Pour survivre, la lutte nationale doit s'inscrire dans les nouvelles luttes sociales et populaires

Tribune libre

Si le mouvement souverainiste ne sort pas du statu quo néolibéral et ne réussit pas à positionner l’indépendance comme étant une solution à nos véritables problèmes: économiques, démocratiques, éthiques, sociaux, environnementaux, etc., il risque la marginalisation, sa folklorisation et sa mise au rancard définitive.

Parce que, non, l'indépendance n'est pas une fin en soi. C'est «un moyen» parmi les autres d'améliorer le sort du peuple. Des dizaines de nouveaux pays sont apparus sur la carte du monde et sont devenus des républiques de bananes.

Et comment peut-on se prétendre nationaliste et ne pas lutter contre le pillage constant et éhonté de l'État et de la nation par les grands capitalistes ? Le premier geste que René Lévesque avait posé, n'avait-il pas été la nationalisation de l'hydro-électricité?

L’indépendance des souverainistes de droite est devenue ringarde et déconnectée des luttes populaires et des véritables problèmes et enjeux de notre société.

Pire encore, par leur silence coupable et leur refus systématique de débattre et de critiquer le modèle en place, les nationalistes de droite sont devenus les complices du système d'oppression des travailleurs et des ennemis du peuple.

Si le mouvement souverainiste est incapable de se renouveler et de ré-associer la lutte nationale aux luttes sociales et populaires, il perdra de plus en plus de jeunes, s’essoufflera et mourra de sa belle mort. On ne fait pas la révolution avec des sexagénaires un pied dans la tombe qui considèrent l'indépendance comme un simple instrument de protection linguistique et culturel.

À ses plus belles heures et ses hauts faits d'armes, le mouvement souverainiste s'inscrivait déjà dans une lutte pour un changement d’ordre social; soit, la lutte pour la libération de la classe des pauvres Canadiens français, contre l'oppression des riches Canadiens anglais; de même que dans un grand courant international de libération des impérialismes, telles l'indépendance de l'Algérie, du Maroc, de l'Inde et de la Tunisie.

Aujourd'hui, si cette révolution populaire qu'est l'indépendance du Québec suivait son chemin d'origine, elle devrait s'inscrire et s'actualiser dans un mouvement pour un Québec socialiste, écologiste et démocratique, contre la mondialisation néolibérale et l'usurpation de l'État et de la démocratie par le grand Capital et le vol systématique du peuple par les oligarques et leurs valets qui ont désormais pris le contrôle de l'appareil gouvernemental.

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Christian Montmarquette55 articles

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Membre fondateur de Québec solidaire

Militant pour l'éradication de la pauvreté et l'indépendance du Québec

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39 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2014

    Monsieur Boulet,
    Voici ma réponse, une réponse qui est en lien direct avec l'article de monsieur Montmarquette.
    Vous écrivez : "
    "1. Obligation d’aller voter : Certains ne savent pas pour qui voter. Peu importe le parti pour lequel ils voteront, même si c’est le même que moi, peut-on se fier sur cette démocratie ? Pathétique, des gens n’auront même pas de quoi payer votre sur-prime." Je suis d'accord avec vous, c'est une mesure incomplète mais essentielle. Des partis comme celui des libéraux réussissent à passer à travers le maillage de la démocratie pcq près de 40% de la population s'abstient de voter (moi compris). A cette mesure s'ajoute celle d'un vérificateur des élections qui rapportent à tous les 4 ans le degré de respect des promesses électorales et les fruits de son analyse des arguments donnés par les partis pour ne avoir respecté leurs promesses. Aussi, l'establishment est passé maître dans l'art de diviser l'électorat pour mieux régner. On doit addresser ce problème. Quant à la surprime, si les gens ne peuvent payer, ils donnent de leurs temps à l'Etat ou à un organisme. Rien d'utopique la dedans. A toute contrainte, une opportunité, ca dépend de l'angle d'approche.
    Vous répondez:
    "2. Création d’une assemblée constituante avec rotation au 2 ans des citoyens : Certains prônent une abolition du sénat pour éliminer un niveau de gens s’occupant des choses de l’état et d’autres en invente un troisième. Ils vont faire ça bénévolement ? On paiera davantage d’élections, en plus aux 2 ans ?" Ce n'est pas ce que vous croyez : constatez: http://lavraiedemocratie.fr/10-iii-a-les-benefices-du-choix-du.html

    Vous répondez:
    "3. Des cibles et des indicateurs d’indépendance économique, sociale et environnementale : Ils existent déjà de nombreux indicateurs économiques dans notre société. Sortez de chez vous. Achetez-vous journaux, abonnez-vous à des sites sérieux sur Internet, sortez à la bibliothèque pour voire les divers rapports des différents instituts de la statistique, etc." Nous parlons de CIBLES, monsieur Boulet, et des indicateurs de succès pour nous informer de la mesure avec laquelle nous atteignons nos cibles. Actuellement, il y a des indicateurs économiques ou sociales qui sont généraux, ils ne sont pas utilisés en fonction de cibles spécifiques, mesurables, atteignable, réalistes et temporellement défini. En d'autres termes ces cibles et indicateurs sont les éléments clés de votre feuille de route ou si vous préférez votre map vers l'indépendance. Les sites "sérieux" abondent...Je vous invite à mon tour à passer de la parole aux actes et cherchez sur le sujet.
    Vous répondez:
    «4. Je vais arrêter là ! Vous vivez dans un monde utopique...», C'est une bonne idée d'arrêter là, je sens dans votre réponse davantage une frustration qu'un véritable désir de comprendre. Mais je peux me tromper. Quant à l'utopie, je vous laisse avec quelques sages qui ont réfléchis sur la question.
    « Une utopie est une réalité en puissance. »
    de Edouard Herriot
    « Sans utopie, aucune activité véritablement féconde n'est possible. »
    de Mikhaïl Saltykov-Chtchedrine

    « La volonté aboutit à un ajournement, l'utopie ; la science aboutit à un doute, l'hypothèse. »
    de Victor Hugo

    « Les utopistes n'ont raisonné qu'à court terme. Parce qu'ils voulaient à tout prix voir de leur vivant le fruit de leur travail. »
    de Bernard Werber Extrait de La Révolution des fourmis
    C'est ici que l'on se rencontre monsieur Boulet, il y a une impérieuse nécessité, si je peux m'exprimer ainsi, de penser cette utopie à travers des actions concrètes maintenant mais pour des résultats peut-être plus tard. Les résultats sont plus ou moins importants, le processus, l'est énormément.
    Quant aux filmx, je vous invite à voir ce magnifique film : La Belle Verte : http://www.youtube.com/watch?v=KXJ8Fcu7gm0 Il saura nourrir vos (nos) idéaux. J'ai trouvé la version complète que pour vous. Magnifique !


  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2014

    @ monsieur Sauvé,
    J'aurais préféré ne pas revenir sur cet article mais je dois vous citer:
    "Rester à la maison à ne rien faire serait néfastes pour eux"
    Je vous garantis que bien de nos décideurs feraient moins de mal et seraient moins nocifs pour la société s'ils restaient tranquilles chez eux.
    Comme quoi, il est bien délicat d'affirmer que de travailler ou de sortir de la maison équivaut nécessairement à contribuer positivement à la société.

