Le danger qui menace le PQ

Qui est digne de succéder à PKP?

Pourquoi pas le maire de Québec?

Tribune libre

[La plus récente chronique de Gilles Verrier (http://vigile.quebec/Nouvelle-course-a-la-chefferie) et le dernier texte de Michel Beaumont publié dans la Tribune libre de Vigile (http://vigile.quebec/Cloutier-la-suite-logique-au-PQ) m'ont chacun inspiré des commentaires que j'ai cru bon d'étoffer et de regrouper ci-dessous pour le bénéfice de tous les lecteurs de Vigile.]

Le projet d'indépendance du Québec reste un beau rêve que les péquistes eux-mêmes – y compris René Lévesque et Jacques Parizeau – n'ont jamais vraiment pris la peine de définir concrètement. Mais la réalisation de ce grand rêve ne sera possible que le jour où les indépendantistes s'attelleront sérieusement à la tâche de définir clairement les objectifs à atteindre à court, moyen et long termes, et d'élaborer les stratégies à mettre en place pour y arriver.

C'est la raison pour laquelle je suis loin de partager l'enthousiasme de Michel Beaumont au sujet d'Alexandre Cloutier. Les trois textes suivants, qui portent sur les dangers qui guettent le PQ dans cette nouvelle course à la chefferie, ont fini par me convaincre qu'aucun des candidats éventuels à la succession de PKP issus de la députation péquiste ne possède les qualités nécessaires pour tenir solidement la barre du PQ: http://vigile.quebec/Danger-mortel-pour-le-PQ, http://www.journaldemontreal.com/2016/05/07/le-mirage-du-nationalisme-sans-identite et http://vigile.quebec/Un-PQ-sans-identite.

Pis encore, les candidats en question, Alexandre Cloutier en tête, seraient bien capables de priver le vaisseau amiral de l'indépendance de sa raison d'être, qui est de faire du Québec un pays, en reportant indéfiniment ce projet!

Aussi, au risque de refroidir les ardeurs des supporters d'Alexandre Cloutier – et n'en déplaise à Bernard Landry et à Gilles Duceppe! – et au risque d'avoir l'air de dire une grosse bêtise, je prends l'initiative de suggérer à tous ceux et celles qui ont à coeur la réussite de notre projet commun le nom d'une personne dont les états de service, la stature et la popularité pourraient permettre au PQ de percer enfin le «mystère Québec» tout en mettant par la même occasion résolument le cap sur l'indépendance: Régis Labeaume (https://fr.wikipedia.org/wiki/Régis_Labeaume)!

Si quelqu'un de l'envergure de PKP pouvait réussir à convaincre cet homme d'affaires et actuel maire de Québec de relever ce nouveau défi dans le dessein avoué de faire de Québec une véritable capitale nationale magnifique et prospère, je suis persuadé que celui-ci aurait la vision, l'intelligence, la détermination et le courage nécessaires pour mener le bateau de la souveraineté à bon port.

À défaut pour Régis Labeaume, qui, soit dit en passant, aurait jadis envisagé de succéder à Pauline Marois (http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/07/20100727-053102.html), de se laisser tenter par l'idée de prendre la relève de PKP, je crains que le PQ retombe rapidement dans les ornières de la «gouvernance souverainiste» et de l'ambiguïté qui le caractérisent depuis au moins vingt ans.

Or il se trouve justement qu'«Alexandre Cloutier ou Véronique Hivon [...] se réclament plutôt d’un nationalisme civique» [par opposition à «nationalisme identitaire»], comme le souligne le journaliste Michel David dans Le Devoir du 7 mai (http://vigile.quebec/Les-orphelins-de-Pierre-Karl). Quand on sait que la question de «l’identité [québécoise] demeure la pierre d’assise du projet souverainiste», on ne peut qu'être d'accord avec la conclusion de Michel David: «Abandonner ce terrain à la CAQ serait une grave erreur.»

Par conséquent, l'urgence de la situation exige, selon moi, que le PQ se donne pour une fois les moyens de ses ambitions en se choisissant comme chef un indépendantiste convaincu et un politicien redoutable de la trempe de Régis Labeaume plutôt qu'un souverainiste mou du style André Boisclair qui, comme l'a écrit le chroniqueur Joseph Facal dans l'un des trois articles cités plus haut, serait «tenté par cette idée fausse, niaiseuse et suicidaire de mettre au rancart le thème de l’identité pour faire "moderne" et "ouvert"».

