Québec et le TGV : Celui d'ignatieff ou celui d’Obama ?

L’intérêt économique du Québec est de développer l’axe Nord Sud : Montréal New York

Chronique de Jean-Claude Pomerleau

[Québec et le TGV : celui d'Ignatieff ou celui d’Obama ?->19340]
Celui d'Ignatieff : (...) "Dans l’esprit de M. Ignatieff, l’unité nationale se cristallisera en lançant « deux ou trois » projets nationaux d’envergure. Au nombre de ceux-ci, il y a la construction de trains à grande vitesse entre Québec et Windsor, Edmonton et Calgary, Vancouver et Calgary, (...)
Le projet d'Ignatieff répond à une impératif idéologique: Le nation building canadien.
www.ledevoir.com/.../246419.html
......................
L’intérêt économique du Québec est de développer l’axe Nord Sud : Montréal New York:
Le Québec exporte 30 % de son PIB; dont 85 % vers les États Unis ou l'on trouve 100 millions de clients dans un rayon de 1000 Km de Montréal.
Le projet de TGV d’Obama propose d'intégrer Montréal (la seule ville canadienne) dans son réseau via un des corridors proposés (Northern) :
(...)
Florida corridor (Orlando, Tampa, Miami)
Southeast corridor (Washington, Richmond, Raleigh, Charlotte, Atlanta, Macon, Columbia, Savannah, Jacksonville)
Keystone corridor (Philadelphia, Harrisburg, Pittsburgh)
Empire corridor (New York City, Albany, Buffalo)
{{Northern New England corridor (Boston, Montreal, Portland, Springfield, New Haven, Albany)
(...)
www.huffingtonpost.com/.../h...
.....................
L’intérêt de l’État du Québec commande de prendre le train d’Obama, qui nous intègre dans le circuit économique le plus prometteur pour NOUS. Mais la décision ne NOUS appartient pas, elle sera prise en fonction de l’intérêt d’un autre État : Celui du Canada. Et sera prise en fonction d'impératif idéologique plutôt qu' économique
Il y a un prix a payer pour le Québec du fait de ne pas avoir le pouvoir de structurer ses réseaux de commercialisations (vitaux pour son économie) en fonction de ses propres intérêts. Ces d'ailleurs ce qui explique pourquoi ces réseaux sont autant destructurés (On a qu'a penser a l'aéroport de Mirabel dans un champs de blé d'inde) .
Dans quel train devons nous embarquer : Celui Ignatieff ou Obama.
Encore faudrait il être maitre de nos choix.
JCPomerleau


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8 commentaires

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    16 juin 2010

    Un TGV Québec New York: Même les fédéralistes du Québec travaillent à faire avancer le projet. Quand l'intérêt prime sur l'idéologie.:
    "Fasken Martineau annonce que Raymond Chrétien a été nommé comme représentant officiel du Gouvernement du Québec auprès des autorités des États de New York, de la Nouvelle-Angleterre et du Gouvernement des États-Unis"
    (...)
    "Sa nomination s’inscrit dans le cadre des discussions visant le développement des couloirs ferroviaires reliant Montréal à Boston et Montréal à New York.
    « Il s’agit d’une opportunité exceptionnelle pour les relations économiques avec notre voisin américain, pour le positionnement du Québec et de sa métropole sur le littoral est des États–Unis, et pour le rayonnement économique et culturel du Québec à l’échelle nord-américaine », a déclaré Raymond Chrétien, associé et conseiller stratégique chez Fasken Martineau et ancien ambassadeur du Canada en France, aux États-Unis, en Belgique, au Mexique et au Congo."
    http://www.droit-inc.com/article4055-Train-Montreal-Boston-New-York-Quebec-choisit-Chretien.
    ......
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    29 janvier 2010

    Les jeux sont faits: Charest rate le Train Obama.
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/transports/201001/29/01-944157-le-train-dobama-nira-pas-a-montreal.php
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    20 août 2009

    Le TGV ou TMV (train à moyenne vitesse) Montréal New York. Un grand détour par Windsor !
    (...)
    À Québec, le bureau du premier ministre s'est fait rassurant hier après-midi. «Nous autres, notre priorité, c'est Québec-Toronto, comme eux, la leur, c'est Albany-Buffalo», tempérait Hugo D'Amours, l'attaché de presse du premier ministre Jean Charest
    (...)
    Dépassé par l'Ontario?
    Mentionnant que le trajet Albany-Buffalo arrivera à un jet de pierre de Niagara Falls, au Canada, le député péquiste François Rebello estime que «le Québec a perdu la bataille par rapport à l'Ontario».
    «On n'a pas le TGV parce que le premier ministre n'a pas fait son travail», poursuit celui qui suit le dossier de près.
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/transports/200908/20/01-894135-le-tgv-montreal-new-york-relegue-aux-oubliettes.php
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2009

