance minimale du français - (disons Français # 1) - devrait
être acquise par un apprentissage intensif du français au niveau
préscolaire, permettant à tous les Québécois non-francophones d’arriver au
palier de l’école primaire avec cette connaissance minimale qui leur
permettrait de recevoir leur éducation complète en français.
Personne ne devrait être admis dans une classe de niveau primaire du
secteur public d’éducation s’il n’a pas cette connaissance minimale du
français, car toute éducation gratuite au Québec ne devrait être offerte
qu’en français. Du primaire à l’universitaire, la langue d’enseignement du
système d’éducation financé par l’État doit être le français.
Seulement le français., sans quoi ce n’est pas un pays français qu’on
construit. La société n’a pas à financer l’essor au Québec d’une langue
concurrente au français. Elle ne doit en accepter tout au plus que
l’enseignement de certains éléments, insérés au programme aux moments jugés
pédagogiquement opportuns.
Cela dit, quiconque, après le préscolaire, doit pouvoir passer à une école
privée où l’on enseigne en anglais, en chinois, en ourdou ou en toute
langue de son choix. Il peut ensuite - aussi en institutions privées -
poursuivre des études secondaires, puis passer à des études collégiales et
universitaires, suivant à tous les niveaux des études en anglais, ou en
tout autre langue. Il a le choix… mais il doit alors le faire à ses frais.
Corollairement, une institution d’enseignement peut bien faire tout ce
qu’elle veut, mais pas aux frais des citoyens. Elle peut enseigner et
décerner des diplômes, mais la compétence au Québec de ceux qui les
obtiennent ne doit être reconnue que s’ils ont aussi la compétence
linguistique requise.
Évidemment le cas McGill vient à l’esprit. McGill – ou tout autre
institution - recevra des subventions proportionnelles à la part de ses
activités académiques et de recherche qui auront lieu en français. Pour le
reste, elle dépendra de son financement privé avec lequel elle aura toute
discrétion d’agir. Même chose pour les institutions juives enseignant en
anglais, même chose pour quiconque veut enseigner en tout autre langue.
Le moment de vérité c’est que, quoi que l’on ait appris, on ne pourra
l’utiliser au Québec que si on a atteint aussi la maîtrise du français
exigée pour le faire. Il importe peu que le médecin suive ses cours en
anglais, mais ses cours en anglais seront payés par un financement privé…
et il ne sera pas admis à la pratique de la médecine au Québec, s’il n’a
pas une maîtrise du français du niveau exigé.
Avant tout, il faut qu’on apprenne en français. Quand l’individu passe au
marché du travail, à quelque niveau qu’il le fasse, la connaissance
minimale du français (Français # 1) qu’il a acquise au préscolaire doit lui
permettre de recevoir et de rendre des services dans un pays où l’on vit en
français. Rien d’autre que la connaissance minimale du français ne doit
être requis pour vivre au Québec comme rentier, comme personne à charge, ou
en n’y exécutant que des travaux qui n’exigent pas de contact avec le
public consommateur. Pour coudre des boutons dans une usine, par exemple,
le Français # 1 suffit.
On n’en exige pas plus du non-francophone qui est né au Québec, ni de
l’immigrant, lequel, toutefois, ne pourra être formellement « reçu » que
lorsqu’il aura passé l’examen faisant foi de cette connaissance du Français
# 1. Il recevra - mais adaptée pour adulte - une formation qui lui
permettra d’acquérir le même niveau minimal de français que celui qui sera
enseigné au préscolaire. Pour vivre et travailler au Québec, on n’en
demandera pas plus. De celui qui veut travailler en contact avec le public,
toutefois, ou exercer une profession qui exige une formation universitaire,
un pays où l’on veut vivre en français devra en exiger davantage… Nous en
parlons dans le deuxième volet de cet article.
***
Bouchard-Taylor nous propose de disparaître sans faire de vagues... Il
