La disparition annoncée du PQ

Place à l'indépendance et au Parti indépendantiste

Tribune libre

À la suite de la sortie médiatique de Bernard Drainville, député péquiste, à l’effet qu’il s’inquiète de l’avenir du Parti québécois et qu’il craint le pire, il déclare alors : « Le PQ pourrait disparaître», ce témoignage nous rappelle celui de M. René Lévesque dans son autobiographie: «Les partis appelés à durer vieillissent généralement assez mal. Ils ont tendance à se transformer en Églises laïques hors desquelles point de salut et peuvent se montrer franchement insupportables. À la longue, les idées se sclérosent, et c’est l’opportunisme politicien qui les remplace. Tout parti naissant devrait, à mon avis, inscrire dans ses statuts une clause prévoyant qu’il disparaîtra au bout d’un certain temps. Une génération ? Guère davantage, ou sinon, peu importe les chirurgies plastiques qui prétendent lui refaire une beauté, ce ne sera plus un jour qu’une vieillerie encombrant le paysage politique et empêchant l’avenir de percer.»
Il survient parfois des crises politiques qui sont des occasions rares de prise de conscience permettant la réalisation de grandes choses. L’actuelle crise politique représente une telle opportunité pour les indépendantistes, à la condition bien sûr de ne pas retomber dans les mêmes vieux pièges de l’équivoque péquiste comme le propose aussi l’Option nationale. Avec le PQ, les militants indépendantistes ont presque toujours dû mettre de l'eau dans leur vin, laisser-aller la réalisation de leur idéal national pour se contenter de la formation d'un bon gouvernement provincial. Par fidélité au PQ, certains ont voulu croire Pauline Marois comme ils ont cru Pierre-Marc Johnson, Lucien Bouchard ou André Boisclair, après les démissions de plusieurs députés péquistes et les condamnations choc des ex-premiers ministres Jacques Parizeau et Bernard Landry qui peut encore s’imaginer que la «gouvernance péquiste» puisse être différente de l'autonomisme de la Coalition pour l’Avenir du Québec, de la démocratie participative de Québec solidaire ou de la souveraineté en 2 étapes de l’Option nationale?
Le Parti indépendantiste, fondé le 3 février 2008, offre aux Québécois le choix électoral de l'indépendance. Un vote pour le P.I. est un vote pour un État national français libre et indépendant. Nous ne voulons pas du pouvoir politique à Québec pour gouverner une province où nos enfants auront l’obligation d’être bilingues, où notre identité historique devra laisser place au pluralisme culturel, où nos richesses seront livrées aux multinationales? Nous voulons le pouvoir pour faire du Québec un Pays possédant toutes les prérogatives d'un État national normal afin d'assurer la pérennité de notre Nation, de sa langue française, de sa culture et de son identité uniques au monde et d’un État national qui soit seul maître de notre destin politique, économique, social et culturel, votant toutes nos lois, prélevant tous nos impôts et négociant lui-même et en notre nom des traités internationaux dans le respect de la modernité et du développement durable.
Le Parti indépendantiste invite tous les indépendantistes du Québec, citoyens, militants, élus, anciens ou présents, à venir rejoindre ses rangs afin que tous ensemble, déterminés, courageux et audacieux, nous puissions offrir aux Québécois le choix de l'indépendance nationale lors de la prochaine élection générale. Le Parti indépendantiste, le seul parti indépendantiste au Québec.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2012

    @ M. Savoie
    «Cette différence se situe uniquement et aussi bêtement dans la compréhension qu’un Québec indépendant anéantira toutes menaces à l’encontre de notre langue et de notre culture.»
    Vous pensez que ce serait à ce point acquis ? Permettez-moi d'en douter.
    Pour une définition de l'indépendance, je vous suggère d'aller lire le commentaire de Bruno Deshaies à la suite de la chronique de Nicc Payne.
    Bonne journée | GV