    Bombardier est très bien positionné pour tirer avantage du projet de TGV d'Obama. Le manque de leadership politique du Québec qui se met passivement à la remorque d'Ottawa, qui ne veut surtout pas privilégier l'axe Nord Sud (Montréal-New York), va limiter les formidables retombées de ce projet pour l'industrie du transport du Québec.
    Je me demande si Laurent Beaudoin, PDG de Bombardier croit encore au "fédéralisme rentable "?
    http://www.ledevoir.com/2009/08/11/262366.html
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    TGV Montréal New York: Charest attend Ottawa qui n'en veut pas et manque le train (TGV).
    http://www.cyberpresse.ca/opinions/forums/la-presse/200908/04/01-889558-le-train-manque.php
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    23 avril 2009


    L'augmentation planifiée des chemins de fer New York-Albany-
    Syracuse-Buffalo aura pour conséquence d'augmenter l'économie
    de cet axe et de permettre à Buffalo de prendre le pas sur
    Toronto dans les grands Lacs.
    Durham et Colborne ont vu Buffalo en juillet 1838. C'était
    pendant la guerre patriotique de 1837-39. Toronto n'existait
    pas. L'un et l'autre ont déplacé d'importants effectifs de
    l'armée Britannique en face de Buffalo pour signifier aux
    New Yorkais qu'ils ne devaient pas traverser la rivière
    Niagara.
    Par la suite, Durham a poussé les initiatives pour
    construire les chemins de fer et fonder Toronto en
    1854. Les Anglais, Loyalistes et Orangemen ont poussé
    de toutes leurs forces pour déplacer leur centre de
    gravité du Québec vers les basses terres des grands Lacs,
    devenus l'Ontario méridional.
    La construction et l'ouverture du pont Victoria en
    1860 est un événement stratégique majeur dans ce
    sens.
    En même temps, ils ont consacré des somems énormes pour
    inciter les Loyalistes du Québec et des Maritimes à aller
    s'installer dans les basses terres des grands Lacs. Ni les
    Anglais,Irlandais, Écossais et Gallois n'aiment venir
    s'installer au Canada. Trop froid et trop isolé. Ils
    préfèrent les États Unis, " land of the free " et loin
    de la gentry et de la Monarchie.
    Le transfert des loyalistes du Québec s'est effectuté pendant
    le siècle qui a suivi l'ouverture du pont Victoria. Avec
    l'argent de nos caisses populaires, nous avons acheté leurs
    terres, entreprises, propriétés et domaines. En 1960, avant
    la révolution tranquille, nous avions acheté plus de 98% des
    propriétés des Loyalistes du Québec,qui quittaient pour
    l'Ontario avec un magot en poche, alors que les attendaient
    d'exceptionnelles conditions pour faciliter leur
    installation.
    Et maintenant, voila que tout recommence. La différence,
    c'est que NOUS avons atteint la stature d'un État Nation.
    Une guerre économique et territoriale majeure s'annonce et
    nous n'avons pas de temps à perdre pour nous organiser
    nous préparer à défendre nos intérêts.
    Notre décision de favoriser le chemin de fer Montréal-
    New York peut porter un dur coup au pouvoir des
    Orangemen de Bay Street à Toronto et par extension, au
    pouvoir d'Ottawa.
    Nous devons nous préparer à jouer dur.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    22 avril 2009

    Bravo pour ce texte
    TEMPLE,William
    Essayiste, mémorialiste et homme politique anglais(1628-1699):
    << Comme il est impossible que le commerce puisse subsister sans la confiance entre les particuliers, ainsi il est impossible qu’il puisse fleurir et devenir considérable, sans la confiance et la sûreté publiques, et sans une confiance au gouvernement - DU QUÉBEC SI POSSIBLE - qui consiste dans l’opinion que l’on a de sa force, de sa sagesse et de sa justice. >>
    Source: Remarques sur l’État des Provinces Unies des Pays-Bas

  • Archives de Vigile Répondre

    22 avril 2009

    M Harvey, qui n est pas un "séparatiste" s'en remet donc au fédéral pour prioriser l'axe Nord-Sud après avoir établi l' importance de cet axe pour le développement du Québec . Un autre colonisé incapable de comprendre que tant que ce choix sera entre les mains d'Ottawa les intérêts du Québec lui seront subordonné.
    http://www.vigile.net/Relier-Montreal-a-New-York
    Comme le dit si bien M Sauvé : "Le pouvoir d'un etat est entièrement dans ses communications."
    JCPomerleau