Le terme « Québécois de souche » a été beaucoup médiatisé après la Commission Bouchard-Taylor de 2007 sur les «accommodements raisonnables» religieux. Nos ennemis ont associé le terme «Québécois de souche» au racisme, par bêtise ou par leur propre intolérance face aux aspirations de notre nation.
Mais qu’est-ce qu’une souche? C’est la partie d’un arbre qui en est la fondation; c’est de là que l’arbre s’élève vers le ciel avec ses branches. C’est un fait.
On pourrait alors objecter que la vraie souche se trouve alors chez les nations autochtones qui étaient présentes bien avant nous tous. Mais je parle ici de la souche Européenne qui a donné ses branches au Québec moderne. Les nations autochtones, depuis l’arrivée des Européens, sont restées en marge de cette nouvelle société, soit parce que les «gouvernements des Blancs» les ont oppressées, soit par leur propre refus de s’intégrer à cette nouvelle société. En outre, les Québécois francophones de souche sont AUSSi des autochtones. C’est un fait.
Alors, qu’est-ce qu’un Québécois de souche? À l'époque de la fondation de la ville de Québec par Champlain (1608), il n’y avait pas d’Arabes, ni de Chinois ou d’Italiens, ni même d’Anglais. En effet, il faut le rappeler : le Canada (ex Nouvelle-France) a été fondé par un peuple fondateur, nos ancêtres Français, et non pas deux. Les Britanniques ne sont venus que plus tard faire la guerre aux Français. Ils ont gagné en 1759. Pourtant, ils n’ont pas encore réussi, malgré leurs efforts intenses depuis 250 ans, à éliminer la nation québécoise. On comprend les vieilles anglos carreautées frigides d'être frustrées. Mais je m'égare.
Je vais illustrer ce qu’est un Québécois de souche à partir de mon propre exemple, dans lequel plusieurs d’entre vous se reconnaîtront.
Mes ancêtres maternels et paternels sont arrivés ici dans les années 1630, quand tout n'était encore que forêts inexplorées. Ils ont quitté la basse Normandie, en France, en espérant trouver un meilleur avenir ici. Ils ont fait preuve de courage et de détermination; peut-être d’un peu de folie.
Mes arrière-grands-parents maternels ont quitté leur Beauce natale (près de Québec) en 1921 pour aller coloniser l’Abitibi (Palmarolle, Lasarre…) dans l’espoir d’un meilleur avenir sur ces terres plus fertiles que celles rocailleuses de la Beauce. Nous avons le devoir de nous souvenir de leur courage, de leur détermination, voire de leur vision... et de leur folie.
En 2005, j’ai visité, en France, la maison où est né mon ancêtre maternel en 1613. La maison est encore là, debout. C’est de là qu’il est parti, à 20 ans, chercher son avenir dans un Québec à bâtir. En entrant dans cette maison, j’ai été profondément ému. Je sais d’où je viens, c’est pourquoi je sais où je vais. « Je me souviens »; et vous? Il est urgent de comprendre que sans mémoire, nous ne sommes rien. C’est d’ailleurs pourquoi nos ennemis investissent tant d’efforts et d’argent à nous en départir, allant jusqu’à réécrire les livres d’Histoire dans nos écoles. Résistez. Dénoncez. Parlez.
Avant l’arrivée de nos ancêtres, ce pays n’était pas développé. Ils ont travaillé très fort, ils ont défriché la terre, ils ont construit, ils ont eu peur, mais ils ont répliqué par le courage. Ils ont souffert, mais ils ont aussi été heureux.
Je ne parle pas seulement de mes ancêtres, mais aussi des Bouchard, Tremblay, Gagnon, Gagné, Roy, Côté, Gauthier, Morin, Lavoie, Fortin, Ouellet, Bélanger, Pelletier, Lévesque, Bergeron, Leblanc, Paquette, Girard, Simard, Boucher, Caron, Beaulieu, Cloutier, Dubé, Poirier, Fournier, Lapointe, Leclerc et tous les autres.