  • Christian Montmarquette Répondre

    5 septembre 2014

    À ssauvé,
    C'est mal connaitre la situation de l'aide sociale. Les gens «veulent» travailler, mais la plupart du temps ce sont les emplois qui ne sont pas au rendez-vous ou les employeurs qui les refusent. De toutes manière, il est impossible de vivre de si petits revenus sans avoir un paquets de tâches quotidiennes à accomplir si c'est ça qui vous embête.

  • Christian Montmarquette Répondre

    5 septembre 2014

    À Mario Goulet,
    Que ce soit 550,000 personnes aujourd'hui.. Ou un million hier.. C'est le principe de sécurité du revenu qui prévaut. Et NON, nous n'avons pas «550,000» emplois à offrir pour sortir les gens de l'aide sociale et du chômage.
    Il faut donc qu'ils vivent de quelque chose par dieu! Et c'est précisément le rôle de l'État de voir à ce que personne ne manque du nécessaire.. à moins que vous ne préfériez jetez les gens à la rue? Mais dans les deux cas, vous n’êtes pas non plus dans une situation que j’envie.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2014

    Monsieur Montmarquette,
    Vous avez raison. Cela écrit, accepteriez-vous que les assistés qui ont la capacité de travailler recoivent leurs chèques sans investir leur temps à une cause, un projet, un travail bénévol, etc.?
    Si c'est le cas, ce ne serait pas les aider. Je communique à mes enfants l'importance de donner et recevoir gratuitement mais aussi de s'investir de tout leur être pour contribuer à un monde meilleur. Rester à la maison à ne rien faire serait néfastes pour eux. Idem pour ceux qui recoivent des prestations sans faire tourner leurs talents, idées, projets, etc.
    Rien de pire pour quelqu'un que de ne pas se réaliser et sombrer dans le divertissement...
    Quant au 15 % de l'élite...je la réduirais à un petit 5 %. En effet, nous en sommes rendu à une étape charnière de notre histoire. Si on laisse ces hommes et femmes continuer, c'est la fin de notre humanité tel qu'on la connait. C'est peut-être nécessaire quand on se mets à y penser.
    Au sujet de ces abus du système néolibéral, Je vous invite à vous procurez le livre de Nicholas Piketty : http://www.alternatives-economiques.fr/la--revolution-fiscale----entretien-avec-thomas-piketty_fr_art_633_53012.html . Son livre s'intitule: Capital in the 21st Century.

  • Mario Boulet Répondre

    5 septembre 2014

    Monsieur ssauvé,
    Vous regardez trop de films et pas les bons en plus de ça!
    Voyons donc!
    1. Obligation d’aller voter : Certains ne savent pas pour qui voter. Peu importe le parti pour lequel ils voteront, même si c'est le même que moi, peut-on se fier sur cette démocratie? Pathétique, des gens n'auront même pas de quoi payer votre sur-prime.
    2. Création d’une assemblée constituante avec rotation au 2 ans des citoyens : Certains prônent une abolition du sénat pour éliminer un niveau de gens s'occupant des choses de l'état et d'autres en invente un troisième. Ils vont faire ça bénévolement? On paiera davantage d'élections, en plus aux 2 ans?
    3. Des cibles et des indicateurs d’indépendance économique, sociale et environnementale : Ils existent déjà de nombreux indicateurs économiques dans notre société. Sortez de chez vous. Achetez-vous journaux, abonnez-vous à des sites sérieux sur Internet, sortez à la bibliothèque pour voire les divers rapports des différents instituts de la statistique, etc.
    4. Je vais arrêter là! Vous vivez dans un monde utopique...

  • Mario Boulet Répondre

    5 septembre 2014

    Monsieur Michel Bélisle alias Didier,
    Les pertes d'emploi ont toujours existé. Elles ne disparaîtront pas de sitôt. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Quant à votre texte, j'ai décroché lorsque vous dîtes que feront les malheureux employés après avoir perdu leur emploi. Qu'ils seront sur le bien-être social. Qu'ils vont perdre leur maison et leur femme ...
    C'est misogyne ce que vous dîtes. Comme si les femmes aimaient leur homme uniquement parce qu'il travaille et leur paie une maison. Je ne dis pas que ça n'existe pas. Je crois seulement qu'elles ne sont pas légions. Ce n'est qu'une très faible minorité.
    Je vous passe un kleenex pour assécher votre peine. Quand vous reprendrez vos esprits, nous pourront poursuivre la discussion ...

  • Mario Boulet Répondre

    5 septembre 2014

    Monsieur Christian Montmarquette,
    Pour commencer, vous dîtes des chiffres apocalyptiques. D'après l'Institut de la statistique du Québec, en août 2014, il y avait 337 200 chômeurs. C'est près de 40% en moins que ce que vous déclarez. Chez les gens bénéficiant de l'aide sociale, il existait en juin 2014, selon le Ministère de l'emploi et de la solidarité sociale, 213 604 personnes dont 137 224 n'ayant aucune contrainte à l'emploi et 76 380 possédant des contraintes temporaires. C'est donc près de 60% en moins.
    En tout, ça fait près de 550 000 personnes sans emploi. Vous nous exagérez ça en en déclarant le double! Quand on veut beurrer épais, on beurre épais hein?
    Personnellement, j'aimerais bien avoir un revenu de base, un revenu garanti, etc. Appelez-ça comme ça vous chantes. Est-ce que ça élimine le problème de l'argent dans la société? La réponse est claire et évidente. C'est NON!
    Pourquoi? Parce que si on le donne à un, il faut le donner à tout le monde. Je crois que Québec Solidaire prône la justice sociale? Je l'espère car c'est ce qu'il clame à tout vent.
    Est-ce que ça va éliminer la dualité des gens existant au sein de notre société? La réponse est clairement évidente. C'est encore NON! Certains décideront de travailler, d'autres non. Ceux qui travaillerons auront encore plus d'argent. Ceux qui ne travailleront pas, devront tout de même réaliser qu'il y a quelqu'un qui travaille (qui possède les aptitudes valeur-travail) bien ancré pour permettre à une couche de la société de vivre la vie qui leur chante.
    Il est certain qu'à voir les fortunes que des mécènes ramassent, ça donne envie de voter des lois pour les obliger à donner presque tout leur argent. On se dit qu'ils ont sûrement volé, d'une façon ou d'une autre tout leur actif. Mais pour d'autres personnes, la réponse est non.
    Si le revenu garanti existait et que les entreprises devraient payer plus d'impôts sur leurs profits, qu'arriverait-il? Probablement que les salaires baisseraient. Sinon, les produits à la consommation augmenteraient. Hein? Le salaire de base est rendu à 10,20$/heure. Qu'est-ce que ça a changé pour celui qui travaille à ce taux horaire? Rien du tout! D'après certaines statistiques, il est davantage plus pauvre qu'auparavant.
    De l'argent, ça ne s'invente pas.
    Notre système restera toujours perfectible. Mais la seule issue, c'est celle de travailler. On a le loisir d'exercer le métier que l'on veut, alors de pouvoir le choisir. On peut vouloir aimer ce que l'on fait par empathie ou compassion envers son prochain. Personne n'est obligé de travailler 80 heures, voire 100 heures par semaine. Ça demeure un choix personnel.
    En conclusion, le revenu garanti, c'est une formulation souhaitée pour un parti désirant prendre le pouvoir en « draguant » une couche de la population. Au bout de la ligne, on ne donnera pas, aussi souvent qu'on l'a dit, des fleurs à ses êtres aimés. Ce ne sont que de belles paroles pour duper les gens.
    Alors, Monsieur Montmarquette, soit que vous vous êtes fait avoir ou soit que vous dupez les gens bien consciemment. Dans les deux cas, vous n'êtes pas dans une situation que j'envie.