Joseph Facal nous aura à tout le moins prévenus: «Si les militants du PQ se cherchent une version québécoise de Justin Trudeau [...], la CAQ [désormais «nationaliste»] refera au PQ le coup que l’ADQ lui a fait en 2007.»

Est-ce réellement là ce que nous voulons!?...


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2016

    Je ne peux pas croire que tu écris, Normand Paiement, ces niaiseries sur Véronique Hivon sans la connaître et sans l'interroger ! Bein voyons donc, c'est tout faux ce que tu dis sur elle ! Pour un écrit de Vigile, c'est très faible et de la petite écriture sur un coin de table ! Tant qu'à Régis Labeaume, il pourrait se présenter député péquiste et être Ministre. On commences-tu par ça ?

  • Normand Paiement Répondre

    12 mai 2016

    @ Jacques Libersan
    Utilisant les renseignements que vous m'avez communiqués, j'ai pris la peine d’écrire de nouveau au maire Labeaume après avoir consulté le site Internet de la ville de Québec.
    J'ignore s'il est opportun, à cette étape-ci, de lancer une pétition en faveur de sa candidature à la succession de Pierre Karl Péladeau, mais sachez qu'il y en a une demandant à JMA de rentrer au bercail qui circule sur Internet depuis bientôt un an (https://secure.avaaz.org/fr/petition/JeanMartin_Aussant_au_Parti_Quebecois_ Je_demande_a_M_JeanMartin_Aussant_de_se_joindre_au_Parti_Quebecois/?snThOgb). Nous pourrions toujours nous en inspirer au besoin!
    Cela dit, vous trouverez ci-dessous l'essentiel du message que je viens d'envoyer à M. Labeaume.
    Bonne lecture et merci encore une fois! (Ensemble nous vaincrons!)
    Normand Paiement
    «Monsieur le Maire,
    Veuillez trouver ci-dessous le commentaire que j'ai écrit sur votre page Facebook à la suite de votre réponse à la "dernière tirade" du journaliste Antoine Robitaille (http://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/470332/labeaume-et-les-olympiques-l-ahtlete-de-la-diversion).
    Permettez-moi d'ajouter ceci en guise de post-scriptum: Que vous décidiez ou non d'être candidat à la succession de Pierre Karl Péladeau, je n'en reste pas moins persuadé que le Parti québécois a besoin d'un meneur d'hommes de votre trempe s'il espère atteindre avant longtemps le seul objectif qui justifie l'existence de ce parti et qui constitue son unique raison d'être: faire du Québec un pays indépendant et souverain!
    À mon avis, pour peu que vous ayez à cœur de reprendre à votre compte les arguments économiques convaincants en faveur de l'indépendance présentés par l'ingénieur Jean-Jacques Nantel dans sa série de vidéos (https://www.youtube.com/channel/UCpmnbvqwLntSFQSbIAEPlGA/videos), vous seriez assuré de rallier à la Cause la très grande majorité des Québécois – autochtones, immigrants et anglophones compris!
    Je conclurai en vous disant, en guise de clin d'oeil, que j'ai l'intime conviction que la Ville de Québec aura davantage de chances d'accueillir les Jeux olympiques d'hiver le jour où le Québec sera devenu un État indépendant. Alors pensez-y sérieusement!»

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2016

    @ Normand Paiement,
    Je suis heureux que vous ayez aussi pris l'initiative d'écrire au maire Labeaume.
    De mon côté, je lui ai écrit le 5 mai dernier sur le site internet de la ville de Québec sous la rubrique: Écrire au maire (https://www.ville.quebec.qc.ca/maire/index.aspx).
    Je vous fais un copier-coller de ma lettre:
    Monsieur le maire,

    Je ne suis pas citoyen de la ville de Québec, habitant l’Outaouais, mais je tiens à vous écrire en tant que citoyen de l’État québécois tout en étant conscient de ne pas trop prendre de votre précieux temps.

    J’ai vu votre profonde tristesse à la suite du départ de PKP comme chef du PQ.

    Je suis membre du PQ depuis sa fondation et ai toujours la conviction bien ancrée que le Québec devrait être un pays indépendant.

    Vous devez sans doute suivre la course à la chefferie.

