Le chef de l’Institut de recherche sur l’indépendance

Plan B

Tribune libre

Tous les moyens pour contrer l’action de l’Institut de recherche sur l’indépendance se mettent en place. Et je dis bien tous les moyens. Si je ne me trompe Jean Chrétien en a glissé un mot? Tous les moyens seront bons pour défendre le Canada. Après, dans quelques années, les excuses arriveront...mais trop tard. Monsieur Parizeau (le Québec) c’est fait faire la «passe», on a perdu par quelques votes…mais le Québec a perdu.

Essayez d’imaginer la vague d’information - désinformation et mensonges qui va déferler sur nous; les autobus venant de partout au Canada avec des« je t’aime en français, pour tenter d’en faire une lutte des de souche». Disons qu'avec monsieur Parizeau c'était une erreur, une deuxième fois ce serait...

Alors, quelles conclusions devons-nous en tirer? Moi j’en ai une seule.

«Monsieur Péladeau doit prendre la présidence de l’Institut!»

Confier au nouveau chef du PQ le quotidien de la gestion du parti. Libéré des embûches de la politique partisane, il pourra veiller au grain. Toutes ses énergies, toute son expérience d’administrateur, le projet d’une vie, ne peut pas être délégué. Peut-il confier la direction à quelqu’un? Peut-il remettre la faute d’un échec sur des magouilles qui auraient lieu à l’institut? C’est trop sérieux cette «affaire» là! Il sera toujours temps de revenir en politique active.

J’ose imaginer qu’il aura toute la collaboration de ceux qui veulent faire du Québec un succès économique et culturel, sans la dette que nous prépare le fédéral?

Ainsi équipé, sans contraintes, sans la partisanerie et l’obligation de défendre un parti politique, il pourra rétablir sa crédibilité – je dis bien rétablir; la condition sine qua non pour aller convaincre tous ceux qui détestent dans leurs tripes profondes le Parti québécois. Il pourra gérer autre chose qu’une période de questions «stupides» à l’Assemblée nationale, de la partisanerie, de la partisanerie à en vomir de platitude.

Pourrait-il aller chercher : l’adhésion des libéraux «obligés» - des immigrants cherchant une terre d’accueil pour gagner le pain de la famille, des gens de tous les partis politiques, même des Solidaire?


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6 commentaires

  • Robert J. Lachance Répondre

    19 mai 2016

    « Tous les moyens pour contrer l’action de l’Institut de recherche sur l’indépendance se mettent en place. »
    Ces moyens ne semblent pas avoir eu pour effet de réduire la demande à connaître des internautes sur l’Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationale (IRAI).
    Ainsi, le graphique joint expose que le nombre de visiteurs différents quotidiennement, combiné au nombre de pages que ceux-ci demandent, à l’IRAI, en bleu foncé, compilé sur trois mois, augmente depuis sa création. Je m’attends à un sérieux recul dans deux semaines quand les curieux concernant la création de l’institut sortiront de la compilation trimestrielle et ne seraient pas compensés par d’autres curieux.
    Comparativement, à la même variable et pour l’Idée fédérale en gris, ce nombre qui avait chuté du 31 janvier au 29 février a aussi progressé mais moins en mars et jusqu’à mi-avril. Le 4 mai, avant-dernière colonne, l’Idée fédérale disparait presque du graphique comme OUI-Québec début mars. Elle devrait disparaître le 7 juillet et ne réapparaître qu’en septembre ou octobre à moins qu’une compétition s’établisse entre elle et l’IRAI.
    Pour comparaison, j’ai ajouté OUI-Québec au graphique. L’achalandage à cet organisme était de même niveau qu’à celui à l’Idée fédérale de novembre à fin janvier. En février il était supérieur mais le 3 mars il est devenu insuffisant pour mériter à OUI-Québec une place au classement des 20 millions de sites web les plus courus au monde.
    L’IRAI n’a pas encore mais presque atteint un niveau de fréquentation aussi élevé que celui que se sont mérités l’Idée fédérale et OUI-Québec fin 2015 et début 2016.
    Maintenant qu’il n’est plus chef du PQ, M. Péladeau peut effectivement se permettre le loisir de l’IRAI.