Vous reconnaissez-vous? C’est de nous dont je parle, les fondateurs. Vous n’êtes pas ce qu’est devenu le Canada, vous êtes encore moins les États-Unis. En plus de toutes les institutions étatiques, le Québec possède un drapeau bien connu et une grande Fête nationale. Qu’en est-il des provinces canadiennes? Qui peut décrire les drapeaux de la Saskatchewan, du Manitoba, et même de la Colombie-Britannique et celui de l’Ontario, la province la plus riche et la plus peuplée du Canada? Québécois, vous voyez, vous vous devez de vous tenir droit, fièrement.
Nos ancêtres ont transformé cette colonie qu’était la Nouvelle-France en ce qui allait devenir cette puissance économique, le Québec, au 20e rang des économies mondiales devant 170 autres pays. Et tout ça en relativement très peu de temps. Prenez un instant pour le réaliser pleinement.
Nous devons être fiers de nos ancêtres et de nous-mêmes, leurs descendants directs, les «souches», à l’encontre de nos ennemis anglo-saxons canadian qui veulent encore nous conditionner à avoir honte et accepter docilement notre disparition. Nous devons rendre hommage à nos ancêtres bâtisseurs en faisant preuve de la même dignité, du même courage, voire d’un peu de la même folie, face à notre avenir qui est encore bourré d’un immense potentiel, dans ce pays, le Québec, trois fois grand comme la France, encore sous-peuplé, et regorgeant de richesses (pourquoi croyez-vous que le Canada refuse de nous laisser voler de nos propres ailes?)
Je suis fier d’être ce Québécois de souche. Tout ce que je souhaite de mes compatriotes, c’est qu’ils n’hésitent plus à marcher résolument vers l’avant, la tête haute et fière, dans le respect de leur Histoire, de leurs valeurs et surtout de leur langue : sans ces trois choses, nous ne sommes plus rien et nous méritons effectivement de disparaître.
Il est déjà arrivé, dans l’Histoire, que des nations disparaissent, mais cela ne devrait pas arriver par cause de paresse, d’ignorance et d’indolence. Nous avons prouvé amplement que nous sommes des résistants. Notre résistance a longtemps été passive, elle devrait maintenant être plus active. Le Québécois de souche est un résistant, un peu têtu, et il ne devrait plus douter qu’il ne pourra « faire à sa tête » que dans un Québec indépendant, libéré de ses chaînes canadiennes. C’est cela son destin, ou la disparition.
Il y a du racisme et de l’intolérance chez toutes les nations. Le Québec n’y échappe pas. Or la nation québécoise francophone est en voie de disparition, et je crois qu’on peut comprendre les réactions d’intolérance de ces « souches ». Leur réaction n’en est pas une de haine; c’est un réflexe de défense face à leur propre disparition. Bien sûr, nos ennemis préfèrent nous accuser de leurs propres crimes, le racisme et la haine. Mes ennemis veulent me convaincre que je suis « raciste » et xénophobe, alors qu’en réalité je veux surtout la prospérité pour mon pays fondé par la nation francophone, la souche. Qui est l’intolérant et le xénophobe, en réalité?
Je vous l'assure: j’ai beaucoup voyagé, et plus je voyage, plus je suis fier de mon pays, le Québec. Notre pays qui a été construit à l’arraché suscite avec raison l’envie à travers le monde. Or le problème est que nombre des 50 000 immigrants qui arrivent chaque année au Québec recherchent le «concept Canada». Ce n’est pas leur faute, c’est à cause de Propagande Canada. Il faut donc leur rappeler qu’en réalité, ils recherchent le concept Québec, différent du reste du Canada dans une multitude d’aspect dont l'ouverture sur le monde.
