Relations houleuses entre Charbonneau et Lachance: Couillard n'est pas troublé

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Il est même plutôt mort de rire tant ça fait son affaire





Le premier ministre Philippe Couillard n’est pas troublé par les relations acrimonieuses qu’entretenaient les deux auteurs du rapport de la commission Charbonneau.


En septembre dernier, le commissaire Lachance a annoté certaines pages d’une version préliminaire du chapitre sur le financement des partis politiques, plus particulièrement lorsqu’il était question du Parti libéral du Québec, a rapporté Radio-Canada jeudi. Ces commentaires ont contribué à alimenter la tension qui régnait entre les deux commissaires, selon des échanges de courriels obtenus par l’émission Enquête.











«C'est aux commissaires de répondre, ce n'est pas à moi de commenter ce qui a été dit», a réagi vendredi Philippe Couillard, lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale avec son homologue fédéral Justin Trudeau.<br>




Photo d'archives





«C’est aux commissaires de répondre, ce n’est pas à moi de commenter ce qui a été dit», a réagi hier M. Couillard, lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale avec son homologue fédéral Justin Trudeau.


Séparation des pouvoirs


Les partis d’opposition souhaitent que France Charbonneau et Renaud Lachance viennent s’expliquer devant les députés. «Fervent partisan de la séparation des pouvoirs», le premier ministre n’a pas l’intention de dicter aux commissaires leur conduite.


«Il serait totalement inapproprié pour le fait de l’exécutif de donner quelque instruction que ce soit à des commissaires indépendants», a-t-il insisté. Philippe Couillard laisse aux députés la décision de convoquer ou non les deux protagonistes en commission parlementaire.


PLQ isolé


Pour la députée caquiste Nathalie Roy, les libéraux sont isolés. «Le premier ministre a la responsabilité de corriger le tir et de demander lui aussi des explications aux commissaires. Il doit défendre les intérêts de tous les citoyens du Québec, et non ceux du Parti libéral.»


Selon elle, cette solution offrirait aux deux commissaires un «forum démocratique et neutre» pour s’expliquer sur le climat de travail qui a prévalu durant la rédaction du rapport Charbonneau.


«Ça laisse plein de questions en suspens. Comment se fait-il qu’il [le commissaire Lachance] ait voulu biffer des pages, et des pages qui touchaient principalement le financement du Parti libéral du Québec. Ça m’interpelle et ça fait en sorte qu’on se pose des questions», a soutenu Mme Roy.




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