PARLONS STRATÉGIE

Quo vadis, Pauline ?

Jamais la conjoncture n’a été si favorable

Chronique de Richard Le Hir

Non, jamais la conjoncture n’a été si favorable, pourtant...
Avoir un si beau jeu en main et multiplier les bévues...
« Enfin, dans son allocution de samedi, la chef péquiste a soutenu qu’une fois au gouvernement, elle réclamerait des pouvoirs à Ottawa. « Quatre-vingt-deux pour cent des Québécois sont persuadés que l’on peut encore transformer le fédéralisme, alors nous allons chercher les pouvoirs qui nous apparaissent utiles et nécessaires », a-t-elle expliqué hier. La stratégie ne rallie pas tous les militants. Pierre Dubuc, par exemple, estime que le Bloc s’avère beaucoup plus franchement souverainiste, refusant toute notion de troisième voie : « Il y a un bon débat à avoir dans les forces souverainistes dans les prochains mois pour harmoniser les discours sur cette question-là », a-t-il soutenu. »
[
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/289131/charest-doit-ceder-sa-place-dit-marois-> http://www.ledevoir.com/politique/quebec/289131/charest-doit-ceder-sa-place-dit-marois]
Et aussi...
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/201005/18/01-4281385-pq-lart-de-se-tirer-dans-le-pied.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4281663_article_POS2
Et encore...
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201005/18/01-4281663-charest-accuse-marois-dexploiter-la-maladie-de-bechard.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1
Alors ? Où t’en vas-tu comme ça, Pauline ?


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Le problème c'est qu'il n'avait pas d'alternatives à Pauline à l'époque et il n'y en a guère plus aujourd'hui. La garde montante n'est pas rendue à maturité. Quant à Duceppe, j'ai beaucoup de réserves.
    Reste Régis, en attente de la république dans la Capitale nationale (vs avez vu les projets d'écoquartiers à Québec? Labeaume n'en finit plus de faire rêver, c'est de rêves que le Québec a besoin pour nous sortir de la morosité du charestisme)
    En attendant, je colle à mon idée: ca nous prend une émission souverainiste sur un grand réseau. Faut relancer le mouvement de la base, atteindre la masse, les jeunes surtout, qui n'ont jamais entendu parler du projet (regardez comment le CH unit les Montréalais, imaginez une Équipe-Québec aux Olympiques?)
    Faut une émission d'une heure à LCN chaque semaine sur la souveraineté. Chaque soir, j'écoute Dumont à Vtélé pis j'en reviens pas. Il fait un show de 30 minutes tout à droite. Un show ADQ tous les soirs. Chriss pourquoi qu'on n'aurait pas nous aussi notre show?
    Ca devrait être au top de l'agenda: un show SÉPARATISSSSS

