Élection Québec 2012

Une victoire non méritée

Dans cette campagne, Mme Marois a trop parlé à ses militants et pas assez à tous les Québécois.


Plus de deux tiers des électeurs qui ont voté n'ont pas appuyé le Parti québécois. Le PQ n'a pas gagné ces élections parce qu'il a mené la meilleure campagne ou parce qu'il méritait de gagner. Il a profité outrageusement des distorsions de notre système électoral. À 31,9% du vote populaire, il a fait moins bien qu'en 2008, alors qu'il avait remporté 35,1% du vote (et fait élire 51 députés). Le fléchissement du vo...

Résultat des élections

Sournoise division du vote



Pauline Marois faisant campagne dans Gouin, une circonscription finalement remportée par Françoise David, de Québec solidaire. Un gouvernement majoritaire était à portée de main du ...

Départ de Jean Charest

Une nouvelle ère



Que ce soit par orgueil, instinct ou sincérité, en tout cas visiblement sans colère ni amertume, Jean Charest a choisi de quitter la tête du Parti libéral du Québec. C’est la décision qui s’imposait, qu’il a livrée avec élégance, qui donne un répit à la première première ministre du Québec, Pauline Marois, et une chance à son parti. La politique québécoise entre dans une nouvelle ère, et on en avait bien besoin. ...

Une élection européenne



Le PQ n’est pas le seul à corriger le tir. Plusieurs partis sociaux-démocrates européens, dont le Parti socialiste français, ont récemment redécouvert les vertus de la nation. Convenons cependant que, pour une nation minoritaire comme le Québec, les sirènes du multiculturalisme avaient quelque chose de proprement suicidaire.

Ce n'était pas la Grande noirceur...



Jean Charest, au lendemain de la défaite de son parti aux élections générales, et de sa défaite personnelle dans la circonscription qu'il représentait depuis plus de deux décennies, a annoncé son départ de la vie politique. C'était prévisible. Les libéraux ont subi une défaite qui, sans être humiliante, reste quand même sévère. Les Québécois ont exprimé de diverses façons leur désir de changement, et dans leur es...

Le survivant



JJC a survécu, jusqu'ici, au fléau des combines, des magouilles. Comme Bouchard en 2001, JJC nous fait le coup du prix sentimental et familial à payer pour servir la Nation... Face déconfite, mots larmoyants... Du théâtre vite oublié dans un cas (remplacé par l'enrichissement personnel à visage couvert...); faisons confiance à JJC, son sort sera vite fixé! On sait comment il fait vite et tout croche... et furtivement!...

Élections 2012

Québec inc. réagit avec inquiétude



Philippe Mercure et Hugo Fontaine (Montréal) Le milieu des affaires se d...

There are big challenges ahead. Are we ready?



People who live in democratic precincts like Quebec are fortunate in having the privilege of casting a vote for what they want in government and for by whom they are governed. The downside of the arrangement is that democracy is imperfect; it is, as Winston Churchill observed, the worst of governing systems — except for all the others that have been tried. Depending on the number and alignment of parti...

La défaite de Jean Charest

La CAQ se dessouffle

Le grand vainqueur à court terme : l’Empire Desmarais


Commençons par nous réjouir au moins de la défaite de Jean Charest. C’est la seule très bonne nouvelle de cette soirée électorale. Mais la force surprenante du PLQ compte tenu de ce qu’annonçaient les sondages ne garantit pas qu’il ne tentera pas de revenir par la porte d’en arrière à l’occasion d’une élection partielle à la suite du retrait en sa faveur de l’un de ses députés. La grande surprise, c’est évidemme...

Verdict populaire: y aller de plus belle



… et voici que l’on va devoir repartir. Reprendre et "y aller de plus belle"… Une de ces expressions fourre-tout pour faire comprendre l’incompréhensible, en associant des mots auxquels on prête un sens du dimanche, en espérant qu’a devoir cohabiter ces mots s’en feront un qui résoudra l’ambiguité. Car y aller… mais aller où ? Et la beauté a-t-elle vraiment à y voir ? On sait seulement que c’est reparti. On croyai...

L'amère victoire



Au tout premier jour de la campagne, un apparatchik péquiste m’avait glissé à l’oreille : « C’est le pire des scénarios. » La veille, un sondage Léger Marketing accordait 33 % des intentions de vote au PQ et 31 % au PLQ, ce qui laissait déjà entrevoir un gouvernement péquiste minoritaire. Depuis plusieurs mois, certains députés en faisaient des cauchemars. Après plus de trente ans d’efforts, Pauline Marois a e...

