Renaud Camus : « On assimile des individus, pas des peuples »

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La grande déculturation

L’écrivain Renaud Camus, fondateur du parti de l’In-nocence, théoricien et observateur du « grand remplacement » de population qui sévit aujourd’hui en Europe, a répondu aux questions du Bréviaire des patriotes.
LBDP : Vous assimilez souvent les mouvements démographiques contemporains à une colonisation de la France par ses anciens colonisés. D’autre part, vous déplorez sans relâche la « déculturation » que l’on impose à un peuple, privé ainsi de ses racines. Le Grand Remplacement repose donc, selon vous, sur ces deux processus historiques distincts ?
Renaud Camus : Comme j’envisage la question d’un point de vue européen, la contre-colonisation n’est pas une notion opératoire, au moins sur longue période, car bien des pays d’Europe qui n’ont pas eu d’empire colonial, ou qui n’en ont eu que très peu, comme les pays scandinaves, subissent la colonisation actuelle dans les mêmes proportions que la France ou l’Angleterre. La Norvège ou la Suède ne sont pas contre-colonisées, elles sont colonisées comme le sont nos propres contrées. Quant à la déculturation, je ne la range pas parmi les causes mais parmi les éléments, et ils sont nombreux, qui rendent possible le changement de peuple.
Les causes, ce sont deux appâts du gain convergents, faits pour s’entendre : celui de populations pauvres avides d’une vie meilleure et de contrées où, mirabile visu, elles sont payées pour faire toujours plus d’enfants ; et celui d’industriels et de financiers avides, eux, d’une main-d‘œuvre bon marché qui les rendent moins dépendants du travail indigène et permette de casser les prix. Plus récemment est apparu un appât électoral : celui de partis politiques avides de nouveaux électeurs.
Une fois l’immigration de peuplement et ses corollaires – « nocence » (nuisance), insécurité économique, questionnements identitaires… – admis comme un problème majeur, on peut y répondre de manière libérale, par le culte de l’indifférenciation et de l’anomie. Réponse au combien inefficace et mythique. Une fois l’importance capitale de l’identité d’un peuple reconnue, de sa race écrivait Bernanos, l’assimilation nous apparaît naturellement. Cependant, reconnaissant une trop grande ampleur au problème, on parle aujourd’hui de « remigration ». Pourriez-vous nous confier dans quelle mesure vous croyez aux bénéfices de l’assimilation ?
J’ai toujours cru à la possibilité d’assimilation des individus. D’ailleurs la France en a assimilé beaucoup au cours de son histoire, et avec grand succès. Nombre d’entre eux lui ont rendu au centuple ce qu’elle leur avait donné. Mais je ne crois pas à l’assimilation des peuples. Or c’est à des peuples que nous nous trouvons confrontés, à des cultures, des civilisations, des religions, des langues, des races. Aucune nation, à moins qu’elle ne soit prête à se diluer dans un vague empire sans consistance et sans force de résistance au destin, comme l’empire romain de ses derniers siècles, n’a le pouvoir d’assimiler des peuples, a fortiori des peuples fiers de leur identité, de leur religion, de leur civilisation, et qui n’ont pas le moindre désir d’être assimilés mais ne rêvent au contraire que conquête, conversion, submersion démographique.
Récemment, en dépit du succès de vos observations au sein de son parti politique, Marine Le Pen a boudé vos ouvrages sous prétexte que votre vision supposerait « un plan établi », donc un complot. Qu’en dites-vous ?
J’en dis que Marine Le Pen, dont je respecte la personne, les engagements, le patriotisme et l’habileté politique, est certainement très occupée et n’a probablement pas beaucoup le temps de lire, en tout cas pas moi. C’est un peu triste à dire mais elle parle là comme le font la plupart des journalistes politiques, avec d’autant plus d’autorité et de sûreté de soi qu’ils connaissent moins le sujet dont ils traitent. Le Grand Remplacement, en tout cas tel que pour ma part je le décris, n’a strictement rien à voir avec le moindre complot. En général on me reproche plutôt le contraire, d’être exagérément discret sur les causes. C’est d’une part qu’elles sont nombreuses et complexes, d’autre part que j’essaie d’unir, pas de diviser. Et la question des causes divise éminemment, c’est pourquoi elles m’intéressent peu. Nous sommes face à un phénomène énorme, à une réalité désastreuse. Notre devoir est d’essayer de les contrer. Les historiens pourront toujours se disputer par la suite sur les motifs et les responsabilités de ce qui survient. Ils concluront sans doute, comme je fais, à un faisceau de causes et de volontés convergentes.