  • Pierre Schneider Répondre

    25 février 2016

    J'y réfléchis depuis un bout de temps et j'en suis venu à la conclusion que, tout en demeurant chef du parti et son grand capitaine, PKP pourrait fort bien nommer Bernard Drainville comme chef-adjoint et confier à ce dernier ce que plusieurs appellent le "cirque" de la périodes des questions de l'Assemblée nationale.
    Bref, un timonier pour la promotion et l'organisation de la stratégie pour contrer celle à l'oeuvre par des spécialistes dans les bureaux de Toronto et d'Ottawa et un chef adjoint efficace pour les affaires parlementaires. Ce qui n'empêcherait pas Pierre Karl Péladeau d'intervenir ponctuellement dans tous les importants dossiers qui passionnent la population.
    Il est temps d'oser de nouvelles façons de faire l'indépendance.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    24 février 2016

    Pas besoin d'aller chercher tant de loafers sur le perron... suffit de mettre leur caca sur le nez des indépendantistes stratégiques qui viennent, par une autre erreur, d'élire la graine de Trudeau!
    C'est toujours le même problème: s'il restait assez de Québécois pour faire une nation, on aurait pas à se triturer comme ça à chaque moment critique: on voterait et on aurait un Pays!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2016

    Et qui voyez-vous pour gérer les périodes de questions « stupides » à l’Assemblée nationale, puis-je vous demander? Qui voyez-vous comme chef qui ira chercher des libéraux, immigrants, QS, etc.? Car il ne faut pas oublier que le nouveau chef doit être assez fort pour être élu Premier ministre par le peuple qui verra en lui celui qui fera l'indépendance. Mais pas seulement car il sera aussi appelé à gouverner. Les Québécois ne voteront pas pour PKP président de l'Institut de recherche qui veut faire un pays du Québec à tout prix, mais voteront (ou non) pour le chef du PQ. Celui qui aura su se démarquer dans l'opposition et démontrer l'incapacité du PLQ à gouverner, afin de décourager ses électeurs. Celui qui se battra contre Couillard et Legault et qui devra attirer des solidaires en campagne électorale. C'est lui qui devra convaincre la population de voter Oui. Qui voyez-vous à la place de PKP, monsieur?
    Quel que soit le chef au PQ, les fédéralistes vont employer la même machine de démolition.

  • François A. Lachapelle Répondre

    24 février 2016

    Tous les moyens pour contrer l'arrivée du Québec à son indépendance politique et sociale sont permis OU PRESQUE, SAUF QUE . . . ! Nos adversaires y voient.
    Nos ancêtres, ici voir grand ce qui est un heureux mélange d'autochtones, de français colonisateurs et aventuriers et des immigrants venus ensuite, malgré toutes leurs tares, ont construit et ont inculqué dans nos veines une civilisation de résistance, une culture de bons vivants.
    Les Québécois sont des pacificateurs ce qui est une qualité humaine qui fait fleurir la fraternité et qui est appréciée de tous les humains.
    Autre qualité: la ruse paysanne du Québécois a existé et on est porté à l'oublier. Cette ruse est proche parent du courage. Je pense ici au courage au quotidien dans le silence que des millions de Québécoises et de Québécois connaissent et vivent pour leur conjoint, pour leurs enfants. Ça existe.
    Revenant aux obstacles à l'indépendance du Québec, mon expérience dans l'armée canadienne m'a révélée que les Canadiens-anglais savent respecter le courage et le désir de justice dont sont capables les Québécoises et les Québécois. La position de minoritaire du Québécois lui enseigne le comment du courage ce que le Canadien-anglais ne vit pas dans ses trippes. Il jouit de la fausse sécurité du majoritaire et parfois, il constate son infériorité devant le minoritaire.
    Conclusion: on est différent des canadiens-anglais; notre culture nord-américaine est unique et notre rôle dans le monde est aussi unique: prenons notre place sans écraser personne. L'Institut de recherche sur l'indépendance est un outil pour nous permettre de continuer notre marche vers le Pays du Québec.

  • Serge Jean Répondre

    24 février 2016

    Même vous monsieur, il ira vous chercher.