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Monsieur Noël,
    Vous êtes un homme intelligent et articulé, à en juger par vos écrits ici même sur Vigile, que je lis souvent.
    Je vais vous raconter une petite histoire concernant Pauline Marois.
    Au congrès du PQ de juin 2005, en plénière, j'ai voté CONTRE la proposition de l'exécutif national tel qu'amendé en commission, pour tenir un référendum le plus tôt possible durant le premier mandat. J'ai dit en substance, grosso modo, que je n'étais pas contre le référendum - "un référendum si nécessaire, mais pas nécessairement un référendum" - et que je trouvais ridicule qu'on télégraphie d'avance notre stratégie d'accession à l'indépendance.
    Qui s'est pointé au micro des POUR pour contredire mes propos? Pauline Marois herself.....qui avait voté aussi en faveur du projet de pays, d'un budget correspondant et l'obligation d'en faire le thème de l'élection. Voir le chapitre 1.2.3 du programme officiel du PQ.
    Une fois parvenue au pouvoir, Mme Marois a jeté tout cela aux poubelles, pas seulement le référendum rapide, mais le "projet de pays" au complet et en prime l'article 1 du programme qui avait toujours été depuis la fondation du parti de "réaliser la souveraineté du Québec".
    Tout cela sans tenir de congrès, mais par de simples petites résolutions adoptées par des instances inférieures au congrès. Pauline et ses groupies, comme on pourrait dire. Du jamais vu au PQ.
    Il y a eu DÉTOURNEMENT du programme officiel et VIOLATION des statuts et personne n'a dit rien ou presque. Savez-vous pourquoi? Parce que la majorité des militants péquistes ne connaissent ni le programme ni les statuts. C'est triste à dire, mais c'est comme cela.
    On est ainsi passé d'un parti indépendantiste bien décidé à mettre le cap sur l'indépendance à un parti affirmationiste à la Pierre-Marc Johnson- une soupe à l'ancienne servie à la moderne. Lisez le plan Marois et vous allez vous en rendre compte.
    Pourquoi? Gilbert Paquette l'a bien expliqué. Parce que le PQMarois veut se faire élire à tout prix "dans le régime d'annexion" "sans faire de vagues", c'est-à-dire en remettant à plus tard le projet d'indépendance et en jouant le jeu du fédéralisme au lieu de prendre les moyens pour en sortir.
    Cela va durer deux mandats ou trois mandats, c'est-à-dire 10 ou 15 ans. Voilà le programme de Pauline Marois.
    Voilà où l'ambition de cette femme nous mène. Être la première première ministre de la province de Québec.
    Et dire qu'il y a encore des naifs pour croire qu'elle va faire l'indépendance! Elle est incapable même de prononcer le mot.
    Le plus gros obstacle à l'indépendance, ce n'est pas le PQ. C'est le PQ dirigé par Pauline Marois. Nuance, mais elle est de taille.
    Mettez Gilles Duceppe à la tête du parti et Bernard Landry à la tête du Conseil national de la résistance - un autre nom pour le Conseil de la souveraineté - et vous allez voir comment les choses pourraient changer....
    Le pire, c'est que cette dame va s'accrocher jusqu'à la prochaine élection, tant elle sent le pouvoir provincial tout proche. Le petit pouvoir provincial de merde. Celui qui grossit les égos et leur donne l'illusion qu'ils sont très importants.Pauvres êtres humains minables et sans envergure. Incapables de s'élever, de prendre des risques, de faire preuve de courage et se battre pour la liberté de leur patrie. Fait dur en ta......
    Usque tandem......Paulina............
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Curieux qu'aucun d'entre vous ne soit capable d'admettre qu'un refus d'Ottawa donnerait de bien meilleures cartes!
    Ce n'est pas au deuxième référendum que les Souverainistes étaient dans une position de force, mais bien au lendemain de Meech avec 78% d'appui pour la souveraineté.
    Malheureusement, c'était le mauvais parti qui était au pouvoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Ce que j'avais compris c'est qu'elle mettait le référendum de côté pour enfin parler d'indépendance. Je partageais entièrement son point de vue. Toute une génération, tous les 30 ans et moins, n'ont jamais entendu parler d'indépendance autrement que par le maudit référendum, synonyme de chicanes, chicanes familiales surtout.
    Parler enfin d'indépendance allait permettre aux moins de 30 ans de triper sur un pays comme nous les boomers dans les années 70.
    Le problème c'est qu'elle nous a menti. Elle n'a jamais parlé d'indépendance. Elle est restée jammée aux garderies et au transport en commun. C'est toute l'histoire du PQ. Un parti provincial.
    Depuis quelques mois, elle ne tient plus à terre puisqu'elle voit Charest s'effondrer devant elle, et elle se voit enfin devenir la première femme première ministre. Pas étonnant qu'on soit frustrés de sa performance.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Moi, j’ai fait un rêve......indépendantiste.
    Pierre Paquette remplaçait Gilles Duceppe à la tête du Bloc et devenait négociateur du Québec face au ROC ; Gilles Duceppe devenait chef du Parti québécois et dernier premier ministre de la province de Québec ; Bernard Landry devenait président du Conseil national de la résistance et futur chef d’État de la République du Québec. Pauline Marois devenait......agente d’immeuble dans Charlevoix avec son mari Claude Blanchet.
    Alleluia !
    Vous savez bien monsieur Cloutier que votre reve ne se réalisera pas. Tout est barré au péquiou pour vingt ans à venir. C'est à l'extérieur du péquiou qu'il nous faut nous organiser.
    Les politiciens ont confisqué en 1968 le combat québécois. Ils l'ont transformé en débat parlementaire pour une saine gestion de la province de Québec ce qu'il est convenu d'appeler, un bon gouvernement.
    Les militants indépendantistes doivent se réapproprier le combat dans un mouvement ou rassemblement citoyen non-partisan. J'y travaille depuis quelques mois avec d,autres militants qui ont cessé le placotting. Nous sortirons sur VIGILE, le moment venu!
    Le temps de mettre au point quelques détails techniques. NOUS ARRIVONS MONSIEUR CLOUTIER!
    Ni à gauche, ni au centre et ni à droite...L'INDÉPENDANCE NATIONALE D'ABORD!