  • Archives de Vigile Répondre

    19 janvier 2012

    Je pense que mes amis (es) du PI méritent que je leur parle franchement et sans détours. Je n’ai pas le goût de prendre des gants blancs avec eux. C’est ma famille politique.
    L’écart de vision entre le PI et ON est de l’ordre du paradigme. C’est une distance abyssale. À quoi tient la différence d’attitude entre d’une part le repli sur soi, la peur de l’autre et le besoin identitaire et, d’autre part, l’ouverture au monde, l’accueille de la différence et la confiance en soi ? Cette différence se situe uniquement et aussi bêtement dans la compréhension qu’un Québec indépendant anéantira toutes menaces à l’encontre de notre langue et de notre culture. Autant il est nécessaire de se battre pour préserver notre culture dans ce régime fédéral de fou, autant nous aurons la capacité de déployer de gigantesques moyens pour intégrer les immigrants dans un Québec indépendant. Ceci étant dit, pouvez-vous m’expliquer par quelles circonvolutions mentales certains membres du PI préfèrent ostraciser les immigrants plutôt que de s’affirmer eux-mêmes ?
    Enfin, je me méfie des individus qui peinent à comprendre la signification d’un texte, si politique soit-il. Est-ce à ce point difficile de comprendre que le L-I-T (rapatriement des Lois, Impôts et Traités) est l’attribut d’un pays indépendant ? Est-ce que ces gens ont pris le temps de lire le programme du PI qui stipule qu’un gouvernement majoritairement indépendantiste soumettra à la population un référendum portant sur la constitution et non pas sur l’indépendance ?
    Je crois que le PI avait sa raison d’être il y a deux ou trois ans mais que depuis peu, les choses ont évolué. Passons à autre choses ! Il n’y a même pas deux cent membres dans ce Parti !

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2012

    Mme Lacroix,
    Merci de confirmer qu'il n'y a pas eu de discussions permettant de traiter sur le fond quelque question que ce soit entre le PI et J-M Aussant. Après une rencontre cordiale, J-M Aussant aura fait le calcul qu'il n'avait rien à gagner à faire du PI un interlocuteur crédible en regard de ses propres projets. Pour le PI, c'était différent.
    On aura vite l'occasion de se faire une meilleure opinion de la stature politique que pourra prendre M. Aussant. Aura-t-il l'envergure pour renouveler la politique, briser le cadre de la politique politicienne et inspirer tout un peuple...?
    Quant au PI, il s'est constitué en parti politique un peu prématurément. Je souhaite bonne chance à M. Lepage, mais je doute que le PI puisse espérer autre chose dans un avenir prévisible qu'une présence de «témoignage» car il ne sera pas populaire. Reste à voir si il pourra et saura jouer sur le long terme ce qui est peut-être sa dernière carte.
    GV

  • Renaud Guénette Répondre

    17 janvier 2012

    Madame Lacroix. J'ai quitté vos rangs lorsque votre parti a adopté une ligne xénophobe et raciste. J'ai déjà cru au PI. Mais, lorsque vous êtes entrés dans le négativisme, j'ai démissionné. Je suis un anglo qui milite depuis quarante ans pour la souveraineté du Québec. Mais, lorsque votre parti a choisi d'exclure tous ceux qui n'étaient pas québécois à leurs yeux. Je n'ai eu d'autres choix que de rendre ma carte de membre. Je ne peux souscrire à votre idéal de pureté. Je me réclames plutôt d'un Gérald Godin qui m'a amené à l'indépendance. De ce fait, j'ai rejoint Jean-Martin Aussant à Option Nationale. Au moins, lui, il est plus près de Gérald Godin.

