Si on veut rallier la génération montante à la cause de l'indépendance du Québec, il faudra rejoindre leurs préoccupations actuelles qui se résument en un mot-clé: l'environnement.

Pour vendre l'idée de l'indépendance aux jeunes, il faut s'engager à faire du Québec le pays le plus vert au monde, au fonctionnement le plus écologique, le plus exemplaire pouvant servir de modèle et d'idéal aux autres nations.

L'indépendance devient le moyen d'atteindre le but que sera un Québec plus vert pour le bien de tous.

Il faut faire valoir que seule l'indépendance nous permettra de prendre le virage vert tant désiré et de faire du Québec libre le chef de file mondial sous cet aspect.

C'est un projet de société emballant qui saura certainement motiver une bonne partie de nos jeunes qui ont à coeur de sauver la planète.

C'est grâce au vote massif de la jeunesse que la barre du Oui passera la rampe des 50% haut la main.

Une telle promesse, un tel engagement saura convaincre la jeunesse de la nécessité d'avoir un pays libéré d'un Canada centralisateur qui n'en fera jamais assez pour l'environnement à son goût.

Bien que les arguments habituels pour faire l'indépendance soient toujours valables et d'actualité, ils donnent l'impression de passer au second plan des priorités de bien des jeunes, de là l'importance de s'adapter aux nouvelles aspirations et idéaux de la nouvelle génération. Ce n'est pas pour rien que la moitié des véhicules électriques vendus au Canada le sont au Québec.

De nouveaux arguments pour faire l'indépendance contiuent sans cesse de s'ajouter aux autres. Répétons qu'il ne manque que quelques points pour que le Oui l'emporte. Ce sont les jeunes qui les fourniront, mais certainement pas les anglophones ou les allophones ligués contre nous.

La cause indépendantiste conserve un pourcentage constant de partisans au fil des années. Il ne manque qu'une quinzaine de points pour atteindre l'objectif. Ces points nous seront fournis par les jeunes qui voudront s'engager dans un pays du Québec devenu l'un des phares de la cause environnementale.

Les arguments traditionnels pro-indépendance tiennent toujours. Malheureusement, la plupart des tentatives réalisées par le Québec depuis 50 ans dans l'acquisition de plus de pouvoirs et d'autonomie se sont soldées par des rebuffades et des échecs. On l'a vu encore récemment lorsque le premier ministre Legault a essuyé un nouveau refus suite à sa demande de mieux contrôler notre immigration.

Il faut répéter encore et encore que ce n'est qu'une fois que les entraves du carcan fédéral seront levées que le Québec pourra enfin donner sa pleine mesure à l'échelle internationale, incluant de devenir le pays le plus vert au monde!

Les plus récents sondages démontrent que les jeunes reviennent à la souveraineté. Fournissons-leur une raison prioritaire de la réaliser: faire du Québec le pays le plus vert au monde, le chef de file en la matière.