  • Christian Montmarquette Répondre

    5 septembre 2014

    À ssauve,
    «11. Amélioration du système d’assurance sociale tel qu’on le connait. L’argent est donné pour un travail réalisé (à moins de cas extrêmes de handicap mental ou physique).» - ssauve
    Vous faites fausse route.
    Le droit de vivre est un droit fondamental. Ce n'est pas le travail et les boss des entreprises qui donnent le droit à la vie. Le droit à la vie est donné sans condition dès la naissance.
    De plus, il y a 500,000 chômeurs et 500,000 BS au Québec; sans compter qu'AUCUNE société au monde ne parvient à 100% d'emplois.
    Vous allez le prendre «OU» le million d'emplois qui manquent à l'appel?
    Subordonner la vie au travail, c'est ce que les nazis faisaient durant la guerre 39-45. Tu ne travaille pas? Tu crèves!
    À noter aussi, qu'avec les nouvelles technologies, les rationalisations et la robotisation, nous ne nous dirigeons pas vers «plus» d'emplois, mais vers «moins» d'emplois. De plus en plus, les gens devrons vivre de revenus de transferts et non de revenus de travail. D'ailleurs, à cet effet, en Allemagne, «60%» de la population vit de revenus de transferts et non de revenus de travail.
    Je vous recommande de regarder plutôt du côté du «15%» de la population qui détient 80% de la richesse mondiale pour régler vos problèmes économiques. Sans quoi, vous faites encore le jeu de l'élite économique qui exploite et abuse du petit peuple et prennent le contrôle de leur État tel que mentionné dans mon article.
    Référence :
    «Le Revenu de Base | Film version Française »
    https://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2014

    "Jamais, au grand jamais, que l’on n’associe Québec Solidaire aux prises de décisions des différents gouvernements."
    @ monsieur Boulet,
    Ce que vous dites est évident et je ne le conteste pas puisque comme je l'ai dit, le Système empêchera toujours QS de prendre le pouvoir. Donc, QS ne prendra jamais les décisions qui affectent les Québécois.
    Et j'aimerais vous rappeler que je suis abstentionniste depuis l'élection de septembre 2012 parce que, comme je l'ai déjà expliqué, je ne veux pas par mon vote endosser des politiques-Système qui brisent des vies au Québec.
    Encore cette semaine, l'usine Laurentide a fermé ses portes à Shawinigan. Il y avait 300 employés. Au Québec, l'assurance-emploi, ça ne dure pas longtemps et après c'est l'aide sociale.
    Combien de ces employés après avoir perdu leur emploi vont perdre aussi leur maison et leur femme?
    Parce que Shawinigan, ce n'est pas un klondike de l'emploi, surtout quand tu es rendu à 50 ans et qu'il faut que tu replaces.
    Ce que je dis, c'est qu'il n'est pas important que QS se prononce sur ci ou sur ça parce que toutes les politiques sont décidées d'avance et que l'opinion de QS importe peu.
    Et ces politiques favorisent toujours une petite minorité de nantis aux dépens du reste de la population.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2014

    Ok, parlons des solutions maintenant, si vous ne voulez pas parler des partis.
    1. Obligation d’aller voter faute de quoi, une surprime sur l’impôt est exigé.
    2. Création d’une assemblée constituante avec rotation au 2 ans des citoyens. Un tirage au sort des citoyens (comme un jury) est prévu pour composition de cette assemblée. Cette assemblée a le pouvoir d’annuler les décisions du gouvernement. La décision par exemple de laisser passer cet infâme pipeline de pétrole sale d'Alberta jusqu’à Cacouna aurait été cassée par cette assemblée.
    3. Des cibles et des indicateurs d’indépendance économique, sociale et environnementale sont développés et suivis. Des moyens de mesurer sur une base annuelle notre performance sont également prévus. Les leçons doivent être apprises et appliquées.
    4. Renforcement de l'autonomie de nos municipalités et de nos régions . On donne à nos régions les moyens de se renforcer à tous les niveaux. Le gouvernement est décentralisé.
    5. Nationalisation des Banques. Ces institutions sont à la base de la gangrène économique que l’on observe. On doit agir conséquement.
    6. Notre autonomie énergétique et alimentaire est identifiée comme une priorité étatique.
    7. Le système fiscal est à refaire au complet. Dans ce nouveau système les citoyens décident lors de la production de leur rapport d’impôt où leurs taxes seront acheminées (jusqu’à concurrence de 15% de l'ensemble de leur impôts). La production du rapport d’impôt est également le temps pour les Québécois d’évaluer leur gouvernement. Le vérificateur général analyse l’évaluation des Québécois des services rendus par leur gouvernement et recommande des changements pour améliorer sa performance.
    8. Le système de santé est à repenser jusqu’à la base. Nous devons impérativement mettre en place un système de prévention (versus curatif) de la maladie (taxe sur la malbouffe, éducation, etc.) 8.1 — Diminution du pouvoir de la Corporation des médecins sur notre système de santé (je ne sais pas comment pour le moment). 8.2 — Les médecins ayant été formés au Québec doivent pratiquer un minimum de 7 ans au Québec avant de quitter, faute de quoi ils doivent payer la totalité des frais universitaires. 8.3 Un cours sur "comment prendre soin de sa santé" est donné à tous les Québécois (et dans les écoles primaires et secondaires). 8.4 on intègre la médecine douce dans nos hôpitaux. 8.5 Réduction du monopole des compagnies pharmaceutiques.
    9. Le système carcéral est à repenser jusqu’à ses fondements. Les citoyens ne doivent plus payer pour le service carcéral. Les prisonniers paient leurs prisons et les services associés. On les responsabilise 5.1 On permet aux prisonniers d’aller au Grand Nord et planter des milliers d’arbres en fonction du nombre d’années d’incarcération. Après, disions 1 million d’arbres plantés, le prisonnier obtient un acre de terrain dans le nord et peut y vivre s’il le souhaite. 5.2 Pour les prisonniers qui souhaitent rester dans les prisons actuels, ils doivent payer eux-mêmes leur séjour carcéral. Ils produisent des biens et des services utiles à la communauté.
    10 Des ajustements structurels sont apportées pour permettre une prévention systémique de la la pollution générée par les consommateurs. 10.1 Surtaxe sur produits polluants et emballages non recyclables/utilisables. 10.2 Réduction de taxe en fonction de l’empreinte écologique produite par les entreprises et consommateurs.
    11. Amélioration du système d’assurance sociale tel qu’on le connait. L’argent est donné pour un travail réalisé (à moins de cas extrêmes de handicap mental ou physique).
    ....j’arrête ici, mais vous voyez l’idée.
    _____
    Le problème avec tout ce qui précède c’est que les Québécois sont enchainés à l’idéologie de la consommation de masse. Ils sont devenus cyniques et ne croient plus en eux. Le conformisme est rampant.
    Une crise majeure est nécessaire. Elle s’en vient. Ce sera le temps de prendre notre place à ce moment-là. D’ici là, préparons le terrain.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2014

