Québec crée des postes d’émissaire pour représenter la province à l'étranger

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La diplomatie au rabais de Philippe Couillard





Le gouvernement Couillard nommera sous peu des «émissaires» chargés de représenter le Québec dans le monde.


Ceux-ci seront le visage de la diplomatie québécoise dans trois grands dossiers, soit les questions climatiques et nordiques, les droits de la personne, ainsi que la mobilité des personnes.


Québec espère ainsi rendre plus «efficace» sa représentation à l'étranger, a expliqué le premier ministre Philippe Couillard mardi lors d’une conférence de presse visant à présenter la nouvelle politique internationale du Québec.


«Prenez, par exemple, la question climatique : il faut être en coordination complète avec de nombreux pays, de nombreux États, a-t-il illustré. D’avoir une personne concentrée sur ce thème, comme ce sera le cas également sur les droits de la personne, et les autres thèmes que le Québec veut mettre de l’avant, ça va nous rendre plus efficaces. Ça va nous permettre d’être plus engagés et d’avoir plus de cohérence dans nos actions.»


Nouveaux bureaux


Québec entend également poursuivre le redéploiement de sa représentation à l’étranger, après des compressions importantes depuis 2014. Ainsi, de nouveaux bureaux ont notamment vu le jour en Chine et au Sénégal, et un autre ouvrira bientôt ses portes à Cuba.

Toutefois, le partenaire le plus important demeure les États-Unis, particulièrement depuis l’arrivée d’un président au discours protectionniste. En plus des nombreuses visites des ministres, Québec ouvrira sous peu un nouveau bureau à Philadelphie.

«On continue à développer les autres marchés, mais ce serait une grave erreur de délaisser ce qui est notre marché principal», a souligné Philippe Couillard.

100 millions de dollars

Québec prévoit injecter 100 millions $ sur cinq ans pour le déploiement de sa nouvelle politique internationale, qui s’articule autour de trois grands axes, soit la prospérité, la sécurité et la promotion de la culture québécoise.

Le premier ministre et la ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, en ont également profité pour réitérer la doctrine établie par Paul Gérin-Lajoie en 1965 voulant que le Québec doit jouer un rôle direct sur la scène internationale dans les domaines qui le concernent.

«D’ailleurs, le gouvernement fédéral a reconnu l’importance de notre diplomatie, notamment dans la négociation d’ententes économiques, tout en réaffirmant — ce qui est toujours fondamental pour le Québec — le caractère unique et privilégié de la relation entre la France et le Québec», a souligné le premier ministre Couillard.




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