faut, au contraire, mettre le Québec en français. Totalement. Sans
concessions.
Pour que la société québécoise vive en français, il faut exiger plus
qu’une connaissance rudimentaire du français de ceux qui travaillent en
contact avec le public. Si l’on est en contact avec le consommateur, de
quelque façon que ce soit, il faut une bonne maîtrise du français.
Suffisante pour expliquer, pour discuter… un français, disons de niveau
#2.
On a besoin du certificat de Français #2 si on travaille pour l’État, pour
une administration locale, dans une boutique, dans un commerce de détail,
un atelier de réparation ouvert au public, dans un restaurant ou un bar, si
on exploite un taxi, si on est livreur, etc… Celui qui n’est pas en contact
avec la population n’a pas l’obligation d’avoir le Français #2, mais tout
employeur, sans y être tenu, peut aussi en faire une condition d’embauche,
s’il juge que cette connaissance facilitera les communications entre ses
employés. La communication, par exemple, entre le travailleur en cuisine
qui pourrait se suffire du niveau #1 et le garçon en salle qui doit avoir
le niveau #2.
Presque tout le monde aura le certificat de Français #2, puisque c’est
celui qui correspond à l’examen de fin du Secondaire qui devrait marquer la
fin de l’enseignement obligatoire et que celui qui s’y présente a suivi une
bonne douzaine d’années de cours en français dans le système public. S’il a
suivi un parcours en institutions privées et dans un autre langue, il a
intérêt à obtenir ce certificat avant de se présenter sur le marché du
travail, car il ne pourra être embauché dans aucun poste de travail qui
l‘exige et la pénalité pour l’employeur qui passerait outre serait TRES
dissuasive.
Il nous faut aussi un certificat de Français #3. C’est celui qu’on exigera
pour l’admission à tout ordre professionnel. Pour enseigner, exercer une
charge publique élective pour l’État ou une administration locale, être
nommé à des fonctions de niveau direction dans une entreprise sollicitant
des fonds du public... Ou pour exercer quelqu’autre fonction, à la
discrétion de ceux qui en désignent les responsables et qui le jugeraient
utile.
Le certificat faisant foi de la maîtrise du français de niveau # 3 est
accordé suite à un examen de l’État auquel quiconque peut se présenter en
tout temps et qui est une condition préalable à obtention d’un diplôme
universitaire du système public, comme à l’admission a un ordre
professionnel, dans les cas où le diplôme a été obtenu d’une institution
non-francophone.
Le Français #3 doit permettre de lire et de comprendre tout ce que
l’individu raisonnablement cultivé devrait lire et comprendre, comme de
tenir une conversation sur tout sujet qu’on connaît, sans que le faire en
français constitue un obstacle significatif. Le locuteur de niveau #3 de
fait pas que communiquer ; sans effort, par simple contagion, il enseigne
un français correct à ceux avec qui il discute. Il est un propagateur du
français.
Tous les documents de l’État ne sont publiés qu’en français. Il n’est pas
interdit à qui que ce soit d’en faire une traduction en anglais ou en tout
autre langue, mais seule la version française est officielle. Il y aura
certainement de telles traduction des lois et règlements. Dans le système
judiciaire, les débats seront en français. Il y aura des interprètes, avec
possibilité de traduction simultanée pour le bénéfice de quiconque le
souhaite, mais ces services seront aux frais des parties et les jugement
seront rédigés en français.
De la même façon, il peut y avoir des interprètes dans le système de
santé, mais aux frais des patients, sauf pour les immigrants en période
d’apprentissage du Français #1. Il n’y a pas d’intérêt médical à tenir une
conversation autrement qu’en français, quand le patient a déjà une
connaissance du français de niveau #1 et que le professionnel en a déjà la
maîtrise de niveau #3 !