    Décevante réponse de votre part. Mais je comprends que vous soyez écœurés des attaques gratuites contre QS.
    Arrêtons de nous victimiser et adressons le problème.
    J’écris "nous" parce que je me sens beaucoup plus près de QS que de tous les autres partis. Mais quelque chose doit changer chez QS. Au-delà de l’angélisme de gauche, nous devons être stratégiques et allez chercher le pouvoir. Ces divisions entre la gauche et les centristes font le jeu de l’establishment.
    Partez des arguments qui vous sont communiqués et répondez à vos critiques.
    Je suis d’accord sur le fond de votre article. Là où j’ai davantage de difficulté, c’est sur les moyens que prend QS pour défendre l’intérêt des Québécois. Ce parti est beaucoup trop sectaire.
    De la façon dont il fait les choses, QS ne parviendra pas à aller chercher plus de 15% du vote. Je vous rappelle que c’est QS qui défend les positions que vous avancez dans votre article. Pas le choix de revenir à QS et discuter de cette question.
    Obtenir près de 15% du vote c’est énorme ! Mais pas suffisant. Alors on fait quoi ?
    1. On trouve les moyens de nous unir.
    2. On innove, notamment à travers la création d’un mouvement citoyen qui s’engage dans la rédaction d’une constitution puis d’un référendum populaire. Les citoyens court-circuitent l’État. Le peuple se prend en main et n’attend plus.
    ...on s’en reparle.
    _____
    Lâchez pas, je sais que c’est décourageant parfois, mais cette cause que vous (nous) défendez est noble et mérite notre pleine et juste attention.

  • Mario Boulet Répondre

    5 septembre 2014

    Messieurs Bélisle et Montmarquette,
    Qu'est-ce que ces discours à la noix? Jamais, au grand jamais, que l'on n'associe Québec Solidaire aux prises de décisions des différents gouvernements. Mise à part son mutisme, on n'accuse pas Québec Solidaire dans quoique ce soit. Il agit comme un petit parti lorsqu'il se tait et reste dans son coin. Que les hommes se lèvent debout. C'est ce que le FLQ a fait malheureusement en y allant par la force armée. C'était ça la formidable analyse qu'il en a fait? Il fallait attaquer?
    Réveillez-vous un peu! Quand on adhère à un principe, on le prend au complet, sinon pas du tout. Surtout pour une cause noble telle que la société.
    Ma frangine est pour Québec Solidaire. Elle vire à la folie également. Toute sa vie, elle a su argumenter sur à peu près tout. Quand les gens n'étaient pas d'accord avec un propos, elle quittait aussitôt la pièce, se dirigeait vers sa chambre et claquait la porte pour ne plus parler à personne.
    C'est à peu près ça Québec Solidaire. Ils veulent avoir le droit de parole et d'être au coeur d'une discussion, mais, dès que ça vire un peu mal, on les voit disparaître.
    Ils mettent même la souveraineté ou l'indépendance au rancart. On la proscrit!
    Si vous êtes des « gamins », taisez-vous! Laissez parler les « adultes ».

  • Christian Montmarquette Répondre

    4 septembre 2014

    Il semble bien difficile d'élever le débat.. Dommage.
    Je constate que certains sont malheureusement incapables de sortir de la petite partisanerie et ramènent tout aux partis. Oui, certainement, que je suis un militant de QS, et même, fier de l'être. Mais, cet article ne traite pas de ce sujet. Il se veut une analyse des problèmes réels du Québec pour tenter d'y trouver une solution.
    Le FLQ n'avait pas de parti, mais il détenait la bonne analyse, soit le vol du peuple et de l'État par les grands capitalistes et les gouvernements corrompus par l'argent. Mais là encore, certains nationalistes du dimanche préfèrent la querelle partisane à la défense des intérêts du peuple.
    Pauvre Québec..

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2014

    Ce que je reproche à QS, c'est de jouer le Système en participant au processus "démocratique" où ils n'ont aucune chance puisque les dés sont pipés d'avance par l'élite. Je dois admettre humblement que je ne comprenais pas cela moi-même il y a dix ans.
    Il est vrai que QS a eu une utilité incroyable jusqu'à présent pour l'élite politique et économique du Système... et malheureusement, il a été plus utile à l'élite-Système qu'aux plus démunis de la société qu'il entend défendre.
    Un peu comme dans la fable de La Fontaine, ce parti qui, pourtant, a toujours beaucoup de difficultés à atteindre le 10% des intentions de votes dans les sondages, est devenu le bouc émissaire de tout ce qui va mal au Québec.
    Alors, les partis politiques du Système qui alternent au pouvoir se trouvent à être moins critiqués que QS pour des décisions qu'ils ont prises et des politiques qu'ils ont appliquées... alors que QS en prend pour son rhume de critiques à chaque fois qu'une politique peu populaire est appliquée par le parti au pouvoir.
    Parce qu'il ne faut pas le dire trop fort, mais les Québécois sont très très attachés au Système. Ainsi, ils ménagent les partis de l'Establishment-Système dans leurs critiques et s'en donnent à coeur joie de critiques à l'endroit de QS parce qu'ils savent pouvoir se défouler sur ce parti que le Système va toujours empêcher d'atteindre le pouvoir.
    Mais les souverainistes qui endossent le Système devraient faire attention parce que le Système en imposant de plus en plus aux citoyens le chacun pour soi et le "au plus fort la poche" à cause de la rareté et de la précarité de l'emploi d'une part, et à cause de l'augmentation de la population issue de l'immigration d'autre part; donc, à cause de tout cela, le Système est en train de rendre impossible tout projet de société, y compris le projet d'un Québec souverain.

  • Mario Boulet Répondre

    4 septembre 2014

    Monsieur Montmarquette,
    Comme je disais à Ouhgo, je n'ai pas besoin de voir le groupe de mot « Québec Solidaire » ou « QS », pour reconnaître les paroles que vous véhiculez. Vous êtes encore défini comme l'un des membres fondateurs de Québec Solidaire. Vous n'êtes pas de bonne foi.
    Ai-je manqué un bout dans l'actualité (pourtant je la suis énormément!) où prononcer les mots « Québec Solidaire » est proscrit et banni? Est-ce devenu honteux?
    Osez donc vous affirmer!

