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Nationalisme et contexte géo-politique actuel

Chronique de Gilles Verrier

Un seul choix véritable : le Parti Québécois
L’équipe du tonnerre c’était encore l’époque des trente glorieuses, nous vivons désormais une période de crise mondiale profonde caractérisée par une forte poussée au Québec, au Canada et en Europe des valeurs anti-nationales du Nouvel ordre mondial, puissant agent de destruction des autonomies politiques et économiques.
Le nationalisme patriote qui a donné les meilleures politiques de la révolution tranquille est un exploit qu’il est impossible de rééditer aujourd’hui car la fenêtre de liberté qui existait à l’époque s’est aujourd’hui refermée. Le PQ est un parti soumis à Gesca et de Radio-Canada, donc soumis aux pouvoirs qui forment l’opinion publique et par conséquent soumis aux puissances financières. Ce sont les conditions indispensables pour l’élection de tout parti politique dans le contexte géo-politique actuel.
Votre assertion que l’élection du PQ nous soustrairait au poids des réseaux d’argent ne tient pas la route. Le PQ fait tout pour se rendre « présentable » aux yeux des réseaux qui travaillent dans le sens opposé à l’émancipation politique et économique du Québec. Il l’a prouvé dans le passé et il le prouve aujourd’hui encore en ne parlant pas de souveraineté parce que les puissances qu’il doit courtiser pour se faire élire n’en veulent pas.
Votre argumentaire est rigoureux mais il est basé sur de faux a priori. Par conséquent...
GV

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Gilles Verrier140 articles

  • 224 995

Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier à contre-courant la relance d'un souverainisme ambitieux, peu après le référendum de 1995. On peut communiquer avec moi et commenter mon blogue : http://gilles-verrier.blogspot.ca





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6 commentaires

  • François Ricard Répondre

    4 février 2012

    Tant eu aussi longtemps que le PQ ne s'est pas renouvelé, il n'est vraiment pas un choix. Car, prenant le pouvoir suite à l'incurie de Charest et du PLQ, il voudra, comme Bouchard, remettre de l'ordre dans l'état, reléguant pas le fait même l'indépendance au second plan. C'est pourtant l'Indépendance qui nous permettrait de mettre de l'ordre une fois pour toute dans notre Québec.
    Ce renouvellement comporte deux éléments:
    ---une nouvelle orientation: cap sur l'indépendance
    ---un nouveau chef convaincu de la nécessité de faire l'indépendance

