Notre premier ministre, avec sa pseudo fierté nationaliste, a-t-il lancé la serviette et renoncé à son combat autonomiste, lui qui avait déjà jeté aux orties son rêve indépendantiste ?
Il ne se passe pas une semaine sans que l’on assiste passivement à la progression de la gangrène anglicisante à Montréal. On l’a entendu lors du Grand Prix, n’est-ce pas ? Je n’ai pas besoin de vous convaincre.
François Legault parle de franciser les nouveaux Québécois tout en nous incitant à ouvrir notre portefeuille pour offrir 200 millions $ à McGill et compagnie... afin de mieux angliciser nos propres enfants !
Son inerte Office de la langue française laisse se multiplier les violations à la loi 96 et consent – car qui ne dit mot consent – à la disparition du visage français de Montréal et de plusieurs villes du Québec.
Mensonges anti-Québec
Quand avez-vous entendu notre premier ministre rectifier une fois pour toutes, par exemple, ces maudits mensonges propagés notamment par le Centre Bell et par Valérie Plante au sujet de ce « Montréal, territoire non cédé » qui cherche seulement à propager la croyance que le Québec est illégitime, et justifier a priori le partitionnisme en cas d’indépendance ?
Quiconque reçoit du financement de Québec ne devrait pas avoir le droit de véhiculer ces mensonges purement politiques sous peine de se voir couper les subsides !
L’exemple de Jean Lesage
Si vous êtes toujours autonomiste, M. Legault, pourquoi ne proclamez-vous pas l’État du Québec au lieu de l’expression colonisée de province ?
Cette substitution du mot État à celui, ti-coune, de province, était un vœu cher à Jean Lesage qui, après tout, était fédéraliste.
À la veille de notre fête du Québec, oserez-vous annoncer une mesure d’affirmation nationale ?
J’en doute !
Il y en a certains que le pouvoir corrompt ; vous n’êtes pas de ceux-là, M. Legault. Vous, le pouvoir, confortable, semble plutôt tuer vos ambitions pour votre pays.