  • Stéphane Sauvé Répondre

    4 septembre 2014

    Monsieur Montmarquette,
    Je salue votre conviction pour un Québec plus juste. On se rejoint sur ce point.
    Là où le bât blesse, c’est l’incapacité de QS à rejoindre ceux dont les idées sont parfois à gauche, parfois à droite, et parfois au centre. QS est beaucoup trop puriste et si peu stratégique dans ses décisions.
    Effectivement, votre braquage systématique contre la droite est malhabile et amène de nombreux partisans potentiels à voter pour un autre parti ou dans la plupart des cas, s’abstenir de voter.
    Il est préférable, et DE LOIN, d’affirmer des idées porteuses que d’attaquer qui que ce soit. Khadir a manqué la coche sur ce point. Son manque d’expérience, sa fougue, ses convictions, et son authentiticité n’ont pas manqué de donner à l’establishment toute les munitions pour le marquer au fer rouge. QS a mal su l’utiliser. Le lancement des souliers, ses sorties contre la boutique de souliers de Montréal, et d’autres gestes d’éclat sans lendemain ont nui à l’image de QS.
    Les Québécois aiment les hommes authentiques. Ils ont aimé Khadir.
    Mais voilà, le "purisme" de QS lorsque le PQ était minoritaire n’a pas aidé les choses.
    Certes, Marois est une femme qui a embrassé (et embrasse) de tout son corps le système néo-libéral. Certes, le PQ a perdu de nombreuses opportunités de défendre l’intérêt de tous les Québécois. Mais QS n’a pas su appuyer le moins pire des deux partis. Pendant un bon bout de temps, c’est aussi ce que j’ai fait. Il n’y a donc pas de blâme ici. Que des leçons à tirer.
    QS doit pousser pour l’élaboration de cette constitution, laisser tomber son programme (comme ON) et se joindre au PQ.

  • Christian Montmarquette Répondre

    4 septembre 2014

    À Mario Boulet,
    Vous vous méprenez amèrement.
    Nulle part je n'ai mentionné Québec Solidaire dans mon article.
    Je me réfère bien plus à René Lévesque et au «Manifeste du FLQ».
    La lutte d'origine pour l'indépendance était une lutte anticapitaliste contre l'exploitation du peuple québécois. Et malheureusement, avec le néolibéralisme galopant et le million de chômeurs et d'assistés sociaux au Québec, cette lutte est encore tout à fait d'actualité; même si les stratagèmes de la droite et du grand Capital on changé, notamment, avec l'explosion des paradis fiscaux..
    Aujourd'hui, c'est Pierre Karl Péladeau qui s'accapare 400 millions d'argent public pour construire son amphithéâtre privé. C'est le PQ qui donne 800 millions aux multinationales étrangères pour finir le Plan Nord de Charest. Ce sont les partis comme le PQ, le PLQ et la CAQ qui refusent de créer Pharma-Québec qui nous ferait économiser 2 milliards par année etc.
    Alors.. Pour «UNE FOIS» cessons de faire de la petite politique partisane et regardons d'ou viennent les véritables problèmes que subit le Québec, et vous verrez que la forte proportion, vient des riches, des entreprises et de la corruption et de la collusion des grands capitalistes qui volent l'État à tour de bras, et non de la gauche et des sociaux-démocrates qui défendent l'État et le bien commun.
    À titre de référence : «Manifeste du FLQ intégral» :
    _
    _ https://www.youtube.com/watch?v=j0rXQp8EjWg

  • Mario Boulet Répondre

    4 septembre 2014

    Monsieur Montmarquette,
    Le Québec de demain se doit d'être un Québec plus juste, où la justice sociale est omniprésente. Cela va de soi. Je suis entièrement d'accord avec vous.
    Votre discours est cependant teinté (sinon même beurré bien épais) de propagande Québec Solidaire. Où se trouve-t-elle actuellement? Il y a le projet de loi 3 qui amputera des gens ayant travaillés honnêtement toute leur vie, à la sueur de leur front ou de leur sécurité, d'une retraite qu'ils n'auront pas volés. Québec Solidaire intervient où dans ce dossier? Quel est son point de vue? S'il y a bien une crise sociale à l'horizon, c'est bien celle-ci! On assiste plutôt à un mutisme.
    Québec Solidaire chasse les gens âgés de la destinée du Québec? Je suis encore dans la fleur de l'âge. Je trouve cet agissement complètement absurde et ne respectant pas la justice sociale. Québec Solidaire veut-elle implanter un système néo-nazi en réalisant le génocide des personnes âgées?
    Je crois que Québec Solidaire a signé un accord secret avec Philippe Couillard et le Parti Libéral (avec vos néo-libéraux) les obligeant à se taire. C'est ça le Québec qu'il propose? C'est la réponse que Québec Solidaire offre aux capitalistes les intimant de se taire?
    Vous pouvez bien tenter de vouloir « séduire » (tel un « gino » dans un bar) les jeunes (manquant d'expérience de vie) ou les pauvres (manquant habituellement d'érudition) avec vos beaux discours.
    Je me rappelle d'un Québec Solidaire qui prônait la droiture électorale lorsque ce parti voulait faire partie du débat électoral à la télévision. Il se plaignait qu'il n'avait aucune place. Que si un jour, il pouvait changer ces inégalités électorales, qu'il le ferait de sitôt. Je vous rappelle que Québec Solidaire n'a rien dit à la défense de Jean-Martin Aussant lorsqu'il voulait assister aux débats des chefs. Où était ce parti prônant les bonnes moeurs et valeurs? Il a mieux aimé se taire. Même pas une seule allusion qu'Option Nationale devrait faire partie du débat des chefs. Même si Québec Solidaire n'avait aucune chance de gagner son point de vue, il aurait pu gagner sur le plan médiatique en défendant la veuve et l'orphelin.
    Québec Solidaire prône une révolution électorale en permettant d'élire des députés dans un nouveau de mode scrutin proportionnel. Ne le fait-il pour avoir plus de chances d'avoir de nouveaux députés uniquement ou s'il le croit vraiment? Arrivera-t-il un jour où Québec Solidaire aimera mieux se taire sur ce sujet? C'est drôle, nous ne les entendons plus trop depuis qu'ils ont trois députés.
    Les chefs de Québec Solidaire agissent tels des gourous de sectes. Ce parti essaie de recruter des gens vivant des problèmes sérieux à l'intérieur de leur vie de tous les jours. Ils grossissent leur rang de gens n'ayant plus aucune ambition. Peut-être est-ce même votre cas Monsieur Montmarquette. Vous renaissez dans ce parti. Pourtant, en tant que citoyen, faites-vous sincèrement votre part dans la société? Avez-vous tendance à vous « nourrir » du travail des autres?
    Québec Solidaire n'a aucun projet tangible et réalisable de société au Québec.
    Vous tentez de nous « éblouir » avec la nationalisation de l'hydroélectricité au Québec. Ce projet ne se destinait pas à « nourrir » les pauvres directement. Si on l'a mis en branle pendant les années '60, c'était pour s'en servir de levier économique pour la province toute entière. Ainsi, on peut attirer des capitaux qui restent dans les coffres de la province. On peut cumuler des RICHESSES, n'en déplaise aux « quéteux » de l'état-providence.
    Notre province possède des âmes de gauche, de centre et de droite. Peu importe son avenir, ces trois sous-groupes en constitueront toujours notre population. N'importe qui de sensé, connait cet état de fait. Je suis plus de gauche, que de centre et je ne prône en aucun cas, la cupidité qu'ont certaines personnes à encenser la procrastination et la paresse dans notre société, voire même de demain.

