Coalition pour la Constituante

Nous on ne veut pas le pouvoir, on veut vous le donner!

Tribune libre

UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE VEUT REDONNER LE POUVOIR AUX CITOYENS : LA COALITION POUR LA CONSTITUANTE.
Québec, 19 juin 2012. Le mouvement politique, qui se désignait jusqu’ici comme les Sans parti, vient d’être autorisé comme parti politique officiel par le Directeur général des élections et sera connu désormais sous le nom de Coalition pour la Constituante. L’objectif essentiel de cette Coalition est de redonner le pouvoir aux citoyens : « Nous, on ne veut pas le pouvoir, on veut vous le donner! » comme l’indique le slogan qui accompagne le logo de la nouvelle Coalition, un drapeau blanc sur fond bleu, symbole d’une démocratie à redéfinir au Québec
Il s’agit en effet d’une Coalition électorale de candidats dont le seul engagement est de réaliser une réforme complète de notre système politique, en convoquant une assemblée constituante non partisane, c’est-à-dire libre de toute allégeances et pressions partisanes ou privées, qui aura pour tâche de rédiger, en collaboration étroite avec la population, la première constitution démocratique du Québec. La proposition s’adresse en premier lieu au « vote blanc », c’est-à-dire ceux qui n’ont plus confiance à leurs représentants et aux partis politiques conventionnels et qui refusent désormais le jeu de l’alternance des partis au pouvoir : ils auront le choix de voter pour une proposition politique audacieuse mais concrète, qui s’attaque à la racine du mal démocratique actuel.
Contrairement aux partis politiques traditionnels, cette Coalition n’ambitionne pas d’exercer le pouvoir mais de diriger un gouvernement provisoire pendant les 2 ans que durera la Constituante, après quoi, elle s’engage à se dissoudre pour laisser la place aux nouvelles institutions politiques définies dans la nouvelle constitution.
Le premier porte-parole national de la Coalition, Marc Fafard, un militant bien connu de la Côte-Nord, actif depuis plusieurs années sur les enjeux du territoire, qui sera candidat dans la circonscription de Duplessis, est sans équivoque : « Dès les prochaines élections, nous voulons offrir à tous ceux qui ont perdu confiance dans la politique actuelle un véhicule concret pour réaliser, dans un délai raisonnable, une réforme démocratique en profondeur. Changer de parti ne changera rien, si on ne change pas les règles du pouvoir, et pour redéfinir les règles du jeu démocratique, c’est au peuple lui-même et non aux partis conventionnels qu’il faut faire appel, dans une assemblée non partisane qui s’appelle justement l’Assemblée constituante ».
Le projet de Constituante, qui a son pendant en France et dans plusieurs autres pays en ce moment, a recueilli depuis quelques mois des milliers d’appuis, répartis dans toutes les circonscriptions du Québec : 600 personnes ont signé le Manifeste des Sans parti; 300 personnes ont signé leur adhésion comme membre, avant même que le Coalition ne soit reconnue; une trentaine de citoyens représentatifs de la population se sont déjà portés volontaires pour poser leur candidature dans leur circonscription. Et il ne fait aucun doute que ce projet de Constituante constituera, dans les semaines qui viennent, un débouché politique incontournable pour la contestation et l’indignation qui n’a cessé de s’amplifier au cours des derniers mois.
La Coalition se distinguera des partis traditionnels non seulement par son objectif, mais aussi par l’utilisation des médias sociaux dans son fonctionnement interne et public et par une organisation de type coopératif, axée sur la participation et les services aux candidats et aux membres; elle s’exprimera à travers plusieurs porte-paroles nationaux et régionaux, pour le moment, par son premier porte-parole national, Marc Fafard et Roméo Bouchard, son directeur général. Gisèle St-Pierre, de Longueuil, agira comme représentante officielle de la Coalition.
La Coalition prévoit présenter le projet de Constituante à la population dès les prochaines élections, dans le plus grand nombre de circonscriptions possibles, et le porter au cœur même de l’Assemblée nationale. L’objectif est de mettre en place le plus tôt possible l’Assemblée constituante, ce chantier démocratique dont le Québec a un urgent besoin.
La Coalition estime que si une coalition électorale est possible, c’est autour de ce projet de Constituante qu’elle peut se faire, et elle lance un appel à tous les orphelins politiques du Québec : « Il y a de la place pour des gens de toutes tendances dans ce projet social, précise Marc Fafard, qu’ils soient souverainistes ou fédéralistes, de droite ou de gauche, anglophones, immigrés, autochtones ou québécois de souche, du moment qu’ils sont convaincus qu’il est désormais prioritaire de prendre un temps d’arrêt pour permettre au peuple québécois de reprendre le contrôle des décisions politiques et de redéfinir le Québec, ses choix de société et ses institutions démocratiques dans une Constitution qui servira de cadre aux gouvernements dans l’avenir. »
Plus que n’importe quels États généraux, Forums ou Commissions, l’Assemblée constituante dûment convoquée demeure, pour le Québec comme pour tous les peuples, le seul lieu où le peuple souverain peut délibérer et décider de façon ordonnée et constituante, de choix de société comme ceux qui font l’objet des débats actuels : la gestion du territoire et de nos ressources naturelles, le partage de la richesse, la gratuité de la santé et de l’éducation, le modèle de développement à privilégier, la réforme du système électoral et parlementaire, la participation des citoyens aux décisions, le statut politique du Québec, la cohabitation avec les Premières nations, etc.
Le secrétariat et le centre de communications de la Coalition est situé à St-Germain-de-Kamouraska, 186, Rang Mississipi, G0L 3G0 (418-492-1346)
Les informations sur la Coalition et ses candidats sont disponibles
sur le web : www.coalitionconstituante.ca
Sur Facebook : Coalition SansParti
Informations :
Marc Fafard, premier porte-parole national, 418-961-3517, fafard 94G telus.blackberry.net
_ Roméo Bouchard, directeur et porte-parole, 418-492-5727, romeobouchard 94G hotmail.ca
Candidats confirmés :
_ Marc Fafard, dans Duplessis, fafard 94G telus.blackberry.net
_ Patrick Dubé, dans Terrebonne, pat66d 94G hotmail.com
_ Antoine-Marie Bourdon, dans Huntingdon, antoine.bou 94G gmail.com
_ Francine St-Onge, dans Shefford, francinestonge.coalition 94G gmail.com
_ Daniel Guersan, dans Rosemont, daniel.guerfan 94G videotron.ca
_ Daniel Hémond, dans Gouin, tigeddup 94G hotmail.com
_ François Tremblay, dans Taschereau, francoisgandalf 94G gmail.com