  • Frédéric Picard Répondre

    18 mai 2010

    C'est le dépendantisme. Soit dépendre du gros chèque dodu d'Ottawa, dépendre de la volonté d'Ottawa. Bref, de respecter les limites fixées par notre inféodation.
    Vaut mieux qu'Ottawa taxe et nous envoie un beau gros chèque, au lieu de faire la job nous mêmes ...

  • Pierre Schneider Répondre

    18 mai 2010

    S'il est vrai (mais j'en doute fort) que 82% des Québécois sont persuadés que l'on peut transformer le fédéralisme, comment expliquer que plus de 80% d'entre eux se disent ouvertement opposés aux institutions monarchiques et , par voie de conséquence, seraient beaucoup plus aptes à endosser un projet clairement républicain ?
    Quant aux autres points, j'endosse les propos et rêves de Pierre Cloutier...

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mai 2010

    L'ennemi n'a jamais été dans une position aussi vulnérable. Une position en or pour se déclarer des souverainetés sur des domaines stratégiques. Déclarations électorales dont les québécois fédéralistes laisseront passer avec le reste pour éviter le retour de Charest. C'est lorsque l'ennemi est par terre qu'il faut s'imposer sans discussion.
    Mais non, le PQ fait de la politique de gestion de province ! Elle promet de nettoyer cette province et la faire fonctionner dans la fédération.
    C'est quoi ça ?!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mai 2010

    Pour le savoir, M. Le Hir, faites comme je l'ai fait avec rigueur et discipline - comme l'avocat et juriste que je suis - dans plusieurs articles ici même sur Vigile.
    1 - Lisez attentivement le chapitre 1.2.3 du programme officiel du Parti québécois voté démocratiquement en congrès en juin 2005.
    2 - Comparez ensuite ce chapitre avec le programme officieux et parallèle concocté par Pauline Marois, dont la résolution adoptée en mars 2008 par le Conseil National et plus tard par la Conférence des présidents et présidentes, qui va complètement à l'encontre du programme officiel.
    3 - Comparez enfin le programme officiel voté en congrès et le prétendu plan d'accession à la souveraineté dit Plan Marois et vous allez comprendre où elle s'en va notre Pauline nationale.
    4 - Ceci est d'autant plus infâmant que les statuts officiels du Parti prévoient que le Congrès est l'instance suprême du parti et pourtant cela ne pas empêché Mme Marois de jeter le "projet de pays" par dessus bord et refuser d'en faire le thème de l'élection de décembre 2008 comme l'exigeait le Congrès. Cela ne l'a pas empêché non plus de refuser de tenir un congrès dans le délai de 4 ans prévu aux statuts, pour gagner du temps et assoir son emprise sur le parti.
    Moi, j'ai fait un rêve......indépendantiste.
    Pierre Paquette remplaçait Gilles Duceppe à la tête du Bloc et devenait négociateur du Québec face au ROC ;
    Gilles Duceppe devenait chef du Parti québécois et dernier premier ministre de la province de Québec ;
    Bernard Landry devenait président du Conseil national de la résistance et futur chef d'État de la République du Québec.
    Pauline Marois devenait......agente d'immeuble dans Charlevoix avec son mari Claude Blanchet.
    Alleluia!
    Pierre Cloutier
    P.S. Le plus gros obstacle sur la route de l'indépendance, c'est Pauline Marois et son désir maladif de devenir la "première première ministre de la province de Québec". De cela, on s'en fout comme de la dernière de nos chaussettes.
    P.S. La vraie dissidente du PQ, c'est Pauline Marois. C'est elle qui a refusé et refuse de suivre les directives du programme officiel voté en congrès

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mai 2010

    Quo vadis ?
    Elle s'en va où s'en allait RENÉ LÉVESQUE et tous les confédéralistes. Elle veut à nouveau le beau risque. Comme M. Lévesque.
    J'ai compris, depuis longtemps, que ce parti ne fera jamais l'indépendance du Québec. Quand cesserez-vous de croire à la conjoncture favorable et quand commencerez-vous, si vous en avez le courage, à vous organiser hors du PQ?
    Car là, est le salut...indépendantiste. Les Québécois sont au hockey ce soir....Ce n'est pas le temps de leur parler de référendum et d'indépendance. Je ne me souviens pas d'avoir entendu mon député parler de l'indépendance. Comme tous les siens de son genre, il nous cause de souveraineté sans la définir.
    NT