  • Christian Montmarquette Répondre

    4 septembre 2014

    On revient sans cesse sur cette savante théorie jamais démontrée, comme quoi «l'indépendance ne serait, ni à gauche, ni à droite mais en avant!»..comme nous le répète ad nauseam les néolibéral Bernard Landry de ce monde.
    1) Il faut savoir que ce sont les souverainistes de «de droite» qui nous répètent ça.
    2) Il me semble qu'on ait beaucoup attaqué Québec Solidaire dans les commentaires, mais à peu près rien dit sur cet important extrait:
    «Comment peut-on se prétendre nationaliste et ne pas lutter contre le pillage constant et éhonté de l’État et de la nation par les grands capitalistes ? Le premier geste que René Lévesque avait posé, n’avait-il pas été la nationalisation de l’hydro-électricité ?»
    Voilà pourtant un élément essentiel de mon exposé.
    En effet, comment les nationalistes peuvent-ils soutenir un système néolibéral qui favorise la dépossession de l'État et de la nation? Notamment, par des subventions princières et des congés fiscaux aux grandes entreprises à hauteur de 10 milliards par année! (Chiffres de Léo-Paul Lauzon)
    Et à ce titre, il serait temps que le mouvement souverainiste revienne à ses sources pour comprendre son rôle. La lutte sociale et la lutte nationale sont les deux faces d'une même médaille, puisque tout progrès social constitue de fait, une avancée au plan national, et la lutte nationale devient insipide si elle n'apporte pas des avancées sociales.
    Il n'y a rien de moins souverain et de moins démocratique, qu'un État qui trahi son rôle en devenant un simple appendice du grand Capital.
    Pour mieux comprendre :
    «René Lévesque répond a Éric Duhaime et Mario Dumont à propos des syndicats.»
    https://www.youtube.com/watch?v=M6qUbsLMvUc

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2014

    M. Montmarquette,
    Tant et aussi longtemps que vous allez militer pour QS, vous allez recevoir une majorité de commentaires négatifs de la part des gens qui votent.
    Ce qu'il vous faut faire, c'est justement de ne pas faire comme ceux qui vous critiquent. Contrairement à eux, abstenez-vous donc d'aller voter.
    S'ils veulent par leur vote endosser les politiques-Système qui brisent des vies depuis plus de trente années au Québec, qu'ils le fassent.
    Mais pour votre part, abstenez-vous donc aux prochaines élections afin de ne pas vous faire le complice de toutes ces vies brisées au Québec depuis les 30 dernières années.
    Je sais que vous êtes éveillé à toute cette misère qui frappe bien des citoyens québécois depuis trente ans. Comme je l'ai souvent mentionné, un grand Québécois, Guy Paiement, mentionnait qu'au Québec, c'était dans les couches socio-économiques les plus défavorisées qu'il y avait le plus de solitude et le moins d'enfants. Il mentionnait déjà ce phénomène à la fin des années 1980.
    Rien n'a changé depuis et rien ne changera jamais de ce côté.
    Il n'y a qu'une chose à faire, c'est de ne pas collaborer avec ceux qui empêchent leurs concitoyens de vivre en s'abstenant d'aller voter aux élections.
    De cette façon, l'on démontre que l'on considère que la vie de tous les citoyens québécois sans exception a de l'importance parce qu'on conteste ainsi la sélection naturelle des plus aptes à se mettre au service du Système et la sélection naturelle de ceux qui ont accepté de vivre selon le Système sans s'interroger sur le côté inhumain du Système.
    Car il est impossible au Système de s'humaniser et nos démocraties sont issues du Système.
    C'est triste à dire, mais nous sommes rendus à un moment de l'histoire qui ressemble à l'époque de Noé à la veille du déluge.

  • Denis Julien Répondre

    3 septembre 2014

    https://www.dailymotion.com/video/x15sj1s_elisabeth-badinter-l-invitee-de-ruth-elkrief-10-10_news&start=244
    Je n'arrête pas d'interpeler QS sur cet entrevue!

  • Denis Julien Répondre

    3 septembre 2014

    Bravo Monsieur Cloutier!
    Pourquoi Françoise David ne répond-elle pas à Badinter sur la laïcité et l'égalité? Pourquoi QS est-il si silencieux dans le dossier de la loi 3?

  • Pierre Cloutier Répondre

    3 septembre 2014

    C'est intéressant ce que dit Philippe Cloutier (qui n'est pas parent avec moi et que je ne connais pas). Il faut faire une distinction très nette entre un programme d'État et un programme de gouvernement. À ce stade-ci de notre histoire, nous avons surtout besoin d'un programme d'État, soit une proposition d'indépendance sur la table et une constituante citoyenne pour écrire une nouvelle constitution, qui constituera le cadre légal, dans lequel tous les gouvernements futurs (de gauche comme de droite) vont devoir évoluer. Je le dis depuis longtemps : Indépendance et démocratie citoyenne.

  • Philippe Cloutier Répondre

    2 septembre 2014

    Les luttes sociales et indépendantiste sont intimement liées parce qu'on ne peut fonder de nouveau pays sans rédiger une nouvelle constitution.
    À partir du moment où une nouvelle constitution est rédigée de façon transparente et participative, les éléments sont en place pour préparer une sortie du néolibéralisme. N'oublions pas qu'une constitution est un cadre fondamental duquel découlera tout le reste.
    Le grand malheur de cette situation, c'est que la gauche québécoise (et en particulier la « solidaire ») ne comprend pas l'occasion unique que cela représente pour elle. QS pourrait proposer une alliance électorale avec le PQ, en vue de la réalisation de l'indépendance, en abandonnant son programme au complet, sauf pour ce qui porte sur le processus citoyen de rédaction d'une constitution. L'avantage de cette approche, c'est qu'elle ne présente aucun contenu « effrayant », puisqu'il s'agit simplement de préparer une constitution. Ce qui n'est pas le cas de tous les autres éléments du programme de QS, dont les coûts se chiffrant par milliards les rendent vulnérables à la propagande néolibérale. (ll suffit de s'époumoner qu' « on a pas les moyens » et le tour est joué).
    La plupart des gens n'y verraient que du feu: mais en vérité ce serait une avancée révolutionnaire pour le Québec, qui porterait ses fruits pour les années à venir.
    Il commence à être temps que QS allume là-dessus.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2014