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2012

    Monsieur Pomerleau,
    J'ai bien lu votre message. Bien sûr, vous pouvez voter pour le PQ si vous le voulez… Mais avec tout ce que vous pensez et savez de lui, je serais beaucoup plus prudent à y voir la naissance d’un nouveau paradigme. Je pense qu’à cet égard vous manquez de prudence car votre vision de l’avenir avec ce parti est dérivée de beaucoup d’a prioris (impossibles à prouver) et votre thèse (plan, direction du plan, etc.) n’est pas conséquente avec l’histoire du parti qui s’est fait une spécialité de garder l’indépendance à distance. Et cela est très facile à démontrer.
    Comme je l’écrivais en août 2011, la «vision idyllique de l’unité prive les indépendantistes d’une influence politique qui reste très en-deça de l’importance du courant qu’ils représentent. Cette discrétion politique, cette crainte de s’assumer, est notamment visible au sein de la mouvance la plus activiste du péquisme, représentée suite à Bourgault et Falardeau par le RRQ et autres. Se disperser, se ventiler, disparaître au sein d’un parti qui ne veut pas de l’indépendance est la pire voie que les indépendantistes ont pu suivre car, ce faisant, ils se privent de la possibilité de tester la viabilité de leur propre option et d’en préparer le succès. Espérons qu'à la faveur de ce nouvel épisode de la crise du couple indépendantisme-souverainisme, une analyse politico-historique plus lucide remplace les vérités répétées et sans pertinence.»
    http://www.vigile.net/La-cohabitation-des
    Par conséquent, si un nouveau paradigme était en train de naître, ce serait celui d’une plus grande maturité politique des indépendantistes qui refuseraient désormais de sous-contracter leur option politique à une formation qui n’en veut pas. Revenant d'un manque de confiance en eux qui les a portés depuis l'époque du RIN à s'unir à la masse des nationalistes velléitaires et à se fondre dans cette masse, ils verraient aujourd'hui que de s'être privés de l'existence politique n'a pas servi leur cause.
    Vous évoquez Pierre Dubuc qui vient encore de craquer pour du vent. Bel exemple d’un représentant du vieux paradigme qui ne voit pas d’existence politique ailleurs qu’à la remorque du PQ. Et ne soyez pas surpris de voir Pauline Marois à l’approche des élections souffler plus que jamais le chaud et le froid, question de ramener sous son aile ces indépendantistes-éternels-orphelins, ceux qui se refusent à eux-mêmes l’existence politique. Et la question qui tue : Comment demander avec quelque crédibilité aux Québécois de s’assumer comme nation alors que ceux qui disent croire en l'indépendance n’assument même pas leur propre choix politique ?
    Vous parlez souvent de l’État comme objectif de la lutte politique et vous avez parfaitement raison. Seul l’État agit avec envergure. Ce qui semble vous échapper c’est que la prise du pouvoir d’État devrait être en soi un acte d’indépendance. Une grande partie du travail se fait avant et non après. Les esprits francs devraient mettre fin à leur fuite en avant et assumer pleinement leur choix de l’indépendance. Et, organisés entre eux, ils pourront ensuite donner le courage aux Québécois, individu par individu, de s'affirmer politiquement à leur tour. Le louvoiement du PQ ne conduira qu'à du louvoiement, comme ce fut toujours le cas. Il faut en convenir, et je le concède volontiers, il est difficile pour un peuple de s'approcher d'un espace de liberté qui lui est interdit.
    GV

  • Luc Archambault Répondre

    3 février 2012

    @ Jean-Claude Pomerleau PRISE 2 -
    Vous écrivez :

    « Le choix est simple, on reprend le pouvoir, ou on laisse aux affairistes le seul levier du projet souverainiste : Notre État national. »
    « Le seul » VRAI « levier » du projet souverainiste ce n'est pas « Notre État national », TRONQUÉ, c'est LE PEUPLE SOUVERAIN du Québec. Lui a PLEINS POUVOIRS. Pas l'État du Québec. Lui, n'a que ceux, limités, dévolus par la dictature d'occupation canadianisatrice.
    « Notre État national » en l'état actuel est TRONQUÉ, il n'est pas VALIDÉ par LE PEUPLE.
    Or c'est bien cet État ILLÉGITIME que va gouverner le PQ, doté qu'il est d'un programme qui prévoit gouverner l'État du Québec provincial, TEL QU'IL EST : TRONQUÉ, sans prévoir activer « Le seul » VRAI « levier » capable de permettre au gouvernement du Québec d'être gouverné par autre chose que la LOI unilatérale abusive d'un État INCAPABLE d'obtenir le clair OUI de ce PEUPLE, où trône à son sommet, NON PAS le PEUPLE, comme il se doit en DÉMOCRATIE, mais une Couronne étrangère qui n'est pas celle du PEUPLE SOUVERAIN du Québec et qui est CONTRÔLÉE par le SEUL Parlement d'Ottawa sur lequel ce peuple n'a pas de une seule prise.
    La SEULE manière pour que LE PEUPLE prenne le POUVOIR à la place de quelque « ON » que ce soit, c'est de prévoir APPELER ce peuple à USER sans délai et sans condition de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES aptes et capables d'INVALIDER l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada. Ce peuple PEUT le faire dès lors qu'on PRÉVOIT, qu'on S'ENGAGE, AVANT les élections à INVALIDER TOUT État ILLÉGITIME qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    À défaut, « on » ne pourra que gouverner un État sans pouvoir, dépossédé. « On » a vu ce que ça donné... un IMPASSE ! La claire et perpétuelle DIVISION. Le gouvernement minoritaire du PQ ne pourra RIEN FAIRE d'autre que de faire perdurer le supplice.
    Pourquoi la députation du PQ refuse-t-elle de se commettre !?
    Si elle est incapable de faire l'UNION de nos forces, comment pourra-t-elle agir avec envergure et autorité au nom du PEUPLE, si elle est incapable avant les élections de faire l'UNION de ses forces démocratiques ?
    Pourquoi !?
    Le PROJET SOUVERAINISTE, c'est d'ABORD de rendre effective la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE, l'État du peuple est subsidiaire, subordonné à la primauté de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE.
    Le PQ admet qu'elle peut être foulée aux pieds en prévoyant former un gouvernement gouverné par des Actes constituants qui NIE la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. Il se disqualifie lui-même. Il n'est pas SOUVERAINISTE puisqu'il prévoit fouler aux pieds la SOUVERAINETÉ du PEUPLE.