Est-ce qu’on devrait toujours et partout travailler en français au Québec
? Si le travail implique un contact avec le public, bien sûr. Sinon, de
quoi je me mêle ? Si un patron, pakistanais d’origine, veut faire
travailler des pakistanais d’origine et leur parler dans leur langue, il
est vexatoire de vouloir l’en empêcher. Tous ces gens auront
obligatoirement le Français #1, sans quoi ils ne seraient pas là. C’est
suffisant. Laissons-les tranquilles. De même, il est malséant de
s’intéresser à ce que parlent entre eux les enfants dans une cour d’école.
Occupons-nous de leur donner des cours corrects et de leur enseigner le
français. Ce qu’ils en feront dans leur vie privée est leur affaire.
Que fait-on de tous ceux parmi nous qui actuellement n’ont pas cette
compétence que l’on va exiger ? On leur donne 1 an pour obtenir le
certificat de niveau #1, deux ans pour obtenir celui de niveau #2 s’ils en
ont besoin, trois ans pour celui de niveau #3, ce qui ne devrait pas taxer
les capacités intellectuelles de ceux qui oeuvrent à ce palier. Après,
s’ils n’ont pas obtenu les certificat requis, ils ne sont plus autorisés à
remplir les fonctions qui imposent de les obtenir. Sont seuls exemptés de
cette obligation, ceux qui sont déjà résidants du Québec et ont 60 ans
révolus au moment de l’entrée en vigueur de la loi.
La formation linguistique sera gratuite aux trois (3) niveaux et on fera
tout pour aider ceux qui veulent apprendre. On ne leur demandera que la
bonne volonté. S’ils n’ont pas cette bonne volonté, ils ne sont pas les
bienvenus.
Qu’est-ce qu’on fait pour l’affichage ? On veut que le Québec offre une
image française. On maintient donc la priorité au français, comme on le
fait déjà. Pour favoriser le tourisme et garder le cachet multiethnique,
toutefois, on peut prévoir des quartiers « à intérêt folklorique », où les
règles de la préséance du français sont inversées, pour autant que la
population résidente du quartier en ait décidé ainsi par référendum aux
deux-tiers des voix.
En ce cas, la version française est toujours présente, mais c’est elle qui
occupe un moindre espace. Rien ne s’oppose alors à ce qu’on ait du
cantonais avec du français dans un quartier, de l’italien et du français
dans un autre, de l’anglais et du français dans un troisième... En ces cas,
toutefois, une troisième langue ne sera pas admise.
Que fait-on si une municipalité du West-Island, par exemple, prétend avoir
un « intérêt folklorique et veut afficher prioritairement en anglais ? Si
sa population l’y autorise, on la laisse faire. Si tous ses employés en
contact avec le public ont bien le Français #2 dans leur musette et
répondent bien en français quand on leur parle en français, si tous leurs
documents sont publiés en français et que tout affichage a au moins le
français en traduction sinon en priorité, il n’est pas utile d’exiger
qu’ils en fassent plus.
Ce que je propose ici est bien dérangeant. On ne le fera donc sans doute
pas. Pas tout de suite. Un jour, peut-être, quand on aura tout essayé, on
en arrivera sans doute là S’il y a encore alors un Québec français…. Vous
remarquez, sans doute, que je n’ai pas dit un mot des aspects légaux et
constitutionnels… C’est que je crois que « le Sabbath a été fait pour
l’homme et non l’homme pour le Sabbath ». Laissons les avocats en discuter…
mais pas trop longtemps.
Finalement, c’est une décision politique qui en décidera. Décision
politique qui sera elle-même l’expression d’une volonté populaire. Le
Québec a le droit d’être aussi français qu’il le veut. Si une décision
populaire claire s’exprimait à ce sujet et que des obstacles étaient posés
à sa réalisation, il faudrait revoir cette question d’indépendance qui
prendrait alors tout à coup un sens bien plus concret. Je ne pense pas que
ce sera nécessaire... Mais il faudra faire ce qu’il faudra.
Pierre JC Allard
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Pierre JC Allard18 articles