Le Grand Remplacement, en tout cas tel que pour ma part je le décris, n’a strictement rien à voir avec le moindre complot.

Il faut noter que la référence à la théorie du complot est un vieux truc polémique destiné à déconsidérer l’adversaire. On pourrait parler à cet égard d’une théorie de la théorie du complot. Gaëtan Dussausaye, le nouveau directeur du Front national de la Jeunesse, a repris le thème en l’aggravant, à tout hasard, du qualificatif purement polémique lui aussi, et parfaitement gratuit, de “racialiste”, à propos de mes thèses. La vérité est que le Front national, à moins qu’il n’ait complètement changé de stratégie et de vision du monde, ce que je ne veux pas croire, pense la même chose que moi mais ne veut pas de mes mots, car, en scrupuleux cuisinier, il préfère les concepts fabriqués à la maison. Il serait suicidaire de sa part, en tout cas, de nier la réalité du Grand Remplacement, même s’il préfère l’appeler autrement. Et il serait complètement absurde de reconnaître le changement de culture et de civilisation, comme le fait le jeune Dussausaye, sans vouloir admettre le changement de peuple, qui en est la raison principale, aux côtés de motifs internes comme la Grande Déculturation, l’enseignement de l’oubli, l’échec de la transmission, le présentéisme, le da capo perpétuel, etc.
Entrevoyez-vous une solution à l’échelle européenne face à ce phénomène d’immigration-conquête ? La réaction semble être en ces jours un véritable enjeu historique et le temps imparti…
Je n’entrevois de solution qu’à l’échelle européenne. C’est le continent entier qui est victime de colonisation et c’est une civilisation qui va de Lisbonne à Helsinski qu’il est impérieux et urgent de sauver. “Sortir de l’Europe” n’a pour moi aucun sens. Il ne s’agit pas de sortir de l’Europe mais de la décoloniser en entier. Il ne s’agit même pas de sortir de l’Union européenne, ou de l’abolir, mais de s’en assurer la maîtrise politique, pour les peuples et les mouvements en lutte contre le Grand Remplacement ; de même qu’il ne s’agit pas d’abolir la France ou seulement le gouvernement de la France, mais de faire en sorte que les forces de résistance à la colonisation y parviennent rapidement au pouvoir.
Je n’entrevois de solution qu’à l’échelle européenne.

Le Grand Remplacement apparaît-t-il pour vous comme le revers démographique de la victoire politique d’un ultralibéralisme ravageur, d’un modèle d’homo œconomicus walrassien ? J’ai cru le lire de vous lorsque vous parlez d’homme « remplaçable » et « corvéable ». J’ai cru le lire à l’instant lorsque vous illustrez votre propos par l’appât des corps industriels et financiers. L’Union Européenne n’est-elle pas ultralibérale à l’heure actuelle ? L’Économie est-elle d’une importance capitale à vos yeux ?