    M. Montmarquette,
    M. Charles Simon conclut son commentaire en notant:
    "Ce que dit Christian Montmarquette est plus dans la ligne des origines du mouvement nationaliste au Québec, mais la place est-elle encore libre pour cela ?"
    J'ai bien peur que monsieur Simon ait raison en parlant ainsi. Les Québécois sont plus conservateurs que dans les années 1970 par exemple. Même les jeunes Québécois de souche qui devraient être, à cause de leur jeune âge, progressistes et idéalistes sont conformistes comme des pépères.
    Il fut un temps où je suivais les conférences de Michel Chartrand qui faisait la promotion d'un revenu de citoyenneté universel pour faire en sorte que tous les Québécois sans exception aient accès à un revenu suffisant pour une vie décente et heureuse.
    Maintenant, en septembre 2014, je ne crois plus à cette possibilité d'un revenu universel tellement le Système a réussi à imposer son chacun pour soi et son "au plus fort la poche".
    C'est pourquoi, depuis l'élection de septembre 2012, j'ai décidé de m'abstenir de voter lors des élections. Je ne veux pas endosser par mon vote des politiques-Système qui brisent des vies par l'absence d'un remplacement du salaire lorsque le besoin s'en fait sentir dans la vie de quelqu'un. Car ça continue toujours ces histoires de types qui perdent emploi, salaire, maison et femme. Encore à Shawinigan aujourd'hui, la papetière Laurentide a fermé ses portes.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2014

    «Parce que, non, l’indépendance n’est pas une fin en soi. C’est « un moyen » parmi les autres d’améliorer le sort du peuple.»
    Est-ce à dire, M. Montmarquette, qu'il serait possible de réaliser le programme de QS en tant que province à l'intérieur d'un Canada uni?
    La fameuse déclaration de Khadir "L'indépendance si nécessaire, mais pas nécessairement l'indépendance" m'apparaît comme de l'enfumage de première classe.
    Le programme de QS peut se défendre (comme vous le faites fort bien d'ailleurs), mais prétendre que l'indépendance ne soit pas un pré-requis incontournable à sa réalisation frise la fausse représentation.
    En ce sens QS semble avoir adopté la même stratégie que le PQ: On place l'indépendance sur la tablette du bas, pour qu'elle ne soit pas trop à la vue des clients.

  • Denis Julien Répondre

    2 septembre 2014

    Quels sont les autres moyens que l'indépendance Monsieur Montmarquette? la grande majorité des Québécois vivent très bien et mieux encore que les Américains qui sombrent dans la crise économique. Alors je voudrais bien que vous nous expliquiez si l'indépendance n'est qu'un moyen parmi d'autres quels sont les autres?

  • Henri Marineau Répondre

    2 septembre 2014

    « On ne fait pas la révolution avec des sexagénaires un pied dans la tombe qui considèrent l’indépendance comme un simple instrument de protection linguistique et culturel »
    Quoique en accord avec votre argumentaire sur l’importance d’ouvrir le mouvement indépendantiste aux problèmes « économiques, démocratiques, éthiques, sociaux, environnementaux, etc… », je suis resté estomaqué par votre conception réductrice et dédaigneuse des « sexagénaires un pied dans la tombe » qui « considèrent l’indépendance comme un simple instrument de protection linguistique et culturel ».
    En tant que sexagénaire « les deux pieds sur terre » et éveillé aux débats actuels entourant le mouvement indépendantiste, je demeure fermement convaincu que la protection linguistique et culturelle représente une pierre d’assise fondamentale sur laquelle doit s’appuyer, entre autres facteurs, notre lutte pour notre accession à un statut d’État autonome, solidement ancré dans sa langue et sa culture.
    Conséquemment, je vous invite, M Montmarquette, à bien mesurer l’importance de vos mots et à ne pas renier tous les débats qui ont marqué l’histoire du mouvement souverainiste québécois, en particulier ceux qui ont gravité et qui gravitent encore autour de la défense et de la promotion de la langue française, et des spécificités culturelles qui définissent notre identité francophone.
    D'un sexagénaire encore "les deux pieds sur terre",
    Henri Marineau

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2014

    Je me considère comme athée, hédoniste et libertaire. Je viens de la classe ouvrière et je l'ai toujours respectée. Je suis pour l'indépendance et la démocratie citoyenne. Pur la souveraineté de l'État et la souveraineté du peuple. Pour une constituante citoyenne, tirée au sort. Pour une chambre citoyenne tirée au sort. Pour le référendum d'initiative populaire. Pour la production de la richesse en respectant la liberté individuelle mais pour la redistribution de cette richesse sur le mode libertaire et non par la simple et sacré loi du marché.
    Par contre, je ne vois pas comment l'indépendance de la patrie puisse se faire sans la participation des entrepreneurs, des créateurs et des gens d'affaires.
    Et ce n'est surtout pas QS qui va faire cela. L'épisode de la charte de la laïcité et de Khadir chez les khoméinistes m'a laissé un goût trop amer dans la bouche. QS n'aura jamais mon vote.
    Pierre Cloutier

  • Peter Benoit Répondre

    2 septembre 2014

    Je poserais cela autrement:
    Pour survivre, les nouvelles luttes sociales et populaires doivent s'inscrire dans la lutte nationale.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2014

    Combien d'interventions, ici, et ailleurs sur le même dilemne ?
    Ce que l'on gagne à gauche...on le perd à droite, au centre ou ailleurs, un jeu a sommes nulles ?
    Les écolos, les verts, les LBGT compensent-ils pour ceux qui veulent moins d'état, de taxes, etc ?
    L'appui des syndicats compense t-il pour l'hostilité du milieu financier et économique ?
    Les propositions de Mathieu-Block-Coté, il suffit de lire son blog, tentent d'imaginer une coalition, surtout à droite, plus conservatrice, pour attirer l'électorat de la CAQ.
    Est-ce réaliste ?
    Ce que dit Christian Montmarquette est plus dans la ligne des origines du mouvement nationaliste au Québec, mais la place est-elle encore libre pour cela ?

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    2 septembre 2014

    Le Québec ne sera pas la nouvelle prison du socialisme!
    JLPM

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    2 septembre 2014

    p.s. mais pourtant, le "simple instrument de protection linguistique et culturel", c'est bien là notre distinction. Si nous ne descendions pas directement de France, nous ne subirions pas, de tout temps, ces pressions sociales, économiques, éthiques, démocratiques,...à l'intérieur du Canada. On s'entend, c'est le français que le Canada haït en nous!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    2 septembre 2014

    Beau résumé de principes essentiels:
    "...incapable de se renouveler et de ré-associer la lutte nationale aux luttes sociales et populaires, il perdra de plus en plus de jeunes, s’essoufflera et mourra de sa belle mort. On ne fait pas la révolution avec des sexagénaires un pied dans la tombe qui considèrent l’indépendance comme un simple instrument de protection linguistique et culturel." (on est déjà là...)
    "Des dizaines de nouveaux pays sont apparus sur la carte du monde et sont devenus des républiques de bananes."
    (ceci est rarement dit quand on fait la liste des nouveaux pays...)