  • Johanne Lacroix Répondre

    17 janvier 2012

    Pour répondre à Mme Nathalie Grogières et è titre d'information :
    Le samedi 11 juin 2011, j'ai rencontré M. Jean-Martin Aussant avec Éric Tremblay. Nous avons discuté de la possibilité qu'il joigne le Parti idépendantiste, le seul parti indépendantiste au Québec. À plusieurs reprises, je l'ai félicité d'avoir exprimé la vérité quant à la raison de son départ du PQ. Il était le seul à avoir donné la VRAIE RAISON. Nous lui avons remis nos coordonnées et nous nous sommes quittés après de chaleureuses poignées de main. Je vous précise que la rencontre a été brève et amicale. En juin et juillet, nous avons laissé de nombreux messages téléphoniques et des courriels à M. Aussant sans obtenir de réponse en retour. Étant donné que nous n'avons obtenu aucune réponse à nos demandes, Éric Tremblay en entrevue avec Ian Bussières du journal, Le Soleil, le 8 août lui a offert officiellement le poste de chef du Parti indépendantiste. Dès le lendemain, nous avons reçu notre réponse...
    En novembre, Éric Tremblay a remis sa démission comme chef du Parti pour des raisons personnelles, mais il est encore membre. Michel Lepage le remplace comme chef.
    Nous considérons l'Option nationale au même titre que le Parti Québécois : les deux partis proposent des référendums. Pour nous, le référendum de 1995 a été gagné alors que plus de 61 % des membres de la nation canadienne-française ont voté pour faire du Québec leur pays. Il est temps de passer à la déclaration de l'indépendance par un vote majoritaire des députés siégeant à l'Assemblée nationale; démocratique et légitime selon la cour internationale de l'ONU.

  • Serge Jean Répondre

    17 janvier 2012

    Bonjour madame Johanne Lacroix
    Eh bien, quand j'ai obtenu le droit de vote pour la première fois à l'âge de ma majorité, c'était l'année où le parti Québécois se faisait choisir par la population du Québec comme l'équipe de volontaires en charge de la bonne marche du destin désiré futur de notre peuple. Au lendemain de la victoire du parti Québécois, j'ai cru réellement que le peuple du Québec avait choisis de s'affirmer en entier comme une nation souveraine, indépendante, sans équivoque, comme l'Iris qui fleurit à la Saint-Jean Baptiste.Le Québec était devenu souverain si vous voulez.C'était ce sentiment qui m'habitait en entier.
    Qu'est-ce que je connaissais de l'histoire de notre peuple à ce moment là? Pas grand chose à part peut-être, qu'on nous avait volé le Labrador pour le donner à un autre , que Dollars des Ormeaux s'était fait exploser sur la gueule, un baril de poudre qui avait rebondit sur une branche , la conquête, la déportation acadienne, enfin les manuels scolaire de l'histoire du canada des années soixante . C'était naïf de croire à l'affirmation complète d'un peuple le 15 novembre 1976 ?
    Pas du tout, mon sentiment d'être un canadien d'une seule langue le français comme au début de la colonie m'avait toujours habité en entier et c'était normal pour moi au jour du 15 novembre 1976 d'aller confirmer cette pure réalité indivisible sur un bulletin de vote.
    Ce qui cependant m'apparait naïf et franchement masochiste, c'est d' être intimidé d'entrer dans sa propre maison pour ne pas offusquer ou déranger la visite en train de discuter avec l'inspecteur municipal vendu, sur les rénovartions à apporter à la maison pour qu'ils se sentent bien eux la visite! pas nous, eux, imaginez! Nous on doit demeurer dans une éternelle attitude de respect d'autrui, de confusion, de tergiversation, bref les qualités du parfait colonisé qui s'enfuit par la porte de derrière quand la visite cogne à la porte.Toc! toc! toc! sortez! nous arrivons!
    Les étapes du colonisé sont ses propres étapes intérieures pour aboutir à se convaincre lui-même qu'il n'y a pas de danger à être soi-même en entier; aussi le colonisé est-il un bien piètre berger car il ne ressent pas la force de son peuple qu'il considère comme un troupeau perdu, vulnérable, qui ne sait où aller alors que c'est lui qui est incapable de pénétrer l'esprit et le coeur de son peuple, justement parce qu'il s'y présente devant comme un étranger qui ne connait pas la langue et le coeur du peuple. C'est un vendeur de prostitution parce qu'il ne connait pas d'autres manières de faire les choses, il croit qu'un peuple ça vit dans le fond d'une cale de vaisseau et que lui il est là pour aller quémander et se prostituer à la timonerie occupée par les pirates.
    S'il ressentait réellement la force de son peuple il n'aurait pas peur d'ouvrir les portes pour laisser partir son peuple librement dans ses pâturages. Un peuple silencieux et toumenté c'est un peuple qui attend son berger ou sa bergère qu'il saura reconnaître. Il n'aura pas besoin de se laisser convaicre, car on ne séduit pas ce à quoi on appartient. C'est le printemps qui fait éclore les bourgeons.
    Peut-être seras-ce vous madame Johanne de la Croix qui sait....

