Les bouleversements climatiques qui frappent de plus en plus la planète risquent d’accélérer l’accaparement de terres agricoles québécoises, de plus en plus convoitées en raison de l’accroissement des possibilités de production alimentaire. C’est ce que conclut une étude de la Fondation David Suzuki qui sera publiée lundi et dont Le Devoir a obtenu copie. Une situation qui menacerait le secteur agricole de la province, mais aussi notre sécurité alimentaire.
« Sous l’effet des changements climatiques, de plus en plus d’investisseurs pourraient être amenés à tourner leur regard vers les terres agricoles québécoises, qui devraient profiter d’un avantage concurrentiel par rapport aux terres agricoles des pays plus au sud », soutient le rapport intitulé « Climat d’accaparement ».
L’analyse menée par la Fondation David Suzuki souligne en fait que le secteur agricole sera de plus en plus affecté par les changements climatiques, qui entraîneront dans leur sillage toute une série d’impacts négatifs significatifs. Citant le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le document rappelle que « les changements climatiques, les carences en eau douce, la dégradation des terres agricoles et d’autres formes d’impacts sur l’environnement pourraient mener à une diminution moyenne de 25 % de la production agricole mondiale d’ici le milieu du siècle. On anticipe également une chute des rendements agricoles et une hausse considérable des prix des produits alimentaires de base ».
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BOULEVERSEMENTS CLIMATIQUES
Ruée en vue pour les terres d’ici
Les conditions plus favorables attireront des investisseurs en quête de terres agricoles, une menace à la sécurité alimentaire du Québec selon une étude
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