    Les médias ont fait état autour de certains noms qu’ils font circuler en boucle. Je suis très méfiant quand cela se produit.

    J’ai la plus grande admiration pour tous les noms qui circulent; je les vois tous ministrables, mais je n’en vois aucun comme chef avec de la poigne face à la population et surtout face à la caste médiatique qui a la fâcheuse tendance à nous imposer ses choix.

    J’aimerais un chef fort, convainquant et capable de soulever et galvaniser les foules surtout auprès d’une population fragile et peu politisée qui nous fait terriblement défaut au PQ.

    Ayant lu votre profil sur Wikipédia mon choix se porterait sur vous sans savoir si cet exigeant poste vous intéresserait.

    J’estime que le temps nous est compté pour réaliser notre destin d’autant plus que le multi-partisme rend la chose de plus en plus difficile et même improbable.

    Non, je ne vous vois pas en sauveur mais en tant que personne qui pourrait réduire de beaucoup l’influence des tiers partis et particulièrement de la CAQ.

    Bernard Landry a déjà dit très justement que l’indépendance n’était ni à droite ni à gauche mais EN AVANT.

    Je suis certain que le maire de Montréal se réjouirait de votre départ de la ville de Québec mais je ne doute pas de la superbe relève qui existe à Québec.

    Recevez, monsieur le maire, l’expression de ma plus haute considération.

    Jacques Libersan

    Par ailleurs, je ne suis pas sans savoir que ce choix ne sera pas du tout au goût de l'establishment du P.Q. et sans doute d'une bonne partie de la députation actuelle.
    Pour moi, toutefois, ce sera là une occasion de constater si cette députation est prête à mettre de côté, temporairement, sa carrière au profit de la cause du pays afin de favoriser une adhésion plus large.
    J'ai souvenir de la course à la chefferie où j'avais milité pour Jean Garon comme chef pour sensiblement les mêmes raisons. J'ai toujours regretté la décision de l'avoir écarté.
    J'appuie votre suggestion de pétition pour stimuler la réflexion de monsieur Labeaume et je suis prêt à y souscrire généreusement.
    Espérons que notre suggestion commune puisse engager un dialogue constructif parmi les vigiliens et, si possible, parmi les membres du PQ, seule instance décisionnelle pour le choix du chef.

  • Normand Paiement Répondre

    11 mai 2016

    @ Jacques Libersan
    Votre commentaire, avec lequel je suis entièrement d'accord, m'a inspiré l'idée suivante: écrire à mon tour au maire de Québec sur sa page Facebook (https://www.facebook.com/RegisLabeaume.pageofficielle).
    Et si nous nous mettions à plusieurs pour en faire autant? Si nous lancions une pétition en faveur de la candidature de Régis Labeaume à la chefferie du PQ!?...
    Si cela peut servir d'inspiration à d'autres, voici ce que je lui ai personnellement écrit:
    «Monsieur Labeaume, votre pugnacité me plaît! Ce que je viens de lire ne fait que confirmer ce que j'ai pu lire sur Wikipédia vous concernant (https://fr.wikipedia.org/wiki/Régis_Labeaume): à l'image de Samuel de Champlain, vous êtes un homme d'action qui ne craint ni ses adversaires ni les défis! Ayant eu jadis le privilège de traduire l'ouvrage écrit par Joe C. W. Armstrong à son sujet (http://www.cubiq.ribg.gouv.qc.ca/in/faces/details.xhtml?id=p%3A%3Ausmarcdef_0000184618&), je sais pertinemment que Champlain ne s'est pas contenté de fonder la ville dont vous êtes actuellement – n'en déplaise à vos détracteurs! – le maire et le champion incontesté: sans le courage et la détermination du Père de la Nouvelle-France, il y a longtemps qu'on ne parlerait plus français en Amérique du Nord! Si je m'adresse à vous aujourd'hui, toutefois, ce n'est pas en tant que traducteur, mais plutôt en tant qu'"orphelin de PKP". Comme vous pourrez le lire en cliquant sur le lien qui se trouve ici entre parenthèses (http://vigile.quebec/Qui-est-digne-de-succeder-a-PKP), je vois mal – et je ne suis pas le seul à le penser! – qui d'autre que vous est digne de succéder à Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois et de faire enfin du Québec un pays riche et prospère! En acceptant de relever le défi que je vous lance, vous rendriez par la même occasion un fier et un immense service (le plus grand que vous puissiez jamais lui rendre!) à votre ville: promue désormais au rang de capitale internationale, Québec bénéficierait d'un essor incroyable sur tous les plans: sportif, culturel, touristique, administratif, économique, etc. J'ose à peine imaginer le boom immobilier qu'entraînerait notamment l'établissement d'ambassades étrangères sur le territoire actuel de la Capitale-Nationale! La question qui se pose dès lors – et à laquelle vous seul pouvez et devez répondre en votre âme et conscience – est celle-ci: Êtes-vous prêt et disposé à vous battre pour arracher le Québec aux mains du Canada anglais comme n'aurait pas hésité à le faire votre illustre prédécesseur!?...»
    Cordialement,
    Normand Paiement
    PS - Si vous connaissez une autre adresse où envoyer un message au maire de Québec, n'hésitez pas à me/nous la communiquer. Merci!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2016

