On ne peut imposer la liberté

Tribune libre - 2007

On a beau dire que notre vendeur n'a pas bien fait son travail, il reste
que le score du PQ correspond à la proportion de la population qui veut
d'un référendum dès maintenant. Pour paraphraser M. Pelletier, il semble
bien que «le fruit n'est pas mûr».
En attendant, il faut faire avancer le Québec. Il faut saisir la perche
tendue par l'ADQ. L'autonomie poussée à son extrême, c'est l'Indépendance.
Il faut réclamer une constitution québécoise, comme le propose l'ADQ. Il
faut faire alliance avec Québec solidaire pour que cette constitution soit
le fruit d'une véritable démarche de participation citoyenne.
En enclenchant ce processus, nul ne sait où cela va nous mener
collectivement. Mais il serait surprenant que les seules revendications
autonomistes concernent l'abolition du Conseil de la fédération et du
rapport d'impôt fédéral. Les Québécois voient plus grand que notre petit
Mario...
Ayons confiance! Face à son destin, notre peuple choisira la liberté. Ce
n'est pas à nous de lui imposer!
Georges Lemieux
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/spip/) --


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1 commentaire

  • Gaston Boivin Répondre

    29 mars 2007

    Justement, il faut faire avancer le Québec, non le faire reculer. La perche tendue par l'A.D.Q., l'AUTONOMIE, c'est le chien qui s'épuisera à courir après sa queue sans jamais ne pouvoir la rattraper! C'est faire du sur place! Pendant ce temps-là, les autres avanceront! Résultat net: Nous reculerons! Poussés par le rêve et l'espoir du pays, lorsque, dans la tempête, notre navire prend un peu l'eau, nous avons, parfois tendance et souvent la naiveté, de vouloir embarquer dans le premier bateau qui passe, sans s'assurer, au préalable, qu'il va dans la bonne direction! Nous ne pouvons plus avoir cette naiveté! Le temps nous presse! Si nous n'y prenons garde, viendra le jour où nous serons emportés par les glaces vers la vaste mer pour, anonymes, nous y fondre! Gaston Boivin, Baie-Comeau