  • Luc Archambault Répondre

    3 février 2012

    @ Jean-Claude Pomerleau
    Vous écrivez :

    « Le choix est simple, on reprend le pouvoir, ou on laisse aux affairistes le seul levier du projet souverainiste : Notre État national. »
    Qui « ON » ? Qui prend le pouvoir... le PQ ?
    Le PQ ou le PEUPLE SOUVERAIN du Québec ? Le PQ minoritaire et sans pouvoir formant un gouvernement minoritaire pour les vaincus subordonné à la dictature ploutocratique canadianisatrice ? Le PQ unitaire d’un Québec soliTAIRE INCAPABLE de faire l’UNION des forces démocratiques de ce peuple ? De quoi au juste sera-t-il capable s'il est incapable de faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple sur la RAISON d'État DÉMOCRATIQUE ?
    Ce PEUPLE pourra PRENDRE le POUVOIR quand le PQ, sa direction, sa députation, sera RESPONSABLE et cessera de vouloir agir seul PAR-DESSUS la tête de ce peuple dans la plus grande des DIVISIONS qui est actuellement la nôtre.
    On est loin du compte.
    Pas question de laisser les affairistes du PQ former un gouvernement collabo d’un État ploutocratique affairiste qui NIE la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce PEUPLE.
    Quand « on » accepte de gouverner le PEUPLE en tolérant que soit foulée aux pieds son Autorité démocratique suprême, « on » n’est pas crédible ni capable de quoi que ce soit pour mettre au POUVOIR, Le PEUPLE.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    3 février 2012

    Je partage le constat de départ de votre texte. En mai 2008, j'écrivais ceci un texte L'ordre Marchand contre l'État nation :
    "La mondialisation de l’économie a produit une nouvelle bourgeoisie, la "Superclass", qui dans sa marche pour dominer le monde a la particularité d’avoir abandonné toute référence à une loyauté nationale"
    http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
    D'abord je vous confirme que je suis parfaitement conscient de la fragilité du leadership au PQ ; particulièrement sur l'influence que les réseaux d'argent peuvent avoir sur le parti. En témoigne ces 2 textes :
    http://www.vigile.net/Parti-Quebecois-la-vulnerabilite
    http://www.vigile.net/Ce-que-revele-ma-rencontre-avec
    Il est vrai que l'alternance politique n'offre pas de garantie absolue contre l'abus de pouvoir. Cela dis, mettre dos à dos le PQ et le PLQ-CAQ, c'est confondre la possible corruption d'avec la trahison de l'intérêt national avérée.
    Donc, on a le choix entre voter Parti Québécois ou diviser le vote et se faire les alliés objectifs du PLQ-CAQ pour qu'il continuent à plomber notre État.
    Suite au Conseil nationale du PQ, M Pierre Dubuc, encouragé par ce qu'il a vue, a revue sa position :
    "Les deux discours prononcés par Mme Marois, à l’ouverture et à la clôture du Conseil national, semblent indiquer que le Parti Québécois est un train d’opérer ce tournant majeur."
    http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3456
    Mme Lisette Lapointe songe aussi à revenir :
    "La conjointe de Jacques Parizeau et députée démissionnaire Lisette Lapointe n'exclut pas un retour au Parti québécois. Les conditions requises pour son retour ne sont toutefois pas encore réunies"
    http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2012/02/20120202-213416.html
    Le choix est simple, on reprends le pouvoir, ou on laisse aux affairistes le seul levier du projet souverainiste : Notre État national.
    JCPomerleau