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2012

    Il y a 2 obstacles de taille en ce qui concerne la constituante, à part ceux soulevés par M. Fortin :
    1 - est que le constituante accoucherait d'une constitution d'un Québec souverain ou d'une constitution provinciale?
    2 - est-ce que cette constitution serait rédigée PAR et POUR les citoyens (tirés au sort) au sort ou par et pour les élus (les professionnels de la politique)? Autrement dit, le processus serait-t-il ouvert et égalitaire ou fermé et élitiste?
    Pierre Cloutier

  • Roméo Bouchard Répondre

    20 juin 2012


    Vous conviendrez qu'il est difficile de diviser davantage le vote souverainiste qu'il ne l'est présentement, et surtout, de diviser davantage les québécois qu'ils ne le sont présentement concernant l'option souverainiste, même si les souverainistes ont tendance à vouloir l'ignorer.
    C'est pourquoi nous pensons qu'il est de beaucoup préférable d'attaquer le problème par la réforme démocratique et la Constituante, c'est-à-dire de sortir cette question de la réforme démocratique et de la souveraineté de l'emprise des partis politiques, qui sont visiblement incapables de la solutionner, et de faire appel au peuple, dans une assemblée constituante non partisane, pour se prononcer sur l'ensemble de nos choix de société et de nos institutions démocratiques, incluant bien sûr le statut politique du Québec, à l'intérieur d'une démarche participative pour rédiger et adopter une constitution.
    Nous croyons que beaucoup de québécois estiment qu'il est inutile de changer de parti (alternance) si on ne change pas les règles du jeu. La crise démocratique est présentement beaucoup plus urgente dans la tête des gens que la souverainté seule. Durant toutes ses années au pouvoir, le PQ n'a même pas modifié le mode de scrutin et il a mis de côté la majeure partie de la réforme démocratique que proposait René Lévesque: comment lui faire confiance pour résoudre la crise démocratique actuelle? Et toute proportion gardée, il en est de même pour ce que vous appelez LES partis souverainistes.
    De par la nature même de notre système politique, les partis politiques ne sont pas intéressés à octroyer davantage de pouvoirs aux citoyens, pendant et entre les élections. Ils veulent le pouvoir pour gouverner et appliquer leur programme à leur guise. D'où notre thème: nous, on ne veut pas le pouvoir, on veut vous le donner. Le moment est venu d'oser le faire.
    Roméo Bouchard, directeur et conseiller politique pour le Coalition pour la Constituante

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juin 2012

    Cette initiative confirme le fait que pour aller de l’avant, le Peuple québécois doit se définir et se projeter dans une Constitution qui soit à son image et conforme à ses aspirations. Une constitution, non pas imposée de l’extérieur, mais voulue et décidée par lui-même.
    Cet impératif premier se doit d’être assumé par les partis politiques qui veulent un Québec indépendant et souverain. Il ne faudrait toutefois pas que ce nouveau parti vienne morceler l’électorat indépendantiste déjà partagé entre le Parti Québécois, Québec solidaire, Option nationale et le Parti indépendantiste.
    Je pense que tous les fédéralistes et libéraux du Québec doivent applaudir devant autant d’initiatives, toutes aussi bonnes les unes que les autres. Je ne douterais pas que certaines subventions, plus ou moins étayées à travers tous ces partis politiques, viennent appuyer autant d’initiatives qui faciliteront évidemment la poursuite de la gouvernance du Québec sous le règne du parti libéral.
    Ce que j'en comprends, seule l’Assemblée nationale, par ses parlementaires, peut prendre la décision de former une constituante. Si nous n’arrivons pas en majorité à cette Assemblée nationale nous resterons avec nos rêves.
    Ce ne sont plus les idées qui manquent, c’est l’unité dans l’action.
    Je sais que les auteurs de ce nouveau parti portent un projet fondamental pour le devenir du Québec, mais comment faire pour additionner toutes ces initiatives sans diviser tous les partis aux objectifs indépendantistes? Je n’ai pas la réponse. Peut-être que Roméo trouvera la voie pour nous y conduire en nous additionnant. Ce n'est pas l'expérience qui lui manque et encore moins l'intelligence.