Je serais tenté de dire, mais ce serait sans doute un peu provocant, à la fois, et nettement exagéré, que non, l’économie n’est pas d’une importance capitale à mes yeux. Qu’elle joue un rôle majeur, c’est indubitable. Mais justement je crois ce rôle très exagéré : dans l’ordre de ce qui est désirable, cela va sans dire, mais aussi dans l’ordre de ce qui est vrai. La puissance ne se mesure plus qu’à l’aune économique, les relations internationales sont presque exclusivement économiques, les ambassadeurs sont devenus des directeurs commerciaux et les chefs d’État, quand ils voyagent, sont des représentants de commerce. Même en politique intérieure on a persuadé des citoyens que seule comptait l’économie.
Souvenez-vous de ces ridicules histoires de retraite, naguère, qui légitimaient l’immigration de masse, c’est-à-dire la colonisation, la perte de l’indépendance. Et plus récemment encore, à propos de l’Écosse, voter pour ou contre l’indépendance du pays semblait dépendre des répercussions éventuelles sur la monnaie et sur les fonds de pension. L’économisation du monde est une des manifestations de son désenchantement. Mieux valaient encore, comme moteurs de l’histoire, la politique, la puissance, les querelles dynastiques, les guerres de religion.
L’économisation du monde est une des manifestations de son désenchantement.

Vous semblez être un peu réservé sur les enjeux sociétaux comme le mariage dit pour tous, alors que la bataille pour une tradition semble une réaction des plus saines à un capitalisme mondialisé, nourri d’un être hors-sol uniquement porté à la consommation, enrôlé dès le berceau et jusqu’à sa mort….

Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre question : “un peu réservé sur les enjeux sociétaux ” ? Si vous voulez dire que je considère la question du dit “mariage gay” comme sinistrement dérisoire par rapport à la conquête dont la France et l‘Europe font l’objet, au Grand Remplacement, au changement de peuple, vous avez raison. J’ai expliqué dans “Causeur” ma position sur le “mariage gay” en un article dont le titre disait tout : “Même pas contre”. Il y a seulement que je ne voulais pas en entendre parler, littéralement. Si maintenant vous voulez me convaincre que les questions liées à la transmission, à la lignée, à la verticalité de la perception du temps, sont capitales et jouent un rôle primordial dans la “Décivilisation” et “La Grande Déculturation” à l’œuvre, qui elles-mêmes sont la condition du Grand Remplacement, je suis tout convaincu.
Je publie ces jours-ci — ”chez l‘auteur”, bien sûr, comme tous les livres que je publie désormais — un livre intitulé “La Civilisation des prénoms”, déplorant l’avènement du prénom comme roi des rapports sociaux au détriment du nom, c’est-à-dire l’avènement du présent (notre prénom commence avec nous) au détriment de l‘inscription dans le temps, de l’héritage, de la transmission, de la responsabilité (le prénom ne signe rien, n’engage pas la parole, ni l’honneur).
En outre, vous n’avez de cesse de vitupérer contre le règne malheureux d’une petite bourgeoisie, du « tous petits bourgeois » (déploré également par Péguy dans l’Argent). Cette dernière tranche, pour vous, grandement avec la haute bourgeoisie de jadis hautement cultivée et légitime. Pourriez-vous nous en dire plus à ce propos ?
Ah, ça, je pourrais vous en dire des volumes, j’en ai d’ailleurs écrit un certain nombre sur la question, à commencer par La Dictature de la petite bourgeoisie. Il faut évidemment commencer par lever l’objection première, trop évidente, selon laquelle, au sein de la bourgeoisie, tout le monde n’était pas cultivé, loin de là. Il reste que c’est la classe qui est historiquement associée au concept tout à fait datable de “culture”. Aux temps féodaux et aristocratiques on n’était pas cultivé, on aimait les arts, éventuellement, on avait de la lecture et le goût des humanités, on pouvait être collectionneur, mécène, quelquefois érudit, mais cultivé, non. C’est la bourgeoisie qui invente la culture, et la culture, après deux siècles de pertinence épistémologique, de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe, meurt avec la classe qui l’a portée sur les fonts baptismaux.
La ruse, la feinte et la difficulté sont que le mot culture survit plus ou moins, en partie sous les appellations qui ne trompent personne et qui désignent à peu près son contraire, “industries culturelles”, “activités culturelles”, etc. Comme le dit très justement Finkielkraut dans un article récent, la culture est morte et son assassin porte le même nom qu’elle : le crime parfait. Il est arrivé exactement la même chose au mot musique, qui change de sens à peu près en même temps que le mot culture, et, pareillement, avec l’avènement de la petite bourgeoisie comme classe dominante.
Les classes dominantes antérieures reposaient sur l’exclusion. Pour la noblesse, il s’agissait d’empêcher que les non-nobles deviennent nobles. Pour les bourgeois, que les non-bourgeois deviennent bourgeois. L’idée géniale de la petite bourgeoisie, et qui devrait lui assurer le pouvoir pendant mille ans, c’est de procéder par inclusion au contraire, de s’arranger pour que personne ne puisse ne pas être petit-bourgeois. Elle prend les enfants des familles bourgeoises et cultivées, les élève, c’est-à-dire les rabaisse, et rend à leurs parents de parfaits petits-bourgeois, dûment incultes. L’exigence démocratique d’égalité est ainsi satisfaite et, d’ailleurs, elle ne saurait l’être autrement.
La petite bourgeoisie est la première classe dans l’histoire de l’humanité à arriver à la direction d‘une société, et pour ainsi dire de toutes, sans disposer d’un rapport à la vie de l’esprit qui lui soit propre. De même que son propre nom n’est qu’une référence à une autre classe, et donc ne lui est pas propre, elle n’a dans sa gibecière que des versions abâtardies, trivialisées, vulgarisées de tous les autres types de relations à l’art et à la connaissance, et en particulier de la culture bourgeoise. Mais ces versions abâtardies, ce qu‘il faut bien appeler cette sous-culture, elle les impose avec une férocité idéologique sans précédent, comme si sa propre survie en dépendait, et c’est probablement le cas.
Rien n’est fascinant par exemple comme d’observer en des microcosmes comme France Culture ou France Musique le massacre systématique auquel se livre la petite bourgeoisie triomphante pour imposer les sous-genres qui sont sa passion, la musiquette, la pop music, le polar, la bande dessinée, l’idéologie, la propagande, et pour éradiquer toujours plus rigoureusement la musique, la littérature, les arts détestés, tout ce qui est suspect de compromission avec les anciens maîtres et pourrait rappeler leurs prestiges, à défaut de leurs vertus. Ailleurs c’est la culture générale qui est pourchassée, et pour les mêmes raisons, qui tiennent essentiellement au ressentiment, la passion dominante des nouveaux maîtres, qui pas un instant ne peuvent oublier les humiliations qu’ils ont subies comme domestiques.
Tous observent le triomphe du nouvel essai d’Eric Zemmour, Le Suicide Français, ayant dans sa ligne de mire une idéologie soixante-huitarde, internationaliste, antiraciste, féministe, jeuniste, au fond profondément nihiliste. Ressentez-vous un certain optimisme quant à un sursaut éventuel du peuple français ?
Je l’ai dit un million de fois, j’ai une conception lazaréenne de la patrie. Je crois qu’elle peut ressusciter d’entre les morts, comme l’hébreu est revenu des limbes ; et cela d’autant plus qu’elle ne serait pas tout à fait morte, ainsi que semblent en attester le succès du livre d’Éric Zemmour et quelques autres signes. Mais pour qu’il y ait résurrection, il faut qu’il y ait ou qu’il y ait eu persévérance dans l’être, sans quoi on est exposé au syndrome du couteau de Lichtenberg, dont a été changée la lame, puis le manche : est-ce le même couteau ? Si la substitution ethnique et civilisationnelle est menée à son terme, tout espoir est éteint.
J’ai une conception lazaréenne de la patrie. Je crois qu’elle peut ressusciter d’entre les morts