    Je suis de votre avis M. Paiement. J'ai déjà écrit une lettre en ce sens au maire Labeaume et j'attends toujours sa réponse.
    J'ai aussi écrit une lettre semblable en ce sens à Radio-info Cité.com mais je n'ai encore reçu aucun écho. Pour le moment, monsieur Labeaume m'apparaît le seul à pouvoir intéresser et galvaniser les foules. De plus, il saurait mettre à sa place toute cette bien-pensance qui trône à la SRC et à La Presse et, un peu à LCN.
    Tous les candidats déclarés ou présumés actuellement dans la course à la chefferie ne saurait tout au plus, pour moi, n'être que d'excellents ministres d'un nouveau pays.
    En passant, je suis un militant de longue date au PQ.
    Jacques Libersan

  • Robert J. Lachance Répondre

    10 mai 2016

    - Écrase ! Un tiens vaut mieux que deux tu ne l'auras pas !
    Que dites vous comme objet d’un rêve (souci, préoccupation) de celui-ci d’Amir Khadir de mise au jeu à une démarche convergente à l’indépendance :
    « Je propose ici de diverger de la convergence des partis pour parler de la convergence des forces sociales, qui semble la plus importante condition de faisabilité de la première et pourrait bien être le seul gage de réussite de l’indépendance…
    il faut repenser l’indépendance dans le cadre d’un projet de société menant à l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre. »