S’ils souhaitent travailler avec nous à poursuivre la construction d’un Québec moderne, laïc, leader mondial, en respect de notre passé et surtout de notre langue, je leur ouvre mes bras tout grands. Si une minorité ne peut faire preuve de tolérance et de volonté d’intégration envers la majorité fondatrice, il y aura assurément des frictions, par la faute de la minorité. Ce sera une autre guerre d’assimilation. Et nous avons le droit de nous défendre.
Nos ennemis, ainsi que les Québécois mous, plaident béatement que «nous avons beaucoup à apprendre des autres cultures». Bien sûr! Mais qu’en est-il de ce que les immigrants ont à apprendre de nous, Québécois, nation fondatrice du Canada? Avez-vous remarqué qu’on n’en parle presque jamais? C'est encore la propagande contre nous. Il me semble que l’immigrant devait s’assimiler à la communauté qui l’accueille et non l’inverse, qui complètement contraire à la nature.« Je suis en train de devenir un raciste en herbe, malgré moi, comme tous ceux qui vivent dans la souche, dans le tronc ancestral. J’ai peur de dire que je viens de là, parce que j’ai peur d’ébranler l’arbre, de déranger les boutures, de ne pas permettre à ceux qui veulent s’épanouir de le faire, parce que j’ai honte de mes racines, ceux que les disparus ont cultivés, emmagasinés depuis des lustres. J’ai honte et j’ai peur de parler de ceux qui ont trimé dur, d’une étoile à l’autre, pour conserver un héritage que nos dernières générations ont piétiné, largué, sans faire les distinctions qui s’imposaient. »
_ (Commentaire lu sur le site de la Fédération des Québécois de souche)
Cessez immédiatement d'avoir peur, la peur est un poison débilitant pour l'âme.
C'est le Canada qui a besoin du Québec, pas l'inverse!
Vive le Québec libre! Dehors, le Canada!
Nous sommes maîtres chez nous, souches et immigrants!
Pour en finir avec les "souches"
Nous sommes maîtres chez nous, souches et immigrants!
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
10 commentaires
Éric Messier Répondre
5 décembre 2010À RCDB:
Tout ceci étant dit, je suis d'accord avec votre dernier paragraphe, quoique je le dirais ainsi: "solidarité nationale fondée sur la langue et la culture francophones", car l'expression "canadien français" me déplaît à cause de ce qu'elle rappelle de notre état (passé, présent?) de colonisé.
Éric Messier
Éric Messier Répondre
5 décembre 2010À RCdB,
Je comprends mieux votre raisonnement.
Mais pourquoi utilisez-vous l'imparfait dans votre premier paragraphe, comme si le nationalisme canadien français n'existait plus?
Concernant Falardeau, je trouve regrettable que son Elvis Gratton nous ridiculise tout autant qu'il le fait pour nos ennemis fédéralistes. Je sais que l'objectif du Gratton de Falardeau était d'abord d'éveiller les Québécois à leurs tares de colonisés, mais je doute qu'il ait atteint la cible. Je serais curieux de voir un sondage à propos de la perception qu'ont les fans de ce film.
Par ailleurs, vous dites que "l’indépendance ne pourrait qu’accélérer le processus de dénationalisation induit par la québécitude". J'en doute, quand on sait que ce sont surtout les canadiens français qui appuient l'indépendance.
L'approche que vous proposez est défendable, mais je préférerais tout l'inverse. Vous souhaiteriez redonner une nouvelle vigueur à la fibre nationaliste canadienne française pour ENSUITE mieux faire l'indépendance.
Cela me semblerait plutôt laborieux, comme faire trois pas en arrière pour tenter de faire un bon énorme par la suite.
Je ferais plutôt le pari inverse: déclarer l'indépendance, d'abord comme une urgence et ensuite comme le catalyseur d'un projet de société qui mobiliserait comme jamais auparavant notre majorité (c'est le "pari") puisque cette majorité est, précisément, en grave manque d'un vrai projet de société (et identitaire).