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[Avocat (1957), économiste (1965)->http://nouvellesociete.wordpress.com/auteur/]. Premier directeur général de la Main-d’oeuvre au gouvernement du Québec, directeur général de l’Institut de Recherches et de Normalisation Économique et Scientifique (IRNES) et vice-président adjoint (Finance/Administration) du Groupe SNC.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2011

    HISTOIRE DU CANADA
    Voici l'opinion de Sir Wilfrid Laurier en 1907 SUR LES IMMIGRANTS...

    Et puis vinrent ceux qui savaient mieux et pouvaient tout faire correctement!
    Photo de 1907 que l’on devrait faire circuler.
    Je crois que c'est un courriel qui doit être transmis jusqu'à ce que chaque Canadien avec un ordinateur l’ait reçu.
    L'année est 1907, soit 103 ans passés.
    LIRE LE TEXTE SOUS LA PHOTO!

    Ce que pensait Wilfrid Laurier des immigrants désirant devenir Canadiens en 1907.
    « En premier lieu, nous devrions insister pour que si l'immigrant qui vient ici est de bonne foi de devenir un Canadien et s'assimiler à nous, il doit être traité sur un pied d'égalité avec ceux des nôtres, car il serait outrageant d’agir avec discrimination envers une telle personne en raison de la croyance, ou lieu du naissance ou de son origine. Mais cela repose sur la personne de devenir un Canadien dans tous les aspects, et rien d'autre qu'un Canadien. Il ne peut y avoir aucune allégeance divisée ici. Tout homme qui dit qu'il est un Canadien, mais autre chose aussi en essayant de nous imposer ses coutumes et habitudes, n'est pas un Canadien. Nous avons de la place pour un seul drapeau, le drapeau Canadien. Il n'y a de place que pour deux langues ici, l’anglais et le français. Et nous avons de la place pour la loyauté, mais une seule, et c'est une loyauté envers le peuple Canadien. Nous n'accepterons personne, je dis bien personne qui essayera de nous imposer sa religions ou ses moeurs. »
    Wilfrid Laurier, 1907
    Tout citoyen canadien devrait prendre connaissance de cet article.
    FAITES CIRCULER CE DOCUMENT










  • Jacques Bergeron Répondre

    29 mai 2008

    Comme vous,mais contrairement à votre remarque dans laquelle vous vous dites non-indépendantiste, et même si je suis très indépendantiste, je crois, comme vous l'indiquez si bien, qu'il nous faut d'abord, et surtout, sauver notre langue en Canada et en Amérique du nord, sinon en terre des Amériques. C'est en tenant compte de cette volonté de vouloir vivre en «français» que j'avais écrit à Joe Clark au début des années 80,( ce qui m'avait valu des remarques désobligeantes d'amis indépendantistes) ce que je me suis permis de «réitérer» dans une entrevue accordée à un journaliste du «National post», M. Patriquin,en juin 2006, si ma mémoire ne me fait pas faux bond, ce que je vérifierai dans mes dossiers dans quelques instants.Si cet article du National post vous intéresse, il me fera plaisir de vous le faire parvenir. En attendant,il nous faut nous battre contre le rapport de l'assujettissement que proposent aux «Canadiens-français québécois» les deux intrépides philosophes, Bouchard et Taylor.Comme dans tous les pays «normaux» de ce monde, même en Iran, ou en Tunisie, en Algérie et dans d'autres pays du monde, le nouvel arrivant doit s'intégrer à la majorité,cela est son devoir démocratique et respectueux envers celles et ceux qui les accueillent, n'en déplaise à ces co-présidents d'une commission qui n'aurait jamais dû exister, et à Mme David et à son co-président Kadir.J'ai l'impression que la go-gauche, représentée ici par les co-présidents de Québec solidaire, verra ses quelques appuis électoraux se désolidariser de sa démarche «suicidaire»
    pour notre nation «Canadienne-française québécoise. Ce parti qui se définit comme indépendantiste «sic» et «féministe», qui fait toujours passer sa philosophie avant les intérêts de la nation qu'il souhaite représenter, ne mérite aucun vote de la part de celles et ceux qui veulent vivre et prospérer en «français» sur cette terre du Québec.