Ne sauvons pas les emplois de Bombardier

Sauver les emplois est un défi à la logique de nos politiciens

Afa2f7968c4e88e2bad1309fc44d2571

Tribune libre

S’il y a une mauvaise façon de sauver des emplois c’est bien en sauvant une entreprise de calibre international comme Bombardier. Par définition, celle-ci joue sur le terrain international. En conséquence, elle doit être concurrentielle; sinon elle fait faillite, ou se fait acheter par une autre entreprise qui ne se gênera pas pour licencier ou délocaliser – malgré toutes les belles promesses que personne ne tient. Pourquoi monsieur Couillard ne le dit-il pas? Il nous prend pour des idiots.

Monsieur Péladeau connait la chanson? Il a appliqué le principe dans ses entreprises. Mais tout comme monsieur Couillard, il se concentre sur les emplois chez Bombardier tout en sachant que c’est illogique? De la petite politique? Je m’attends à mieux de lui. Bien sûr nous sommes tous peiné de la perte d’emplois très bien rémunérées, mais nous les grattes-petits où iront-nous chercher nos emplois?
Certainement pas chez les Bombardier de ce monde puisqu’ils ne sont pas concurrentiels!

Nous sommes dans un très petit marché, nous ne devons pas développer de très grandes entreprises car celles-ci devront inévitablement jouer dans la cours des grands avec les mêmes règles – délocaliser si nécessaire pour concurrencer.

Y-a-t-il un homme d’affaire ou des intellectuels qui vont se prononcer sur cet état de fait?

En conséquence, de ne pas me faire rabrouer sur mon énoncé, Je demande à nos gouvernements de concentrer leurs énergies et les Aides vers les PME.

Si on le fait bien, même nos PME pourraient concurrencer les multinationales comme Walmart.

À monsieur Péladeau, je lui demande d’utiliser sa crédibilité d’homme d’affaires pour aborder le sujet avec candeur et si possible qu’il me contredise. Ou qu’il propose un plan audacieux pour développer nos PME.
Dépensons nos milliards en répartissant notre argent dans toutes les régions du Québec.


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Gérard Lamontagne Répondre

    28 février 2016

    Fable de Lafontaine« La grenouille qui a voulu se faire aussi grosse que le bœuf»
    M Gauthier je vois cette situation exactement comme vous la voyez. Espérons que les gouvernements sauront également acquérir votre lucidité. Bombardier devient un gouffre sans fond, tandis que quelques uns s'en mettent plein les poches.
    Et nous verrons des augmentation de TPS et de TVQ, des taux majorés de l'Hydro-Québec, des contraventions salées sur les routes, des couts de stationnement dans les hôpitaux,des couts de stationnement partout dans les villes, enfin une augmentation de tous les trucs imaginables pour vider nos poches et payer des cadeaux à cette sorte d'entreprises.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2016

    Un article très intelligent et très actuel M. Gauthier et je vous en félicite car je pense comme vous qu'il faut aider nos PME et concentrer le restes de nos ressources de notre État vers l'éducation, la santé, des infrastructures mieux entretenus et s'assurer qu'il n'y a pas de corruption qui gonflent les coûts et faire le virage électrique de notre réseau de transport en commun.
    On le voit depuis quelques années et nos entreprises fondées ici sont achetées par d'autres nations comme : Cirque du Soleil, Alcan, Rona, etc. Bombardier sera selon moi vendu en pièce détaché : train, C series, reste de l'avionique, etc.
    L'avenir passe par le commerce local quand c'est possible et les petites entreprises, l'écomomie sociale : coopératives et entreprises sans but lucratif.