Autrement dit, non pas tenter de réveiller ceux qui dorment pour faire l'indépendance, mais déclrarer l'indépendance pour provoquer le réveil, comme un coup de fouet. Remède de cheval, diront certains, mais d'une pierre, deux coups: l'urgence nationale, et le réveil des colons dormeurs.
www.ericmessier.com
Archives de Vigile Répondre
5 décembre 2010Je me rends compte que j’ai laissé une malencontreuse coquille dans le nom de Pierre Falardeau, ce n’est pas intentionnel.
Archives de Vigile Répondre
5 décembre 2010Le nationalisme canadien-français ne pouvait être désincarné et encore moins administratif puisqu’il reposait sur une filiation historique et culturelle séculaire et non pas donc, sur une simple appartenance, révérence ou soumission à l’État québécois (ou canadien).
Farlardeau n’a en effet jamais compris à quel point son œuvre a pu nous affaiblir. Croyant ridiculiser ses adversaires, il n’a jamais fait plus, en grossissant nos faiblesses, que d’être un autre de nos contempteurs. Elvis Gratton est une des meilleures illustrations de notre honte, de notre haine de nous-mêmes. L’indépendantisme de Falardeau, comme celui des Péquistes, repose là-dessus. L’indépendance doit nous transformer en autre chose parce que, pour eux, ce que nous sommes (des «de souche») est en définitive humiliant. Peut-on comprendre l’aberration d’une telle disposition d’esprit? Partout ailleurs, les indépendantistes combattent par fierté, alors qu’ici c’est tout le contraire, ils combattent parce qu’ils ont honte de ce que leurs ancêtres ont accompli ou défendu. C’est à mon sens la principale raison de notre dénationalisation : 40 ans à se faire dire que nous descendons de crétins collabos, ça finit par porter à conséquence.
Comment faire alors pour résoudre notre problème identitaire, cet effacement politique, culturel, intellectuel, et même économique des «de souche»? À l’heure actuelle, l’indépendance n’y pourrait rien changer, ne pouvant qu’accentuer, qu’accélérer le processus de dénationalisation induit par la québécitude. Il faudrait bien plutôt se distinguer à nouveau en tant que nation, en tant que Canadiens-Français. Il faudrait se replacer en filiation directe avec nos ancêtres en se réappropriant leur identité, leur histoire, en se «refamiliarisant» avec les perspectives qui étaient les leurs, et notamment la défense de leurs droits nationaux. Ultimement, ce serait développer une plate-forme politique pouvant amener à faire reconnaître le Québec «État national des Canadiens-Français», comme le souhaitaient les nationalistes des années 1960 (indépendantistes ou non), comme le proclament les États généraux du Canada Français en 1967.
Mais avant tout, il faudrait se reconstituer une solidarité nationale en tant que Canadiens-Français. Somme toute, réincarner le nationalisme canadien-français.
RCdB
Éric Messier Répondre
4 décembre 2010À Robert Chevalier de Beauchesne.
Je ferai l'avocat du diable en vous posant la question: le nationalisme canadien français n'est-il pas un concept au moins sinon plus désincarné que l'autre, civique et administratif?
Je ne vous cache pas que je n'aime pas du tout le terme "canadien français"; à chaque fois que je l'entends, je ne peux m'empêcher de repenser au film de Pierre Falardeau (qu'il veille sur nous), "Elvis Gratton" (1980) et la fameuse scène dans l'avion vers Santa Banana.
Question corollaire: que proposeriez-vous pour mettre fin à cette dichotomie dans notre société entre les deux concepts?
Vous allez peut-être me répondre en parlant d'indépendance, fort bien, mais encore?
Archives de Vigile Répondre
4 décembre 2010Non M. Messier, j’oppose le nationalisme canadien-français, fruit d’une longue synthèse historique et culturelle, au nationalisme québécois, pluraliste, civique, administratif, de plus en plus artificiel et désincarné, qui se développe depuis 40 ans en opposition au premier. Le PQ comme le PLQ (dont le PQ est issu) sont, à quelques nuances près, promoteur de cette québécitude selon laquelle les Canadiens-Français, les «de souche», n'auraient droit à l'existence politique -à un véritable État- qu'à la condition de partager une nationalité commune avec les non-francophones. Trudeau suivait un même raisonnement, mais il l'appliquait à l'ensemble du Canada.