  • DENIS RATTÉ Répondre

    2 septembre 2014

    Et pendant que vous répétez inlassablement : Gauche -Droite, Gauche - Droite , Nous demeurons dans le canada avec les Couillardeux en prime !!!!
    _ Parce que, non, l’indépendance n’est pas une fin en soi. C’est « un moyen » parmi les autres d’améliorer le sort du peuple. Des dizaines de nouveaux pays sont apparus sur la carte du monde et sont devenus des républiques de bananes.
    Et comment peut-on se prétendre nationaliste et ne pas Parce que, non, l’indépendance n’est pas une fin en soi. C’est « un moyen » parmi les autres d’améliorer le sort du peuple. Des dizaines de nouveaux pays sont apparus sur la carte du monde et sont devenus des républiques de bananes.
    Et comment peut-on se prétendre nationaliste et ne pas lutter contre le pillage constant et éhonté de l’État et de la nation par les grands capitalistes ? ?C.M.
    _
    _
    L URGENCE de CHOISIR : Pierre Vallières (1971) !!! reprendre les mêmes discours en espérant obtenir des résultats différents !!! le discours de la Gauche -Caviar , nous confine à remettre le Pays à plus tard inexorablement !!!
    Québec : Un Pays !!! OUI mais à condition que ??? et la liste des conditions, qui , s allongent de jour en jour Bravo .,c est comme affirmer : L indépendance presse tellement que nous devons tout faire pour la retardée encore un peu !!!! les Mantras de QS jouent le jeux des fédéralistes ., allez donc demander à Mulcair Pourquoi il retarde la mise en place de son fameux NPD -QUÉBEC ????
    _ QS fait très bien le travail ... de sape ... et la Nation dépérit ..... Merci Mr. Monmarquette d y contribuer ... si joyeusement !!! et si, contribuez à remettent les Libéraux au pouvoir., n était pas contribuer également à: ne pas lutter contre le pillage constant et éhonté de l’État et de la nation par les grands capitalistes ?
    On a tous vus et entendus vos PQ=PLQ des dernières élections et je peux vous certifier qu un Pierre Karl Péladeau : JAMAIS n accepterait de signer l aberration de 1982 ., par contre ,suite aux déclarations d AMIR et de Françoise, je ne suis vraiment pas certain , que ,moyennant toujours certaines conditions (la Mantra), eux ne le ferait pas !!!
    Les portes-voix de QS , nous éloignent du Pays ... parlez-z-en à Dalida Awada !!! qui poursuit le site VIGILE , et merci d avance pour votre contribution ., à la défense de Louise Mailloux et Djémila Benhabib., les infiltés de QS à la SSJB et à la FFQ ont fait du beau travail ....Nous l aurons dans la mémoire longtemps !!!
    _
    Québec Solidaire de...................... Couillard !!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2014

    Un Québec socialiste sortant tout droit de la pensée magique de QS? Misère! Pas d'autres commentaires!
    Oh! "On ne fait pas la révolution avec des sexagénaires un pied dans la tombe..." Bravo pour l'âgisme! Euh... vous avez des parents?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2014

    M. Montmarquette,
    Comme vous dites, bien des pays sont devenus souverains sans que les conditions de vie de leurs citoyens se soient améliorées pour autant. Et maintenant en 2014, nous sommes rendus avec une polarisation au Québec qui fait que les jeunes familles à l'aise des banlieues semblent tourner le dos à la souveraineté justement par peur de perdre un peu de cette aise. Autrement dit, beaucoup ont peur de la souveraineté justement parce qu'ils craignent une diminution de leur niveau de vie.
    De l'autre côté de cette polarisation, les plus démunis, occupés à lutter pour leur survie, qui sont perçus par les plus à l'aise comme ceux qui profiteraient de la souveraineté du Québec. Mais on peut en douter, évidemment, si l'on voit, comme vous dites, que la souveraineté dans bien des pays n'a pas aidé les plus démunis à obtenir une amélioration de leur niveau de vie.
    J'ai conservé l'un de vos articles qui date déjà de 2011 et avec lequel j'étais tout à fait d'accord. Ça s'intitulait "Contrer la pauvreté est le rôle de l'État".
    http://www.vigile.net/Contrer-la-pauvrete-est-le-role-de
    Vous voyez que trois années plus tard, le gouvernement ne joue toujours pas son rôle de ce côté et il faut admettre que dans trois ans, il est hautement probable qu'il ne remplisse pas davantage son rôle par rapport à la lutte contre la pauvreté. Vous rappelez-vous l'objectif pauvreté zéro? C'était en 2002 sous le gouvernement de monsieur Landry.
    Vous êtes sans doute au courant qu'au Québec dans les 30 dernières années, c'est dans les couches socio-économiques les moins favorisées qu'il y a eu le plus de solitude et le moins d'enfants.
    On pourrait dire, et c'est malheureux de faire ce constat, qu'il s'agit d'un conflit civil de basse intensité qui se déroule au Québec depuis au moins 30 ans.
    Les plus nantis cherchent à occuper toute la place et cherchent comme à s'assurer que ce soit leur famille à eux et leurs descendants à eux qui peuplent le Québec de demain (comprendre occuper les meilleurs emplois, avoir les meilleurs salaires, ne pas payer trop d'impôts, empêchant ainsi un rôle accru des gouvernements pour s'occuper des plus démunis en leur fournissant un meilleur niveau de vie que 600$ par mois à l'aide sociale).
    Quelquefois, j'en suis à me demander si le fait que les Québécois aient délaissé la religion catholique dans les années 1960 n'aurait pas fait perdre en même temps aux Québécois certaines valeurs chrétiennes comme le souci pour le sort de l'autre.
    Car si l'on prend le message chrétien au pied de la lettre, il faut aller jusqu'à vouloir pour l'autre les mêmes avantages dans la vie que l'on souhaite pour soi-même.
    Bref, c'est une opinion tout à fait personnelle, mais je crois qu'il y a une esquisse d'explication à aller chercher de ce côté par rapport à ce qui se passe au Québec depuis trente ans.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    1 septembre 2014

    Pas le choix d’être d’accord avec vous. Mais....
    ...Le problème de la gauche...
    C’est qu’elle va dans tous les sens...
    ...Elle se corrompt facilement par l'argent, après peu de temps, ses membres influent rejoigne le troupeau de la droite..
    ...Elle est désorganisée au plan politique...
    ...Elle fait peur trop souvent peur aux Québécois (et pourtant!)...
    ...Elle n’affirme pas assez l’importance de la cohésion sociale et culturelle à travers sa solide base francophone...
    ...Elle manque d’un profond sens de communication avec le peuple...
    ...Elle ne sait pas capitaliser sur ses victoires...
    ...Elle manque de moyens financiers et de communication...
    ...Elle sous-estime l’effet pervers d’une immigration massive (programmé dans l’agenda néo-libéral pour briser les nations)...
    ...Elle souffre d’un manque cruel de leaders crédibles prêts à s’engager pour l’ultime combat...
    ...Elle est prête à s’associer à une gauche fédérale(toujours enlignée sur la monarchie britanique) tout aussi titubante que celle du Québec (ok, un peu plus...)...
    ...Elle souffre d’un manque cruel de stratégistes efficaces...
    ...Elle ne sait comment souffler sur la voile social démocrate des Québécois et fait le jeu du Québec inc...
    À part cela, elle a tout pour elle (:), tout pour nous permettre d’aller chercher ce pays tant attendu...
    ...Mais nous sommes loin, mais loin de la coupe aux lèvres...
    ____________
    J’aime beaucoup Khadir. Franc, direct, intelligent... J’aime beaucoup moins ce stupide élan que lui et son équipe ont eu pour la gauche fédéraliste aux dernières élections...
    ...Tiens, une p’tite caricature où le PQ ET QS manquèrent une belle occasion de s’associer...les libéraux ont tout ramassé...