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    ON est au PI ce que la CAQ est au PQ.
    ON va enlevé des votes au PI.
    Quelque chose me dit que l'entrée en scène d'Option Nationale rend la direction du PI plus nerveuse que celle du PQ...
    ON selon moi au prochain scrutin fera mieux que le PI.
    Mais le PI va survivre à ON. ON fermera les livres aussitôt que Aussant quittera la politique, ce qui ne saurait tarder après l'élection.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    Je ne suis pas au courant des échanges de l'été dernier entre entre MM. Jean-Martin Aussant et Éric Tremblay, qui le serait ? Je viens de tenter d'en savoir plus, mais ma recherche internet reste muette. Il apparaît que ce fut court. Pourtant, l'offre d'Éric Tremblay de couronner Aussant président du PI aurait pu mériter plus ample considération, du moins plus ample débat. La fin de non recevoir vite exprimée, selon toute vraisemblance, par J-M Aussant porte sur deux aspects fort délicats du souverainisme contemporain. Délicat en ce sens, peut aussi vouloir dire «compromettant» quand on a de l'ambition et que le jugement favorable ou pas de médias aussi superficiels que perfides peut vous faire perdre des points aux sondages éventuels...et même vous «exclure» de l'existence politique, au sens électoraliste du politique, je le précise.
    Toujours est-il que ce que l'on peut retenir au bout des maigres courses, c'est que Aussant reproche au PI :
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    1- «Tout d'abord, je dois dire que je ne suis pas d'accord avec M. Tremblay quand il dit que le référendum de 1995 a été perdu en raison du "veto anglais et ethnique". Je ne crois pas ça du tout. Ce sont plutôt les peurs économiques véhiculées par les fédéralistes qui nous ont fait perdre ce référendum», a-t-il expliqué.
    2- La position du Parti indépendantiste sur l'immigration dérange aussi l'ex-péquiste. Le parti dirigé par Éric Tremblay prône une baisse de l'immigration et une sélection des immigrants selon leur maîtrise du français. «Moi, la façon dont je vois la souveraineté, c'est quel­que chose d'extrêmement inclusif qui inclut les gens qui ont choisi d'immigrer au Québec et de vivre avec nous, alors c'est clair que je ne suis pas d'accord avec cet aspect de leur programme», enchaîne-t-il.
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201108/07/01-4424167-jean-martin-aussant-dit-oui-au-pays-mais-non-au-parti-independantiste.php
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    Aussant aurait-il été hautain avec le PI ? Pourquoi une attitude si peu fraternelle entre indépendantistes ? Pourquoi une attitude si peu encline à l'échange d'idées alors que les circonstances s'y prêtaient admirablement bien l'été dernier ? Les positions respectives du PI et de Aussant à l'époque étaient-elles à ce point irréconciliables ? Entre croire comme Aussant que la défaite référendaire de 1995 ne peut être attribuable qu'à des causes de pédagogie économique et penser comme le PI que le veto ethnique et Anglais en est la cause, ne pourrait-il pas y avoir occasion à développer le narratif plutôt que de le réduire ? À moins que la deuxième proposition soit irrecevable à sa face même... Nous, si libérés de nos tabous, s'interdirait-on de regarder sous toutes ses facettes ce phénomène référendaire qui nous a frigorifiés depuis 1995 ?