RCdB
Éric Messier Répondre
4 décembre 2010M. Beauchesne,
Si je comprends bien, vous opposez nationalisme civique (renfermé? xéphonobe?) à nationalisme inclusif (ouvert sur le monde et offrant une place à tous)?
Pourriez-vous préciser, notamment votre dernier paragraphe?
Qui (quel parti?) a bien fait en favorisant l'une approche et mal fait en favorisant l'autre?
Archives de Vigile Répondre
4 décembre 2010M. Messier, les «de souche» portent un nom bien précis remontant aussi loin que le 17e siècle : les Canadiens-Français, et ils forment une nation à part, reconnue très tôt par tous et notamment par Durham. Une nation à laquelle on attribuait un droit à l’autodétermination dès 1937. Une nation que nos élites renient pourtant depuis 40 ans. De fait, ce dont vous vous plaigniez ici est le nationalisme civique porté par ces élites, l’essence même du Québec moderne. Nous sommes devenus Québécois pour ça, pour devenir avec les Anglos et les Autres membres d’une seule et grande nation civique, bilingue et pluraliste. Vous pourriez passer tout le reste de votre vie à le nier, à dire le contraire, à chercher à faire du Québec une nation et un État français, que ça n’y changerait rien. Intrinsèquement, le Québec réfère à un pluralisme culturel et identitaire et les «de souche», les Canadiens-Français, n’y ont jamais participé que pour une part.
Pour garantir un État français, il eût fallu l’asseoir sur une nation française, précisément ce que nous formions avant les années 1970. Restait donc alors à se faire reconnaître un État à nous, qui ne réfère qu’à nous, un «Canada Français», un État que seul le Québec aurait pu devenir, et notez bien, pas par sa seule indépendance, mais par un véritable changement de nature, par une nationalisation identitaire. Ce que, selon toute vraisemblance, de nombreux nationalistes comptaient et pensaient même accomplir dans les années 1960.
Mais nous avons été abusés, nous nous sommes plutôt dénationalisés. Le nationalisme civique, québécois, promu tant par les Péquistes que les Libéraux, nous a empêché d'obtenir un État réellement national… comme il nous en empêche toujours aujourd’hui.
RCdB
Jean-François-le-Québécois Répondre
3 décembre 2010@ Éric Messier:
« Or la nation québécoise francophone est en voie de disparition, et je crois qu’on peut comprendre les réactions d’intolérance de ces « souches ». »
Justement, il ne s'agit pas du tout d'intolérance! Il s'agit de la réaction la plus naturelle et légitime au monde, face à une immigration de gens qui utilisent la Charte de Trudeau, pour reproduire ici leur toute vie étrangère. Et mentionnons que certains de ces nouveaux arrivants, ne nous respectent pas, ne nous considèremt que comme de pauvres conquis ayant perdu leur pays. Un pays qui serait maintenant le leur.
Il n'y a que des pelleteux de nuages de la très, très anglophone et canadienne université McGill, au service d'Ottawa, tels que monsieur Taylor, pour dire que le fait de défendre nos droits et intérêts, serait le résultat de notre propre ignorance et de notre intolérance face aux ressortissants de cultures différentes.
Ne soyons surtout pas dupes!
Lise Pelletier Répondre
2 décembre 2010M.Messier
Absolument vrai, je suis également cette personne qui sent naître un racisme au fond de moi, de voir arrivés ces immigrants manipulés par Immigration Canada.
Même le gouvernement du Québec (pas surprenant du PLQ) qui diminue les accès aux cours de francisation de ces nouveaux arrivants, qui laissés à eux-mêmes à Montréal vont vers la langue anglaise.
Merci pour ce texte qui donne courage !
Lise Pelletier
Je vais placarder mes premières affiches en fin de semaine.