  • Normand Paiement Répondre

    10 mai 2016

    @ Monique Chapdelaine
    Que le maire de Québec ait décidé de remettre les clés de sa ville au Prince William et à Kate Middleton lors du passage du couple princier dans la vieille capitale, en juillet 2011, c'était d'autant moins l'idée géniale du siècle que Québec fêtait au même moment l'anniversaire de sa fondation par Samuel de Champlain en 1608. «L’ineffable fou du roi qui carbure au Red Bull» (comme l'appelle son détracteur en parlant de Régis Labeaume dans les articles cités dans votre commentaire) aurait pu à tout le moins faire l'économie de ce symbole de soumission à la Couronne britannique!
    Cela étant admis, j'avoue que les frasques du maire de Québec ne me dérangent pas outre mesure. Entre lui et la joyeuse bande de «gentils Bisounours», comme dirait Marine Le Pen, qui aspirent à remplacer PKP, je n'hésiterais pas deux secondes! Le problème ne vient pas, selon moi, du fait que Labeaume s'amuse à faire des courbettes devant les grands de ce monde, mais plutôt du fait que le Québec n'est pas encore une république indépendante. Le jour où ce sera le cas, nous pourrons même accueillir sans complexe la Reine d'Angleterre – pour peu qu'elle fasse alors encore partie du royaume des vivants!
    Quant à la prise de position de Régis Labeaume en faveur de l'oléoduc Énergie Est, permettez-moi de vous rappeler que l'ingénieur Jean-Jacques Nantel est aussi du même avis... pour des raisons à la fois économiques et environnementales (https://www.youtube.com/watch?v=pSA0mXIo6J4)!
    Cela dit, peu importe que Régis Labeaume brigue ou non la direction du Parti québécois. En mentionnant son nom, j'ai surtout voulu inviter les militants péquistes à «penser en dehors de la boîte», c'est-à-dire à se demander s'il n'y aurait pas, ailleurs qu'au sein de la députation péquiste actuelle, un candidat à la succession de PKP qui n'aurait pas froid aux yeux, qui n'aurait pas peur d'affronter avec courage les multiples obstacles qui ne manqueront pas de se dresser sur sa route et qui aurait suffisamment d'ardeur pour exhorter les troupes indépendantistes à en faire autant.
    Hélas! tous les «petits magouilleurs», comme Jean-Jacques Nantel n'hésite pas à qualifier les aspirants chefs actuels, partent du principe que «tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil». Pourtant, l'histoire passée et récente nous démontre hors de tout doute que les adversaires de l'indépendance sont prêts à tout pour empêcher la nation canadienne-française – qui forme jusqu'à nouvel ordre la majorité des habitants du Québec – de s'émanciper de la tutelle du Canada anglais!
    Je suis donc d'avis que le PQ doit impérativement devenir une «machine de guerre» dont le (ou la) futur(e) chef – peu importe qui pour l'instant – ne devra pas craindre d'afficher ouvertement ses convictions souverainistes, de montrer à tous la voie à suivre et de prendre les moyens nécessaires et appropriés pour atteindre le seul objectif qui justifie encore l'existence de ce parti: faire du Québec un pays indépendant et souverain!
    À défaut, il y a gros à parier que le PLQ sera réélu en 2018... et que la CAQ formera l'Opposition officielle! Nous serons alors placés devant l'alternative suivante: soit on passe à autre chose, soit on envisage la création d'un nouveau parti formé de gens fermement déterminés à mettre définitivement un terme aux tergiversations et aux atermoiements auxquels on nous a habitués depuis l'époque de René Lévesque...
    Sur ce, bonnes réflexions... et que le (ou la) meilleur(e) gagne!
    Cordialement,
    Normand Paiement
    PS - N'oublions pas que le projet d'indépendance reste plus populaire que le parti qui prétend défendre cette option! «Voilà qui devrait et qui aurait dû susciter une remise en question et un changement de cap important», peut-on lire sous la plume d'une jeune militante indépendantiste dans Le Devoir du 10 mai (http://www.ledevoir.com/politique/quebec/470428/le-parti-quebecois-ou-le-mirage-du-bon-gouvernement). Y a-t-il un pilote dans l'avion!?...

  • Monique Chapdelaine Répondre

    10 mai 2016

    J'ai beaucoup de difficulté à voir Régis Labeaume comme successeur à PKP parce qu'il n'est pas digne de confiance, notamment pour deux raisons.
    Il faut rappeler qu'à l'été 2011, il a invité le couple princier William et Kate d'Angleterre à Québec et posé un geste très symbolique en leur donnant les clés de la ville. S'il était élu chef du PQ, comment pourrait-il prétendre être en rupture avec la monarchie britannique et s'engager à refuser de lui prêter serment d'allégeance.
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2011/06/25/william-kate-labeaume-6898.qc
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2011/07/03/quebec-sous-occupation-royaliste-un-viol-de-nos-consciences-7008.qc
    Il y a aussi sa position en faveur du projet Énergie Est.
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201602/15/01-4951050-labeaume-reitere-son-appui-a-loleoduc-energie-est.php
    Par ailleurs, j'appuie pour l'instant Véronique Hivon, qui pourrait nous surprendre. Mais mon choix définitif ira vers celui ou celle qui présentera un plan clair et précis pour réaliser l'indépendance, et qui sera en mesure de se prononcer clairement sur deux dossiers qui m'apparaissent essentiels à notre survie comme nation francophone: l'identité québécoise et l'immigration.
    Nous devons (et devrons) rester très vigilants, et ne jamais oublier que le but poursuivi est l'indépendance politique du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mai 2016

    Une chose est certaine, je préfère de beaucoup Régis Labeaume à tous les Cloutier, Hivon, Ouellette et Lisée de ce monde.
    Vous savez sans doute que les journalistes lui ont déjà posé ''la question qui tue'' et que la réponse fut négative mais ça...

  • Serge Jean Répondre

    9 mai 2016

    Encore une parade de mode aristocratique en vue, pour choisir le dauphin de la clique.
    Quand le troupeau se retournera d'un seul geste pour foncer sur ses poursuivants, nous verrons alors apparaître le cœur vaillant qui entraînera tous les autres vers la libération nationale.