    Je n'ai pas les réponses. Tout ce que je peux dire c'est qu'à vouloir esquiver de la sorte les questions délicates, comme celle de l'immigration et celle de la cause de la fameuse défaite référendaire, l'option indépendantiste restera un nain politique. Il le faudra bien évidemment un jour exorciser nos démons (réels ou imaginaires) pour que ceux qui aspirent mener les Québécois à leur émancipation politique parlent comme les représentants d'un peuple mature et responsable. C'est la chance, qui se révèle aujourd'hui un tantinet assassine, qu'offrait Éric Tremblay à Jean-Martin Aussant.
    Aussant n'a pas eu le cran de s'engager dans un premier processus d'unification politique avec une approche délibérative, visant une appréciation davantage partagée de notre passé récent, terreau possible d'une vision commune pour l'avenir.
    À la décharge de Aussant, il faut dire qu'en cette période du multiculturalisme triomphant et totalitaire, ici et en Europe, toute discussion sereine sur la question de l'immigration est piégée, le sujet étant verrouillé par les forces réunies d'une certaine bienpensance «progressiste» (dont PQ et BQ sont loin d'être exempts !) et de l'oligarchie mondialiste, augmentés du préjugé défavorable au Québec dans le ROC. Il faut savoir que d'aborder franchement cette question est aussi difficile en France et dans plusieurs pays d'Europe. Par conséquent, quand on veut percer politiquement, c'est une question à propos de laquelle on est tenté de longer les murs...
    Il en ressort que je ne puis voir M.Aussant comme un véritable chef car, prenant le PI comme quantité négligeable et le lui faisant bien sentir, il aurait jugé le programme pourtant réfléchi de ce parti, un parti qui d'ailleurs avait vu trois ans avant lui la nécessité de quitter le PQ, comme indigne d'une réflexion publique, indigne que son programme soit comparé d'égal à égal avec les idées de son propre groupe. Et l'on viendra nous chanter des odes à l'unité des indépendantistes ?
    Si le combat politique dans les ligues majeures et ô combien dévoyé n'est pas un modèle, le combat d'idées et du bien national qui est celui de l'indépendance appelle, celui-ci, à l'ouverture pour se construire. Il est donc un peu cocasse que celui qui s'oppose au PI au prétexte de créer des ponts plus larges avec les immigrants, ce qui est fort louable par ailleurs, n'a pas saisi l'occasion de créer un petit pont avec des membres de sa propre famille politique.
    Était-ce un bon départ pour Aussant ? Ce manque d'ouverture au PI m'apparaît être un choix politique lourd de sens, un peu comme René Lévesque avait boudé le RIN. Ce choix n'aura visiblement pas fait que des heureux et, si M. Aussant sera sauf pour un temps d'attaques ad hominem de la presse aux ordres et de certaines critiques, il n'aura peut-être pas réussi le plus important...
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    Monsieur Bertrand, d'après ce que j'en sais, M. Éric Tremblay n'avait pas pour principale qualité la capacité de rassembler. Vous êtes peut-être songeur quant à M. Aussant, mais sachant que l'ex-chef du PI faisait fuir au lieu de rassembler, vous aurez peut-être un élément de réponse quant à la décision du premier de refuser la proposition du deuxième.
    Il y a des limites, pour des militants, à se faire traiter n'importe comment, ne croyez-vous pas?
    Le choix des porte-parole est éminemment important, dans ce genre de circonstance: leur attitude, le ton des discussions, leur ouverture, leur préparation à la négociation, tout a un impact.
    Évidemment, je n'étais pas présente lors de ces discussions, je ne suis pas dans le secret des dieux, loin de là, mais il y a de ces gens qui sont précédés par leur réputation, et ce n'est malheureusement pas en leur faveur.
    C'était peut-être le cas de M. Tremblay?
    M. Aussant se révélera sans doute plus rassembleur.

