Québec : une loi liberticide va empêcher de critiquer le communautarisme

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Le Québec se fait remarquer pour de mauvaises raisons

Le Québec est la société sœur de la France. Comme chez nous, « les bien-pensants » y mènent une lutte sournoise et sans pitié afin de museler toute contestation. Ils veulent formater les esprits et les rendre réceptifs au lénifiant discours du « vivre ensemble ». Le gouvernement libéral de « la Belle Province » dirigé par M. Couillard vient de déposer un projet de loi pour lutter contre les discours haineux. Bien entendu, les seuls propos visés seront ceux qui critiquent les musulmans ! Concrètement, si quelqu’un estime que sa communauté est insultée par des paroles ou des écrits, il pourra porter auprès d’une commission (même pas un juge), un « machin » non démocratique qui aura le pouvoir exorbitant de distribuer aux contrevenants de fortes amendes et d’interdire les médias coupables d’abriter les propos jugés délinquants. Bien entendu, des musulmans ont tout de suite estimé que, désormais, se moquer des religions ou prétendre que l’islam n’était pas compatible avec les lois occidentales sera un délit. Effarant !
Nous sommes aux antipodes de la Constitution des États-Unis qui autorise tous propos, même les plus indignes, et ne réprime que les actes. J’avoue que, si je tique devant certains discours vraiment violents, je préfère – et de loin – l’attitude américaine.
La soumission au totalitarisme quel qu’il soit est un axiome de la gauche. Il y a 50 ans, il était interdit de critiquer le bourreau Mao (qui a tué plus de monde que Hitler), de prétendre que Fidel Castro couvrait des trafiquants de drogue ou de s’inquiéter des dérives des dictateurs nord-coréens. Maintenant, les nouvelles idoles devant lesquelles s’inclinent les auto-estampillés progressistes portent une barbe non taillée ou se voilent. Ces hérauts de « la pensée correcte » applaudiront à un dessin paru dans un quotidien bien-pensant où l’on voit le pape sodomiser un enfant mais hurleront au dérapage et au nazisme si on utilise les mots pourtant bénins d’« identité nationale ». C’est leur tradition d’être les fourriers de la dictature et de l’oppression ! Vais-je être condamné pour propos haineux envers la communauté des « progressistes » ?


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