C’est pourquoi je répète que le Grand Remplacement est la crise la plus grave à laquelle ait été exposé notre pays depuis quinze siècles. Et c’est pourquoi je crois qu’il faut nous y opposer de toutes nos forces. Mais nous avons affaire à forte partie : parti remplaciste de gauche, socialiste, parti remplaciste de droite, UMP, lui-même divisé en tendance ultraremplaciste, juppéiste, et opportuno-remplaciste, sarkozienne — sans même parler des tendances remplacistes au sein du FN, selon lesquelles le Grand Remplacement est une affaire classée. Il ne faut jamais oublier que les remplaçants, aux yeux avides des partis, se présentent d’abord et avant tout comme des électeurs.
Nous vous soumettons un extrait portant sur l’Algérie, issu du livre sus-cité, qui pourrait grandement vous intéresser :
« De Gaulle choisit donc le progrès économique et social contre la grandeur impériale et la profondeur géostratégique; la croissance contre la perspective caressée par un Debré d’une France de cent millions d’âmes; les douceurs de la société de consommation à l’américaine contre les rigueurs d’une guérilla interminable [...]. Il [n'imaginait pas] que les enfants de cette société de consommation, pétris de culture américaine et de haine de soi nationale, crieraient sous ses fenêtres: « La chienlit c’est lui », et scanderaient « Nous sommes tous des Juifs allemands », faisant basculer toute une génération – la plus importante* de l’Histoire de France – dans le camp d’un cosmopolitisme fossoyeur de l’indépendance nationale et fourrier d’une colonisation américaine qu’il avait combattu toute sa vie. Bientôt, les enfants les plus turbulents et les plus iconoclastes de cette génération viendraient cracher sur sa tombe. »

R.C. : Zemmour commet ici une petite faute de français*, bien contemporaine, et tout ce passage difficile, qu’il faudrait décortiquer mot à mot, où il faudrait beaucoup discriminer, distinguer, soupeser, s’en trouve un peu compromis. “Important” n’a jamais voulu dire : quantitativement la plus nombreuse. “Important” veut dire : qui est chargé de sens, qui importe. Dire que que la génération de 68 — la mienne, au demeurant — est la plus importante de l’histoire de France, c’est une triste plaisanterie. Comme eût été une triste plaisanterie la France de cent millions d’âmes, les unes chrétiennes, les autres musulmanes, les unes françaises, les autres algériennes, rêvée par Michel Debré.
Il faut sortir de toutes ces obsessions de la quantité, ou bien c’est la quantité qui nous sortira de la terre. Il ne sert à rien d’additionner pour additionner, d’additionner des êtres qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, d’additionner les biens dont le prix est la santé et la beauté de la planète. De Gaulle n’a pas choisi le progrès économique et social contre la grandeur, il a choisi, comme Atatürk avant lui, l’indépendance et la grandeur par le resserrement sur le peuple, sur la nation. Les hommes de sa génération et la plupart de ceux de la mienne ne pouvaient pas imaginer qu’à peine une colonisation terminée en commencerait une autre, en sens inverse, où la France et l’Europe seraient cette fois le territoire à conquérir et exploiter, selon de tout autres méthodes, certes, mais plutôt plus efficaces.
Zemmour, comme beaucoup de ses amis souverainistes, surestime le danger comparé de la colonisation américaine, dont la menace est bien réelle, certes, mais secondaire au regard de la colonisation africaine, beaucoup plus immédiate, à la fois, et plus irréversible. Cependant il est loin d’être inconscient de ce drame-là, Dieu merci. Sa voix est même la plus audible de celles dont nous disposons pour tâcher d’ouvrir les yeux à nos compatriotes hébétés par la propagande remplaciste, qui pas une seconde ne se relâche.
* Après vérification, la faute de français n’est en réalité pas d’Éric Zemmour, mais d’Anthony La Rocca qui a commis une faute de retranscription. Le terme employé était « nombreuse ». Renaud Camus s’est dit rassuré : « Je suis bien content de constater que Zemmour, en plus de tous ses mérites, ne commet pas de fautes de français, si minces soient-elles.»
Propos recueillis par Anthony La Rocca


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