  • Luc Bertrand Répondre

    16 janvier 2012

    Madame Lacroix, vous êtes une bouffée d'air frais sur cette tribune où, encore une fois, les indépendantistes risquent à nouveau de se tourner vers la mauvaise sirène pour arriver à leur objectif. Je ne dis pas que Jean-Martin Aussant est une illusion de plus, mais que son refus d'accepter la direction du Parti indépendantiste (offerte généreusement et avec sincérité par Éric Tremblay) pour créer un autre parti - et diviser ainsi un vote déjà marginal - me laisse pour le moins songeur.
    Le PI a au moins eu le courage de nommer les choses par leur nom depuis sa création et à proposer une démarche en conséquence. Si monsieur Aussant espère se tenir loin du débat identitaire en dédaignant la politique d'immigration du PI, que pouvons-nous attendre de lui lorsque la marmite ethnique bouillera pour de vrai, alimentée au moment fatidique, on s'en doute bien, par nos "bien-pensants" fédéralistes qui, eux, posséderaient exclusivement la vertu d'accueillir la différence?
    Aux indépendantistes désenchantés du PQ qui sont à la recherche d'une véritable alternative pour faire l'indépendance, qui n'a pas été corrompue par la quête du pouvoir à tout prix et qui étale ouvertement nos valeurs pour ce que nous sommes, sans égard des sondages et des attaques démagogiques des fédéralistes et autres adversaires, je les invite à lire les programmes et l'argumentaire des deux partis (PI et ON) et à décider s'ils préfèrent la version intégrale originale ou une copie défendue par un député en quête de récompense rapide pour un coup d'éclat inattendu.

  • Henri Marineau Répondre

    16 janvier 2012

    @ Johanne Lacroix
    Le programme du PI stipule qu'il va mettre de l'avant une:
    •Sélection des immigrants en fonction de leur maîtrise du français et du respect de notre culture, de nos lois et de nos valeurs
    •Francisation des réfugiés et des résidents d’origines étrangères qui ne maîtrisent pas le français
    Une question:
    Pourquoi ne pas offrir la même "francisation" aux immigrants que celle que vous préconisez pour pour les réfugiés et les résidents d'origines étrangères...pour autant, bien sûr, que tous ces néo-québécois respectent notre culture, nos lois et nos valeurs?
    Il me semble que le PI démontrerait davantage d'accueil envers les immigrants en agissant de la sorte plutôt que de les pré-sélectionner sur leur maîtrise du français!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    Le PI offre plusieurs propositions intéressantes (par contre, je crains qu'un TGV ne soit qu'un piège à endettement et moins utile qu'un monorail par exemple).
    J'espère que le PQ, QS, ON, et le PI, pourront intégrer à leur programme les meilleures idées des autres partis Souverainistes-Progressistes, et que ces partis pourrons former une coallition. Présentement dans notre système électoral non représentatif, voter pour le PI risque paradoxalement de nuire aux politiques même dont il fait la promotion, la correction de cette abérration se semble pourtant pas à première vue faire l'objet d'un élément de la plateforme du PI.
    Pour l'instant c'est Option nationale qui m'inspire d'avantage, j'espère que plusieurs éléments intéressants mis de l'avant par QS et PI seront ajouté à son programme lors du congrès à venir, ainsi que de nouvelles idées.
    Personnelement je n'ai pas l'intention de voter pour un parti qui ne démontre pas un intéret convainquant dans l'idée d'une coalition dont l'un des objectifs serait de mettre sur pied un système plus répresentatif et participatif incluant une variante de système proportionel-mixte (et de défaire le PLC colonisé et corrompu).