Pourquoi relire Chaput aujourd’hui ?

17. Actualité archives 2007

[->www.livres-bq.com] (photo de la couverture : © Jean-Pierre Cloutier)
MAINTENANT EN LIBRAIRIE
MARCEL CHAPUT

Pourquoi je suis séparatiste

Suivi de Quatre autres écrits politiques

Édition établie et annotée par Sylvie Chaput

Préface de Michel Venne

BIBLIOTHÈQUE QUÉBÉCOISE

224 pages • 10,95 $
Le Canada, de par sa structure même, condamne le peuple québécois à rester une
minorité. Réclamer des changements constitutionnels, revendiquer une plus
grande place au sein de la Confédération est un leurre. Le Québec peut, et doit,
devenir un pays. C’est la thèse que Marcel Chaput soutenait dès 1961 dans
Pourquoi je suis séparatiste. Très applaudi et très critiqué au moment de sa
parution, ce livre expose en termes simples et directs une argumentation qui,
aujourd’hui, conserve toute sa force. À ce texte important du mouvement
indépendantiste s’ajoutent ici quatre autres écrits politiques de Marcel Chaput.
L'auteur
Né en 1918 dans l'Outaouais, biochimiste de formation, Marcel Chaput a participé en 1960 à la fondation du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN), dont il a été vice-président et président. Par ses écrits et discours, par son action électorale et par deux grèves de la faim, il a joué un rôle considérable dans la propagation de l'idée d'indépendance. Redevenu simple militant, il a continué à œuvrer pour l'unilinguisme français et la réalisation d'un Québec pleinement souverain. Dès 1971, en tant que coauteur de Dossier Pollution, il a attiré l'attention de l'opinion publique sur l'ampleur et la gravité de la dégradation de l'environnement. Il a été en 1975, avec sa femme, Madeleine Dompierre Chaput, le premier récipiendaire du titre de Patriote de l'année, décerné par la Société Saint-Jean-Baptiste. Marcel Chaput est décédé en 1991 à Montréal.
« Pourquoi relire Chaput aujourd’hui? Pour revenir à l’essentiel. Pour comprendre les
motivations profondes du mouvement à sa naissance. Pour mesurer le chemin parcouru.
Pour retrouver le goût de débattre rationnellement de notre avenir politique. Pour
apprécier le fait que ce débat appartient à chacun de nous, chaque citoyen ayant le droit et
la responsabilité d’y prendre part de manière éclairée et réfléchie. »
Michel Venne (extrait de la préface)


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2 commentaires

  • Jacques Bergeron Répondre

    8 avril 2007

    C'est une très bonne idée de republier ce livre que plusieurs Canadiens-Français québécois ont conservé comme moi dans leur bibliothèque. Je me souviens que Marcel Chaput fut le premier homme politique à parler de présenter des candidats indépendantistes capables de défendre les intérêts du Québec et de «promouvoir» l'indépendance en terre ennemie.J'avais échangé avec M. Chaput sur ce sujet lors d'un dîner/causerie dans un restaurant de la rue Sherbrokke/Est.Mous qui n'avions pas encore évolués, nous permettions de le contredire n'ayant encore rien compris de la bataille à mener pour la libération d'un peuple et de son pays. Ce n'est qu'en 1978 qu'est né un parti politique, l'Union populaire, voulant faire élire des députés indépendantistes pour aller défendre les intérêts du Québec à Ottawa. Mais les dirigeants de ce parti ont vite compris qu'un certain René Lévesque, fédéraliste ,beaucoup plus qu'indépendantiste,s'était vite opposé à ce projet. Il avait plutôt choisi d'appuyer des fédéralistes/créditistes et autres conservateurs qui pourraient appuyer notre idéal à Ottawa, ce qui revenait à dire qu'il était préférable d'utiliser ses ennemis pour défendre ses frontières et son pays. Aujourd'hui, 8 avril 2007, il se serait certainement joint à L'ADQ de Mario Dumont. Si Marcel Chaput pouvait revenir, il serait très heureux de voir que son idée à très bien germé et que le Québec est fort bien représenté à Ottawa par des députés du Bloc Québécois, pour son plus grand bien.Note: Le prix de patriote de l'année fut décerné au couple Dompière/Chaput par la Section Montréal-Nord-Rivière-des-Prairies qui avait créé ce prix en cette année 1975, en collaboration avec la SSJB de Montréal dont le président était M. Jean-Marie Cossette. Ce n'est que depuis 1987 que la SSJB de Montréal possède l'exclusivité de la remise de cette nomination. Les dirigeants de cette section avaient alors accepté de remettre cette activité et cette grande fête à la SSJB de Montréal au lendemain de la remise de ce prix à M. Gaston Cholette en novembre 1986. Mme Boudreau en était la présidente.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2007

    Un désir absent du rendez-vous avec l'histoire
    Le profond désir d'appartenance à une nation souveraine est proportionnel à la défense que chacun porte à l'intérêt général au détriment des intérêts particuliers.