Élections du 4 septembre

Les mains liées



Les péquistes doivent leur retour au pouvoir pour beaucoup à leur chef. La Pauline Marois dont plusieurs militants, doutant de sa capacité de gagner cette élection, réclamaient la démission a sauvé son parti du pénible retour en arrière que laissait présager la division au sein des rangs souverainistes. Sa persévérance a porté ses fruits. Le premier ministre Jean Charest a perdu son pa...

Une victoire avec un goût de défaite



Pauline Marois a remporté les élections. Elle formera le prochain gouvernement. Elle sera la première femme à diriger le Québec, ce qui est un motif de réjouissance. Mais son gouvernement sera minoritaire, et sa victoire est si fragile qu'elle prend les allures d'une défaite. Il n'y a en effet rien de remarquable ou de significatif à ce que les péquistes aient réussi à chasser un gouvernement libéral usé. Une vic...

Félicitations, Mme Marois!



Avec la victoire du Parti québécois aux élections générales d'hier, Pauline Marois deviendra dans quelques jours la première femme à accéder à la direction du gouvernement du Québec. Aucune politicienne ne méritait autant que Mme Marois d'écrire cette page d'histoire. Il a fallu beaucoup de détermination à la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré pour franchir, une par une, les étapes d'une longue carrière po...

BILAN DE CAMPAGNE

Alignement, réalignement et choix stratégiques



Ceux qui croyaient assister à une campagne électorale provinciale ont dû déchanter. Dans sa dernière phase, la campagne a pris une dimension pancanadienne, établissant une nouvelle fois que la question nationale québécoise constitue le pivot central de la politique canadienne...

Élections

Votez!



Pour qui croit que le vote a un sens et qu’une journée électorale est un moment privilégié pour une démocratie ; pour qui, surtout, s’étonne encore des records de non-participation que le Québec a connus aux élections générales de 2008 puis aux municipales de 2009, il y a, en ce jour de vote, quelques raisons d’espérer. Déjà, on peut compter sur un record de participation : 15,57 % des électeurs inscrits ont v...

Le vote libéral peut-il s’effondrer?

Les derniers temps de la campagne ont montré un vote libéral francophone de plus en plus fragile… et, si un effondrement reste bien improbable, il est peut-être maintenant possible !


Au cours des dernières semaines, on a pu assister à des déclarations surprenantes de la part d’organisateurs et de membres du caucus libéral qui prétendent que le vote traditionnellement acquis au PLQ est en voie de s’effriter considérablement. En effet, depuis la fondation du PQ dans les années 1960, le PLQ a toujours pu compter sur l’antagonisme souverainiste-fédéraliste pour fidéliser habilement le vote fédéralis...

Élections québécoises

Surmonter le 4 septembre



Quel que soit le résultat du vote de mardi prochain, il faudra surmonter ces élections. Il faudra persévérer et rendre justice au combat des étudiants : celui d’une lutte pour l’éducation, par l’éducation. Si nous ne nous ressaisissons pas, la droite du Québec aura réussi au-delà de ses espérances : après avoir détourné l’État de son rôle, elle aura dépossédé la société civile de ses débats et de sa capacité à comprendre pourquoi il faut dire non à l’inadmissible.

Dans l'oeil du citoyen

Mardi, rien ne sera réglé



Il ne s’agit pas de dire que les élections ne servent à rien. Bien au contraire. Les partis ne sont pas tous équivalents. Le 4 septembre, nous choisirons des priorités à mettre en oeuvre, mais surtout un style de gouverne. Toutefois, rien ne sera complètement réglé mardi. Si le gouvernement est minoritaire, il va de soi que les volontés du parti au pouvoir peuvent être bloquées par ses adversaires. Pour le Pa...

Élections du 4 septembre

Pour l’expérience



Le 4 septembre, un réel choix s’offre aux Québécois, alors que trois partis, aux visions très constrastées, se disputent le privilège de former le prochain gouvernement. Mettons de côté toutes ces promesses racoleuses qu’ils nous ont faites pour choisir plutôt le parti qui nous semble le plus apte à assurer le progrès du Québec. Le Parti libéral de Jean Charest réclame un quatrième mandat. Ce parti n’a certes p...