  • Luc Archambault Répondre

    3 février 2012

    La « fenêtre de liberté » qui existait à l'époque des années 70 !? Vous êtes sérieux !? Le coups de la Brink's, La Crise d'octobre, la loi des mesures de guerre, c'était quoi !? La LIBERTÉ !? Où étiez-vous !?
    Le défaitisme catastrophiste fataliste ne nous a JAMAIS été de quelque secours « à l'époque » et ne le sera pas davantage aujourd'hui.
    Qu'est-ce que vous croyez, que les ploutocrates se sont laissé faire « à l'époque » et qu'ils se laisseront faire un jour ? Et qu'il faut ATTENDRE ce jour... Quand donc s'ouvrira-t-elle à nouveau cette « fenêtre de liberté » si tant est qu'elle soit IRRÉMÉDIABLEMENT fermée aujourd'hui, avant même que les élections n'aient été tenues ? JAMAIS ! La fenêtre est toujours là, suffit de l'ouvrir. VOUS, vous LA FERMEZ, en lançant la serviette !
    Vous préférez plutôt que d'être déçu de la défaite, l'admettre sans meême combattre en concédant d'avance la victoire. Vous préférez ne pas vous commettre, ne pas même jouer la partie, plutôt que d'être déçu de perdre... Ce n'est pas comme ça qu'on a ouvert les fenêtres en 1970, et ce n'est pas comme ça qu'on les ouvrira un jour.
    Nous ne sommes pas SOUMIS à Gesca et à la désinformation plus que nous l'étions « à l'époque ». Mieux, aujourd'hui la Prat'da déficitaire n'est prise au sérieux par personne. Si c'était le cas, il y aurait longtemps que la minorité canadianisatrice aurait pu obtenir le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. Où avez-vous pu voir exprimé un tel OUI à la dictature d'occupation actuelle ?
    Le Canada ne passe pas au Québec. La minorité activiste canadianisatrice est aux abois, INCAPABLE et IMPUISSANTE qu'elle est d'obtenir le libre aval de ce peuple.
    Vous postulez confusément le contraire en supposant l'irrémédiable IMPUISSANCE de ce peuple. Or, ne dispose-t-il pas des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables d'INVALIDER l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada ? Ça, ça serait de l'IMPUISSANCE et de la SOUMISSION ? Vraiment !?
    La minorité canadianisatrice n'a de pouvoir que sur la base de la DIVISION et la DÉMISSION de nos troupes. Que grâce à VOTRE DÉMISSION, qui participe à NOTRE DIVISION.
    La fenêtre en peut s'ouvrire que dans l'UNION des forces démocratiques de ce peuple, celle de « l'époque » s'est faite dans l'UNION à travers le seul PQ. Le monde a changé, la pluralité est de mise. À la bonne heure. Reste à constituer une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec qui transcende sur la Raison d'État DÉMOCRATIQUE nos divisions sur la gouvernance de l'État plus à gauche ou plus à droite.
    NOUS SOMMES le PEUPLE SOUVERAIN du Québec !
    NOUS sommes le 99% en faveur d'une DÉMOCRATIE @ 100%
    Cf : Le choix politique de la PUISSANCE créatrice du PEUPLE - L.A. - 2012 01 31