Ottawa honore Lord Durham

Le panneau controversé portant sur Lord Durham enlevé à Ottawa

Rébellions 1837-2007

Presse Canadienne (PC) - Lord Durham, qui avait déjà proposé l'assimilation des francophones du Canada, reprend vie sur un panneau historique de la Commission de la capitale nationale (CCN) affiché sur un édifice du Mail de la rue Sparks, à Ottawa.


Ce panneau souligne les étapes marquantes du choix de la ville comme capitale canadienne en 1857. John George Lambton, premier comte de Durham, a vécu de 1792 à 1840.
La CCN salue lord Durham pour avoir contribué, par la rédaction de son rapport d'enquête sur les circonstances de la rébellion des patriotes du Bas-Canada et celle des réformistes du Haut-Canada, à l'instauration du gouvernement responsable dans la politique canadienne.
Lord Durham, réformateur bien connu en Grande-Bretagne, fut envoyé au Canada en 1838 pour étudier les causes de la Rébellion des patriotes de 1837.
Jean-Paul Perreault, le président de l'organisme Impératif français, trouve insultant de voir que dans la capitale de la fédération canadienne, on utilise des ressources pour rendre hommage à celui qui a proposé un plan de génocide culturel pour les Canadiens-français. Lors d'un entretien téléphonique avec le journal Le Droit, M. Perreault a réclamé le retrait de ce panneau.
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Le panneau controversé portant sur Lord Durham enlevé à Ottawa
La Presse Canadienne, 5 novembre 2007
Ottawa
Les autorités la Commission de la capitale nationale (CCN) ont retiré le panneau historique de Lord Durham installé sur un édifice du Mail de la rue Sparks.


Le groupe Impératif français avait réclamé le retrait du panneau de Durham, qui avait déjà proposé l'assimilation des francophones du Canada.
Le panneau soulignait les étapes marquantes du choix de la ville comme capitale canadienne en 1857. John George Lambton, premier comte de Durham, a vécu de 1792 à 1840.
La CCN a installé plusieurs affiches dont celle de Durham pour avoir contribué, par la rédaction de son rapport d'enquête sur les circonstances de la rébellion des patriotes du Bas-Canada et celle des réformistes du Haut-Canada, à l'instauration du gouvernement responsable dans la politique canadienne.
Lord Durham, réformateur bien connu au Royaume-Uni, fut envoyé au Canada en 1838 pour étudier les causes de la Rébellion des patriotes de 1837.
Jean-Paul Perreault, le président de l'organisme Impératif français, trouvait insultant de voir que, dans la capitale de la fédération canadienne, on utilisait des ressources pour rendre hommage à celui qui a proposé un plan de génocide culturel pour les Canadiens-français.


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